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mardi 6 novembre 2012

Verchain's Takes - Week Nine



VERCHAIN'S TAKES : WEEK NINE


Les Takes de la semaine vous sont présentées par le Verchain's Crush of the Century : The one and only, Kate Upton.





SCORES, STATS & STANDINGS








VERCHAIN’S TAKES

L'Edito :

L'heure est grave. Grave. Très grave, même. Un certain football, celui que j'aime, est plus que jamais menacé par les temps qui courent. Nous assistons à une Ninersisation des mentalités. Je vous vois bien derrière vos écrans à vous demander de quelle substance prohibée votre blogueur préféré (enfin, le préféré des petites vieilles) a encore abusé. De rien, vous savez bien que je tourne à l'eau claire depuis des mois...

De quoi parle Verchain ? D'un mouvement de fond qui agite la NFL depuis le début de la saison, et qui me fait bien mal aux yeux. La Ninersisation des esprits, qu'est-ce que c'est ? C'est la condamnation à mort du football symphonique, avec de magnifiques solistes, au profit d'un football digne des plus grands compositeurs de techno industrielle de la pire espèce (enfin, bon, n'importe quel genre de techno est de la pire espèce...).

Rappelez-vous il y a un peu moins de deux ans, les Packers en playoffs. C'était absolument magnifique à voir. Des jeux offensifs dessinés directement par Léonard de Vinci, c'était beau comme une série de photos de Kate Upton en maillot de bain, avec un génie pur à la conception, Aaron Rodgers, des receveurs qui savaient prendre des routes dessinées pour déstabiliser la défense adverse, quelle qu'elle soit.

Aujourd'hui, c'est terminé, tout ça. Si vous jetez un œil à la liste des quarterbacks à la fin de la neuvième semaine, on trouve simplement 4 joueurs au-dessus de la marque des 300 yards en moyenne. Ils étaient cinq dans ce cas à la fin de la saison passée, alors que les rigueurs de l'hiver s'étaient exprimées, et que les défenses avaient accompli leur mouvement d'adaptation aux attaques adverses qu'on constate généralement à partir de la sixième ou septième semaine, et qui n'a donc pas encore d'influence sur la moyenne de yards cette saison, ou de manière assez marginale. Dans ce classement, qui trouve-t-on ? Brees (pour le moment plus en course pour battre son record personnel de yards établi la saison passée) et Ansrew Luck, dont les équipes se retrouvent chaque semaine ou presque à courir derrière le score et doivent donc lancer la balle autant que possible pour couvrir au plus vite les yards les séparant de la ligne adverse. Peyton Manning dont les Broncos ont souvent du mal à entrer dans les rencontres et qui se remettent sur pied en général en seconde mi-temps, souvent grâce au bras de Peyton. Et Brady, bien évidemment, même si les Patriots se sont trouvé un jeu de courses à l'occasion de certaines rencontres.

Qu'est ce que ça montre ? Une chose : la Ninersisation des esprits.

Bon, il va être temps d'expliquer un peu ce que j'entends par là. Le retour au bon vieux football des années 50. Three yards and a cloud of dust. Maîtriser le ballon, courir avec pour gagner du temps, préserver sa défense qui est en général assez solide pour tenir en respect l'adversaire, surtout lorsque celui-ci entre en mode panique. Parce que cela passe par le fait de prendre le score, bien entendu.

Pourquoi attribuer ça aux Niners et à Harbaugh West ? Parce que c'est de là que tout est parti, à compter de la saison passée. Harbaugh est arrivé avec ses principes de jeu, ceux qu'il avait à Stanford, où il pouvait compter sur un quarterback de très haut niveau universitaire en la personne d'Andrew Luck, mais aussi une grosse défense, et des sets offensifs qui employaient souvent trois TE, pour tenter d'établir la passe par la course. Le diagnostic de Harbaugh en arrivant non loin de Palo Alto ? Qu'il n'avait plus le quarterback pour établir la passe, et qu'il avait une très grosse défense à sa disposition. Sa solution ? Du power rush à la papa, et de temps en temps une passe en play action. Et ça a bien marché, envoyant San Francisco en finale de la NFC. Les Giants nous ont heureusement sauvés d'une consécration rapide de cette façon de jouer.

Pourquoi la Ninersisation ? Parce qu'on constate aujourd'hui que de plus en plus d'équipes cherchent à s'adonner à ce genre de méthode. Regardez les Vikings. Les Seahawks. Deux équipes qui ont fait le même diagnostic que Harbaugh : des défenses capables de mettre une grosse pression sur les linemen adverses, et peu de talent en attaque hormis au poste de coureur. Hé, les enfants, et si on la jouait comme les Niners ? La NFL est une copycat league, on imite ce qui semble fonctionner... Seulement voilà, pour imiter les Packers de 2010-2011, il faut un paquet de talent que ces équipes n'ont pas, au poste de QB comme à ceux de receveurs.

Et ça va plus loin que ça, encore. Des équipes comme Oakland, comme les Jets, comme Chicago (avec plus de talent en attaque que les autres), comme les Browns aussi, tiens, ont professé leur souhait de se lancer dans le power rush. Avec une belle absence de succès, mais bon, l'important n'est pas là, l'important est dans la mentalité générale du truc. Laissons nous aller à la facilité.

Pourquoi la facilité ? Est-ce une nouvelle démonstration de dandysme de Verchain, ce pauvre bougre qui aime les scores de basket sur des terrains de football ? Peut-être... Mais non... C'est bel et bien une réalité.

Que fait Houston depuis des années ? Du power rush, avec simplement plus de talent en attaque, ce qui rend la play-action ou la passe surprise sur second down plus spectaculaire à voir.

Que fait Atlanta depuis quelques semaines ? Du power rush, avec là aussi beaucoup plus de talent offensif que chez les Niners... Quand tu as des receveurs comme White, Jones et Gonzalez, tu pourrais te permettre de tenter plus de choses... Les Falcons l'ont fait contre une opposition assez faible en début de saison. Et sont revenus au bon vieux système depuis qu'ils ont éprouvé quelques difficultés.

Mon explication première tient au fait d'un abaissement généralisé du niveau des lignes offensives. Regardez la ligne offensive des Niners. On la vante souvent pour la qualité de son jeu. Sur la course, bien sur, rien à dire. Mais en protection de passe ? Il n'y a plus personne, circulez, faut pas rester là. La grosse limite des Niners, des Vikings, des Seahawks, c'est quand ils doivent jouer pour remonter le score. Quand la défense s'enraye un peu, ou que l'équipe adverse parvient à correctement contrer le power rush.

Il est beaucoup plus facile de mettre en place un système de jeu au sol performant qu'un système de passes performant. La preuve ? Jetez un œil au football universitaire... Les équipes qui ont le plus de mal à recruter des jeunes joueurs sont les académies militaires. Pas évident pour un jeune joueur de vrai talent d'aller s'engager non seulement à jouer pour 4 ans dans une équipe, mais aussi et surtout à servir son pays pour des années alors qu'ils pourraient gagner des millions en allant évoluer dans les football factories de la SEC ou de la Pac12. Et que font ces académies militaires ? Elles jouent un jeu qui nécessite moins de talent offensif : de l'option ou du power rush, on conserve le ballon au sol et on essaie d'avancer comme ça. Dans tout un tas de lycées, on joue l'option, la wishbone ou la flexbone. Là où le talent est le plus limité, on simplifie l'attaque à outrance en faisant le plus facile. Des gros devant qui poussent (et croyez moi, il est toujours plus facile d'avancer sur une lineman défensif que d'essayer de le contenir, parce que c'est vous qui avez la décision quand vous avancez, vous savez où vous voulez aller), et des mecs qui courent.

Beaucoup de mots pour un constat cruel : la Ninersisation des esprits est bel et bien présente. Et c'est un drame. Parce que les matchs deviennent chiantissimes à regarder. En plus de mon manque de temps lié à mes activités professionnelles, c'est l'une des raisons qui fait que de plus en plus, je m'amuse beaucoup plus à voir les universitaires qu'à voir les pros... Beaucoup plus... Alors, bien sur, si vous soutenez les équipes citées dans cet éditorial, vous allez sans doute penser que je raconte n'importe quoi comme souvent. Sinon, relisez un peu, réfléchissez un peu à mes arguments... Ce n'est qu'un avis personnel, bien sur... Mais c'est selon moi un des grands périls pour le football professionnel d'aujourd'hui...

Mais bon, j'ai quand même vu un peu de football cette semaine, alors, allons-y pour la suite.


Quick Takes :

Retour sur les quelques points qui ont attiré mon attention ce weekend.

  • Pour qu'on ne m'accuse pas de racisme anti-ours, commençons ces quelques takes par le cas des Bears de Chicago. Bon, la défense y est allée de son habituel TD en retour d'interception, cette fois par l'intermédiaire du leader de l'unité, Brian Urlacher. Cela nous donne donc un total de 7 en huit matchs. Et sur la rencontre contre Tennessee, les Bears ont forcé 5 pertes de balle au total, avec 4 fumbles forcés par Charles Tillman, le corner. Le tout pour une unité défensive extrêmement solide également au sol, qui n'aura accordé une moyenne de 3.8 yards par course si l'on excepte le big play de 80 yards en fin de rencontre de Chris Johnson, alors que l'issue du match était déjà entendue.

  • Tillman est donc un candidat sérieux au titre de Défenseur de l'Année, mais il devra pour cela passer devant JJ Watt qui continue à démolir les lignes offensives adverses, un truc qu'un DE de 3-4 ne fait pas d'habitude. Le joueur de Houston vient de se positionner dans l'histoire en étant le 11° à recueillir au moins 10 sacks et 10 passes défendues sur une saison, et il reste encore 8 matchs à jouer pour la défense des Texans. Un Watt qui va justement croiser la route des Bears la semaine prochaine, dites donc...

  • Mais l'attaque de Chicago fonctionne plutôt bien en ce moment également, notamment la liaison entre Cutler et Marshall, déjà vue du côté de Denver il y a quelques années. Trois TD pour Cutty, tous lancés à Marshall. J'en viens à croire que Chicago donne une impression de rouleur compresseur en ce moment...




  • Parce que dans la NFC, même si elle semble très fournie en équipes de qualité ou supposées telles, les équipes qui mènent la danse laissent une impression mitigée. C'est encore pire dans l'AFC, me direz-vous, mais quand je vois les Falcons ce dimanche, qui ont toutes les peines du monde à disposer des Cowboys, je me dis qu'il va donc falloir se méfier des Bears. Vraiment. Parce que Dallas nous a encore servi du Dallas ce dimanche, notamment à travers des décisions de play calling pas toujours inspirées, mais également du fait de défaillances personnelles. Notamment celles d'Orlando Scandrick, le safety, qui réussit à se faire manger sur une conversion de troisième tentative par Jacquizz Rodgers, une petite feinte et puis s'en va... Puis de commettre une belle interférence de passe sur le même drive, qui finira par donner les point qui assurent définitivement la victoire des locaux. Là aussi sur une conversion de troisième down...

  • Parce que dans la NFC, les Giants semblent retomber dans leurs travers de la saison passée. Quelqu'un a vu le fantôme d'Eli Manning version playoffs 2011 ? Parce qu'avec un rating de 41, on est loin de l'Eli-te. Ou alors une élite à la Sanchez, en somme... Au sol, les Giants n'ont jamais su contrôler une attaque des Steelers qui prend forme sous la direction de Todd Haley (encore un bon coordinateur qui est minable en tant que head coach...). Une attaque au sol pourtant privée de Rashard Mendenhall, mais dans laquelle Isaac Redman a explosé les compteurs avec 147 yards et un TD, ridiculisant à lui tout seul la défense qui avait pourtant magnifiquement contenu l'attaque surpuissante au sol des Niners il y a peu de temps encore...

  • Les Steelers, pourtant, on failli se tirer une balle dans le pied avec le circus play de la semaine. Un peu plus de 10 '30 à jouer. Balle sur les 4 yards des Giants, qui comptent trois points d'avance. L'unité de field goal des Steelers sur le terrain. Fake ! Gag ! Shaun Suisham essaie de courir et se fait tacler pour finalement perdre 1 yard, turnover on downs... Tsss... Malgré cela, et grâce à Redman, Pittsburgh a emporté la décision et semble se replacer comme de vrais favoris de l'AFC North, bien qu'ayant encore du retard sur les Ravens.

  • Parce que les Ravens sont peut-être l'équipe à 6-2 la moins crédible de l'histoire du football. Quelle purge permanente que cette attaque qui n'a pas su collecter un first down pendant une trentaine de minutes après avoir pris un avantage au score de 14 points, laissant même les Browns revenir au score et les dépasser sur le cinquième field goal de Phil Dawson. On se disait qu'avec la perte de Ray Lewis, la défense allait poser problème à Baltimore... à ce que j'en dis, c'est surtout leur attaque qui leur pose des problèmes en ce moment...

  • Finalement, la route du titre en NFC ne passera peut-être pas par Chicago, mais une nouvelle fois par Green Bay. Parce que si Aaron Rodgers a pris de la pression, qu'il a du forcer pas mal de passes notamment, il a tout de même trouvé le moyen de lancer pour 4 TD, dont deux pour Randall Cobb qui explose cette saison, en devenant quasiment l'option numéro 1 de Rodgers, qui en est, tiens, en passant, déjà à 25 TD cette saison... Ce que ne fait pas JerMichael Finley comme on en a donc déjà parlé la semaine passée. Remarquez, l'autre TE du Pack, Tom Crabtree, dont c'était l'anniversaire ce dimanche, et qui a profité du truc pour souffler une bougie en forme de TD longue distance (72 yards)...

  • Deux joueurs qui n'iront peut-être pas en playoffs dans cette même NFC ont en tout cas ébloui l'auditoire et affolé les compteurs cette semaine. Mikell Leshoure de Detroit semble bien finalement être celui qu'on nous avait annoncé à sa sortie d'Illinois, enregistrant 3TD contre la pitoyable équipe des Jaguars. Mais la lessiveuse à images retiendra plutôt la nouvelle explosion offensive de Doug Martin, le coureur des Buccaneers. Une semaine après avoir été déjà impressionnant à Minneapolis, le coureur californien des floridiens, sorti de Boise State (One Bronco Nation Under God, on vous dit!!!), a démoli à coups de big plays la défense des Raiders. 251 yards au sol et 21 en réception, pour 4TD à la course. Certains pourront témoigner que j'attendais depuis le début de saison d'énormes choses de Martin... Verchain, ce visionnaire ! Et toujours modeste, avec ça, tiens...

  • Un autre coureur qui est beaucoup trop fragile pour pouvoir exprimer son talent, c'est Darren McFadden des Raiders. Qui vient encore de se blesser, et qui n'a jamais disputé plus de 13 matchs sur une saison. Il va être temps de regarder dans une autre direction, Oakland.

  • Et pas dans celle des Chiefs, remarquez, vous le savez sans doute déjà, mais la franchise de Kansas City n'a jamais mené à la marque cette saison...

  • Tiens, au passage, c'est un peu le souk autour de la situation contractuelle de Sean Payton. À l'issue de sa suspension d'un an, le coach des Saints pourrait éventuellement être libre de tout engagement, un free agent, en somme. Ou pas... En tout cas, je connais un certain Jerry J., propriétaire d'une franchise qui est celle qui vaut le plus de pognon en NFL, qui doit saliver salement à cette perspective. Farewell, Jason Garrett. De toute façon tu es roux, tu ne feras donc rien de bon dans ta vie...


Rookie Quarterbacks :

Robert Griffin 3 est de plus en plus la victime du play calling de Mike Shanahan, et des grosses limites d’une défense privée de Brian Orakpo. Certes, il a été un peu meilleur en termes de complétions que son opposant Cam Newton, mais la seule stat qui compte à la fin, c’est le nombre de victoires. Et il n’a pas été aidé non plus par l’arbitrage, qui s’est bien manqué sur le TD de DeAngelo Williams, alors qu’un coup de sifflet avait retenti bien avant que DeAngelo ne passe la ligne…




L’écart au score devenait un peu trop important, et la défense préventive empêche souvent la transformation de courtes passes en big plays. Et RG3 conserve en tout cas son sens du sacrifice, en se relevant toujours comme le ferait un boxeur qui n’aurait pour seule qualité que sa volonté. Pourvu que ça dure…


Et RG3 était là aussi pour le retour sur scène de Madame Sarfati...

Je ne sais pas l'impact qu'aura ce match sur l'élection de cette nuit aux USA, puisque c'était la grosse fête dimanche soir dans le QG des Républicains (une grosse fête républicaine, c'est avec du touche-pipi qui respecte les grands principes de l'abstinence avant le mariage ? Quoique, quand je vois ces derniers jours les tronches des jeunes Républicaines, je pense que je choisirai l'abstinence aussi, tiens...) compte tenu de la fameuse Redskins' Rule qui veut que lorsque les Skins perdent à domicile le match précédant l'élection, c'est le parti qui n'est pas au pouvoir qui l'emporte, ce qui s'est vérifié 17 fois sur 18 (et pas à tous les coups, Casa, faut muscler tes sources, mon garçon), mais une chose est certaine, c'est que Mike Shanahan a hissé le drapeau blanc. Le Teflon Coach s'est ainsi permis cette déclaration à l'issue du match : « Maintenant, on va jouer pour voir qui pourra être dans notre effectif pour les années à venir, nous avons maintenant l'opportunité d'évaluer nos joueurs et de faire le point sur la situation'. Une belle démission collective en perspective...

Andrew Luck vient de faire un bien fou au football ce dimanche, en effaçant le nom de Cam Newton du livre des records des passeurs rookies. Parce que Cam Newton n’était pas un ‘passeur’ au sens propre du terme la saison passée. Contre une bien perméable défense de Miami, le fils d’Oliver Luck a en effet établi un nouveau record de yards à la passe sur un match, avec 433, soit 1 yard de plus que Newton la saison passée. Et avec 4 matchs à plus de 300 yards lancés, Luck est maintenant le seul quarterback rookie de l’histoire à avoir réussi une telle performance. Enfin, le seul avec Peyton Manning, que tout le monde semble avoir oublié du côté du Lucas Oil Stadium. Luck a un petit truc en plus. Il attaque la défense adverse comme Peyton l’attaquait parfois aussi quand il portait le même uniforme. Et je suis persuadé qu’aujourd’hui, Jim Irsay, le propriétaire de la franchise d’Indianapolis, a un foutu sourire en se disant qu’il a eu sacrément raison de choisir Luck comme tout premier choix de la draft d’avril…


Amazing Passing Numbers

Le suivi statistique des passeurs favoris de Verchain (oui, il y a même Brady, mais je ne suis pas fan...) se trouve dorénavant ici.

Pitre Of The Week : Josh Freeman, Quarterback, Tampa Bay Buccaneers.

Score à 35-32 pour les Buccaneers. Un peu plus de trois minutes à jouer. Ballon sur les 19 yards des Bucs. Flag. Delay of game, offense number 5. 5 yards penalty, repeat third down. Huddle, set… Flag ! Delay of game, offense number 5. 5 yards penalty, repeat third down… Wait, what ? Deux pénalités pour dépassement de l’horloge A LA SUITE ??? Heureusement que ce n’étaient que les Raiders en face, pour offrir ainsi 10 yards gratuits pour la pénalité la plus ridicule qui soit, le fait de laisser expirer l’horloge. Simplement une chose qui ne doit pas arriver. Freeman a décidément encore beaucoup de chemin à faire avant d’être considéré comme un QB de NFL à part entière…



The Rush To April’s Draft :

Nos deux équipes de tête ne s’essoufflent pas depuis qu’elles ont repris cette position de leader de notre championnat à l’envers à Cleveland, qui n’est décidément pas au top en ce moment et qui aurait très bien pu commettre un vrai faux pas contre une équipe de Baltimore pourtant très loin au classement mais qui évolue en ce moment comme une équipe qui pourrait prétendre à chatouiller les premières places du classement inversé s’ils n’avaient pas déjà abandonné tout espoir de le faire… Derrière notre magnifique duo, au sommet de son art, on retrouve nos habituelles valeurs sures. Et ce même si Carolina s’est effondré à Washington, une autre équipe qui n’est pas loin de revenir sur les talons de ces mêmes Panthers après leur belle démonstration de dimanche. Oakland assure le boulot, sans forcément être très impressionnant cette saison. New Orleans demeure à portée.

Le classement :

Jacksonville (1-7)
Kansas City (1-7)
Carolina Panthers (2-6)
Cleveland (2-7)
Oakland Raiders (3-5)

Stay tuned.

COACHING POINT

Coming soon. Maybe.



MIAMI DOLPHINS REPORT



Overall :

C’était un bon match. Un putain de bon match à regarder pour le spectateur lambda. Pour le gars qui aime le football. Pas d’enjeu énorme, hormis le fait que ce match était le seul dimanche soir à opposer deux équipes au record positif. C’était un bon match. Avec par exemple un seul punt pendant toute la première mi-temps. Sauf que c’était le genre de match qui fait mal au fion à la fin, du fait de Dolphins incapables de stopper l’action quand il le fallait, et de véritables fautes professionnelles de la part de certains.
Et puis, ce manque de chance, je vous jure… Il a fallu que le match du retour parmi les vivants du coach Chuck Pagano pour discourir dans les vestiaires, parler de sa vision à ses joueurs pour leur donner un surplus de motivation tombe justement ce dimanche. Pas de bol…

Player of the Week : Ryan T. Quarterback ? Quarterback !

Et s’il était temps d’aller à Canossa ? Je me pose de plus en plus la question. Et si vous vous demandez de quoi je veux parler, rappelez-vous de Bismarck… Oui, j’ai comme l’impression que je vais finir par céder et arrêter de remettre en cause régulièrement la sélection de Tannehill avec le choix numéro 8 de la draft d’avril dernier. Je n’en suis pas encore à crier à la résurrection de Dan Marino (parce que, oui, jeunes, j’ai vu jouer Dan Marino, moi…), mais je vois, petit à petit, quelques signes intéressants qui pourraient laisser à penser que Ryan T a les moyens de devenir un bon petit quarterback. Je ne pense pas le voir devenir un vrai QB d’élite, un Brady (take this, Pouncey) ou un Manning… Non, juste un QB du ‘top 10’ de sa génération, pendant le temps qu’il jouera… Des mecs comme Schaub, comme Flacco… Qui sont bons, mais pas exceptionnels. Des mecs qui t’évitent de perdre des matchs, souvent, qui sortent une grosse performance, parfois, et qui se loupent dans les grandes largeurs, parfois également…



Sur ce match, Ryan T. n’a pas été exceptionnel. Il a été solide, avec 290 yards et 1TD, et une nouvelle fois sans lancer d’interception, malgré la grosse pression appliquée par les Colts qui l’aura forcé à se débarrasser un peu du ballon parfois. Suffisamment pour mettre fin à des drives… Comme lorsque les Colts menaient 20-17. Ryan T complète deux belles passes de suite, avant de lancer un peu n’importe comment les trois passes suivantes, forçant Miami à se contenter d’un field goal de Dan Carpenter. Alors qu’on pouvait espérer beaucoup en voyant le début de drive…



Ryan T. aura franchi le prochain niveau quand il sera capable de gérer un peu mieux les tous derniers instants d’une rencontre, quand il faut faire opérer la magie, le petit truc en plus qu’ont les vrais grands. Ça m’évitera sans doute de déprimer salement devant ma télé lors des deux dernières minutes d’un match que les Dolphins auraient pu gagner… S’il avait fait quelques big plays… Comme ceux que Luck a réussi, lui…


Positives :


Reggie Bush retrouve l’endzone… Ce qui n’était plus arrivé depuis le match à Cincinnati, soit deux rencontres sans scorer. Bon, niveau yards, ce n’est pas encore le top, et le partage des courses avec Daniel Thomas ne fait rien pour améliorer cela, mais ça demeure solide à défaut d’être spectaculaire. Et quand ça se termine avec six points, c’est déjà pas mal. Surtout à l'issue d'une action comme celle-là où il multiplie les appuis.




Cameron Wake est de retour, et on le voit bien depuis plusieurs semaines. Le defensive end des Dolphins en est en effet à son cinquième match de suite avec au moins un sack. Le voilà à 8.5 sur la saison avec 8 matchs joués. Oui, je sais, je galère un peu pour trouver des points positifs, cette semaine.



Negatives :



The offensive line stinks !

Deux sacks, ça peut encore aller. Mais entraîner la résurrection de Dwight Freeney, bel exemple, Jake Long… Eh oui, mangé totalement, notre left tackle de classe nationale. Mangé au point d’avoir recours à tous les bons vieux artifices pour tenter de bloquer l’adversaire, au moment où il ne le faut surtout pas… Comme sur la dernière possession des Dolphins, où Tannehill prend la pression et Mike Pouncey fait semblant de mettre au jeu… Sur la même série, 4th and 15 grâce à Pouncey et aux autres qui ont merveilleusement joué le rôle de tourniquets de métro… Et holding penalty de l’ami Jake Long… déclinée par les Colts puisque, après tout, il manquait un petit yard à Daniel Thomas pour atteindre le first down de toute façon… Atroce.



Defense, anyone ?

Torchée, la meilleure défense de la Ligue sur troisième tentative. 13/19 en conversions pour les Colts d’Andrew Luck contre Miami. Avec des absences en couverture et des limites physiques dans la secondary, qui empêchent par exemple ainsi que l’un des défenseurs ne touche, simplement, le ballon pour empêcher TY Hilton (ce traître à la cause, élevé sur la huitième rue, à Miami, à Florida International University, là où les cheerleaders sont aussi bonnes que l’équipe est mauvaise). Un ballon tout de même lancé dans une double couverture. Sauf que ce foutu ballon passe par un trou de souris, c’est bel et bien qu’il y a un problème, docteur… Et c’est sans rappeler le dernier play des Colts, celui qui met un terme final au bazar, qui prive les Dolphins d’une dernière seconde d’espoir. Tout le monde sait bien à ce moment là que les Colts vont tenter de courir avec le ballon. Et ce sont 19 foutus yards que parcourt Vick Ballard… Pitres…


Oncle Fétide envisage de se faire diagnostiquer des hémorroïdes, pour
voir si ça donne un surcroît de motivation à ses joueurs...


CASA'S CORNER


Mid-season thoughts on the Patriots and the NFL

  • Lorsque que la décision fut prise de repousser la date limite des transferts de deux semaines, de la semaine 6 à la semaine 8, la NFL espérait très certainement plus d’activité que ce qui a été observé mardi dernier. Outre Mike Thomas, obscur joueur destiné à jouer receveur numéro 4 chez Détroit, la seule transaction fut celle d’Aqib Talib et d'un 7th round pick de Tampa Bay vers New England pour un 4th.

  • J’ai déjà couvert cette décision en longueur sur Twitter la semaine dernière mais j’ai eu maintenant quelques jours de réflexion pour pouvoir coucher correctement sur papier mes impressions. J’aime beaucoup l’agressivité de Bellichick qui pour une fois n’a pas eu peur de reconnaître les faiblesses criantes de la secondary et de prendre un risque pour combler ces lacunes. Si les défaillances de la défense empêchent les Patriots de conquérir un nouveau Lombardi, il ne sera pas possible de critiquer la passivité du coaching staff. Talib est incontestablement un risque – bien que financièrement les Patriots ne s’engagent qu’à hauteur de 800 000 dollars.

C’est le type de joueur capable à lui tout seul de faire dérailler un vestiaire entier. Conscient de cette éventualité, l’organisation a surement été rassurée par le fait que cette transaction est essentiellement une « location » pour le reste de la saison. Ce qui nous amène au prix. Un choix de quatrième tour est beaucoup trop cher payé pour un joueur dont Tampa Bay se serait débarrassé quoiqu’il arrive à la fin de la saison – a fortiori si cette sélection est utilisée sur un joueur du calibre d’Aaron Hernandez par exemple.

Aqib Talib aura t-il un impact positif sur cette équipe ? Difficile d’évaluer cela alors qu’il n’a pas encore le droit de pénétrer dans les locaux de l’équipe – conséquence d’une suspension antérieure qu’il purge jusqu’à dimanche soir. Les Patriots sont familiers de ce type de décisions et connaissent donc leurs chances de succès ; c’est un pari. Parfois couronné de succès (voir Dillon, Correy ou Moss, Randy), parfois un échec total (voir Johnson, Chad ou Haynesworth, Albert). Basé strictement sur son talent, Talib est de très loin le meilleur corner de l’équipe. Si il pouvait seulement réaliser que New England est probablement sa dernière chance de remettre sa carrière sur de bons rails, le jeu en vaut probablement la chandelle. Par ailleurs, il n’aura pas besoin de jouer au niveau de Revis ou Asomugha période Oakland. New England a simplement besoin d’un joueur capable de couvrir un receveur #1 à peu près correctement. Et c’est l’ensemble de la défense qui s’en trouvera améliorée.

Wait & See.

  • Vous en saurez certainement plus lorsque Verchain et moi-même jouerons au petit jeu des pronostics plus tard cette semaine mais plus je regarde l’état de la conférence plus je persiste à penser que le représentant de l’AFC sera le vainqueur de la confrontation entre les Patriots et les Broncos. Peyton Manning semble avoir retrouver son niveau d’antan et la défense de Denver est capable de survivre à un jour sans de #18. En regardant ces deux équipes jouer, on sent un certain sens de contrôle presque total dans les moments importants. Ce n’est pas toujours parfait, loin de là, mais Brady et Manning connaissent ce genre de situation, à la différence de Matt Schaub et des Texans.

J’ai fait mes petits calculs et il est très improbable que ces deux équipes se retrouvent en finale de conférence mais que ce soit en wild-card ou en divisonal round, ce match décidera du sort de la conférence. Et je donne vainqueur l’équipe qui obtiendra l’avantage du terrain. Call this one a hunch.

  • Stats can be deceiving part #827. Andrew Luck est à l’heure actuelle le 25e quarterback en terme de QB rating. Derrière Flacco, Romo, Ponder, Hasselbeck et tout juste devant Blaine Gabbert. Il s’affirme pourtant de semaines en semaines comme le meilleur joueur sélectionné à la dernière draft. Et de très, très loin. Quel plaisir de le voir jouer contre Miami dimanche dernier. Impassible dans la poche, ignorant le pass-rush pour se concentrer sur sa cible et capable de délivrer une passe parfaite en double coverage. Il a le calme et le sang-froid d’un joueur avec 10 ans d’expérience et une compréhension du jeu bien supérieur à ses pairs. And he’s got as many wins as Tom Brady and Peyton Manning by the way.

  • How fun are those Tampa Bay Buccaneers to watch exactly ? Cette équipe ressemble enfin à l’équipe que j’avais pris tant de plaisir à voir évoluer en 2010. Greg Schiano a réussit à recadrer cet effectif très jeune et à exploiter au maximum les capacités de chacun. Aucune équipe n’a marqué plus de points que les Bucs’ au cours des trois dernières semaines. Josh Freeman a visiblement mis ses déboires de la saison passée de côté, manifestement transformée par les arrivées de Vincent Jackson et Carl Nicks – qui manquera malheureusement le reste de la saison. Cela apporte du crédit à la politique mise en place le General Manager, Mark Dominik, qui semble aussi avoir touché le gros lot à la dernière draft avec Mark Barron et Doug Martin. Le running-back de Boise State a explosé ces dernières semaines et est la principale raison de la résurgence des Buccaneers ces derniers temps.

  • Je ne regarde pas le football universitaire chaque semaine, au grand désespoir de Verchain, mais je ne dis jamais non à un bon match. Je me suis donc mis devant #1 Alabama at #2 LSU samedi soir et je n’ai pas été déçu de mon choix. Une bataille physique de tous les instants, sans jamais que le match ne tourne à une bataille de FGs soporifique. Il est difficile de ne pas être déçu pour les Tigers qui ont merveilleusement rendu la réplique au Tide pendant près de 4 heures mais ce dernier drive d’A.J McCarron, pourtant en souffrance tout le match, était incroyable d’assurance. Et puis cette ambiance dans les travées de la Death Valley… Wow. Only in College Football. Note de Verchain : Oregon at USC was a GREAT GAME. The other one was a snoozefest for most of the time, except for that final drive...



NEXT WEEK (ON TV)

Colts at Jaguars ? Cool, j’ai une grosse journée au bureau vendredi, je vais donc pouvoir dormir un peu jeudi…

Dimanche, dans la série de matchs de 19 heures, on tiendra un œil sur la Redzone pour voir ce qu’il advient entre les Falcons et les Saints, les Lions et les Vikings pour la dernière place de la NFC North, pendant qu’on visionne dans les grandes largeurs le match des Dolphins qui recevront les Titans. C’est dans ce genre d’occasion que j’apprécie beaucoup plus le foot universitaire. Bah ouais, les cheerleaders font le déplacement chez les jeunes. Et un showdown entre les cheerbabes de Miami et les greluches aux prénoms à se la taper contre la faïence du Tennessee, ça aurait valu le détour, non mais.

Si vous êtes insomniaques, à 22 heures et quelques, il y aura Cowboys at Eagles… Ya pas à dire, les rediffusions de Benny Hill, tu peux pas test.

Sinon, la nuit est faite pour dormir (ou faire d’autres trucs aussi, bande de petits pervers, mais de jour, ce n’est pas sale non plus, pensez aux fleurs)… Mais là, on aura du match, donc on ne dormira pas beaucoup (ou entre 22 heures et quelques et 2 heures) : Texans at Bears, LE clash de la semaine.

Et puis, on pourra toujours récupérer les heures de sommeil perdues le lundi, où le Monday Night Foutage de Gueule nous proposera un Chiefs at Steelers…


CHEERLEADERS












C'est tout pour aujourd'hui, les enfants, alors...








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