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mardi 9 octobre 2012

Verchain's Takes - Week Five


VERCHAIN'S TAKES : WEEK FIVE

On va la faire rapide, cette semaine, j'ai eu peu de temps pour composer le truc, là, le chose...

Bon, le Verchain's Crush de la semaine, j'allais oublier... Les Takes de la semaine 5 vous sont donc présentées par : Johanna Lundback. Eh oui.





SCORES



STATS




STANDINGS





VERCHAIN’S TAKES

First Down : The Saints Go Marchin’ In.

And at the end of the day, Drew Brees had a record, a win and a smile on his face. Pour la première fois de la saison.

Le record, d'abord, pour évacuer le truc. Drew Brees vient de battre le record d'une légende du quarterbacking, Johnny Unitas, celui du nombre de matchs consécutifs avec un TD lancé au moins. La série est maintenant de 48 matchs de suite. Et ça s'est passé avec classe, un peu. En présence du fils de Unitas, en tout cas.

Il y avait une autre personne dans le public qui a peut-être inspiré les Saints, le coach suspendu Sean Payton, que les caméras de NBC n'ont pas manqué de nous montrer.

Parce que, par moments, les Saints n'ont pas manqué de nous rappeler les saisons passées en attaque, avec le retour de la relation entre Brees et Marques Colston, qui établit pour le coup un autre record, celui du nombre de réceptions de TD pour les Saints, en effaçant des tablettes Joe Horn.

Malheureusement, les Saints n'ont pas su mettre le match hors de portée avant les derniers instants. Il aura fallu que Jared Gaither soit trop orgueilleux pour quitter le terrain sur la dernière série des Chargers. Gaither était visiblement à bout, comme noté en direct par Cris Collinsworth, et n'a pas pu bloquer le pass rusher adverse, entraînant un strip sack, un ballon récupéré, et game over.

La défense des Saints est toujours aussi catastrophique, et hors de position sur pas mal d'actions. Les joueurs qui la composent ne semblent pas entrer dans le schéma de jeu assez strict de Steve Spagnuolo et le front four peine à chaque fois à apporter de la pression, exposant par conséquent la secondary.

Mais bon, les Saints ont enfin une victoire en poche. Et ça suffira à leur bonheur.

Second Down : Packers in Shambles.

Il y a une autre équipe qui compte deux victoires, dont une contre les Saints (et une autre contre les Seahawks qui est bizarrement comptabilisée dans la colonne des défaites par la NFL), et qui n'est pas au mieux en ce début de semaine.

Dans le WTF moment de la semaine, le kicker généralement puissant et adroit Sidney Crosby a manqué de 51 yards, et les Colts se sont imposés. Purement et simplement impensable, pour une équipe menée largement à la pause. Parce que les Packers avaient fait le boulot en première période.

Et soudainement, sans doute voyant leurs adversaires inspirés par le combat contre la maladie de leur coach Chuck Pagano, alors que leurs joueurs tombaient comme une série de baffes dans la tronche d'un petit branleur qui croise la route de Verchain (Benson, Raji et le TE Finley), tout a semblé s'enrayer. La ligne offensive, qui avait préservé Aaron Rodgers la semaine passée, est soudainement redevenue poreuse, laissant passer 5 sacks.

Et la défense n'a pas fait mieux, qui a autorisé le premier career day d'Andrew Luck (31/55, 362 yards, 2 TD), bien aidé sur le coup par Reggie Wayne qui sort lui aussi son career day (212 yards en 13 réceptions, avec le go ahead TD). Un comeback qui comptera sans doute dans la jeune carrière du first overall pick.

En attendant, nos copains des Packers ne vont pas bien du tout. Même Aaron Rodgers, mon Dieu personnel, semble à côté de ses godasses ailées par moments, en prenant énormément de temps pour se décider. Et si vous avez jeté un coup d'oeil au calendrier, vous avez vu que ce qui attend la semaine prochaine Green Bay, c'est une visite à Houston... Ou comment laisser une saison partir en miettes, en prospective...


Third Down : Defenseless Bills.

Oh my Rodgers... Pour la deuxième semaine de suite, les Bills et leur ligne défensive bien chère viennent de se faire démonter proprement et simplement...

Pourtant, les Bills ont presque eu quelques espoirs, avant qu'une interception de Ryan Fitzpatrick ne vienne ruiner lesdits espoirs, à 24-3.

Parce que la défense des Bills vient une nouvelle fois de se faire torcher proprement, transformant Alex Smith, le caretaker par excellence, en second coming of Joe Montana. Are you kidding me ? On va encore venir nous rebattre les oreilles avec cette performance d'Alex Smith.

Mais, hé, les gens, n'importe quel quarterback pro qui a le temps avant de lancer son ballon de dépoussiérer autour de lui, de se servir un café, d'allumer une clope et de faire un clin d'oeil à la cheerleader de son choix peut vous démolir une défense.

621 yards au total, et pas une once de pression sur Smith. Pas mieux contre la course que contre la passe.

Et si le premier coach viré cette saison était le coordinateur défensif Dave Wannstedt ?

Fourth Down : Random Takes.

  • Un lecteur belge (eh oui, il y en a) m’a reproché de ne pas parler suffisamment des Bears et de leur défense. Réparons donc cette injustice. Bon, il est vrai que je ne suis pas un fan du jeu de défense, mais je dois tout de même noter que, quand tu as Jay Cutler comme quarterback et que tu n'es pas foutu de coller plus de trois points à Jacksonville en trente minutes, tu dois bien te reposer sur autre chose. Cette autre chose, donc, c'est la défense en cover 2 comme on ne la joue quasiment plus que dans la NFC North (Minny aussi) et qui, si elle déplaît au leader de l'unité Brian Urlacher à ce qu'on raconte, produit de bons résultats pour peu qu'on ait le bon personnel... Et Chicago l'a. Saluons donc les performances de Lance Briggs et Charles Tillman. Le linebacker et le corner ont pour la deuxième semaine de suite retourné une interception pour six points. Chacun.

  • En parlant de Jacksonville, bel exemple de démission collective en deuxième mi-temps. Blaine Gabbert (4,3 yards par passe...), Maurice Jones-Drew (2,5 ypc)... Yikes...

  • So much pour la saison sans interception de Christian Ponder. Le QB de Minnesota a lancé ses deux premières interceptions de la saison contre les Titans. La différence avec l’an passé, c’est que les interceptions de Ponder ne suffisent plus pour faire la différence en la défaveur des Vikes, qui ont tout de même tranquillement démonté les Titans.

  • En parlant de Vikings, tiens, Harrison Smith n’a pas donné dans la charité chrétienne (drafted out of Notre Dame) en bousculant un arbitre ce dimanche. Prépare le chéquier, mon garçon.

  • Autre safety, Troy Polamalu est à nouveau blessé. Ça pue la fin de carrière pour Taz, et un mouvement en perspective dans la façon d'appréhender les Steelers. Finie, ou presque, l'équipe 'à vocation défensive'. C'est maintenant l'attaque qui va devoir les porter, les hommes de l'ami Omar Epps...

  • Welcome back, Rashard Mendenhall. Certes, je déteste toujours ce joueur pour ses déclarations totalement débiles de par le passé, mais il faut bien reconnaître que son retour sur le terrain permet aux Steelers des plus grandes variations dans le jeu. Et c'est peut-être l'élément manquant pour aller chatouiller les Ravens qu'on a connus plus inspirés que ce dernier dimanche.

  • En tout cas, les Steelers ont remporté la bataille de Pennsylvanie contre les Eagles, au pass rush étonnamment absent, chez lesquels Mike Vick a donc mis un terme à sa série de matchs sans perdre le ballon au bout d'un seul match, celui de dimanche dernier contre les Giants. Vick a lâché trois ballons, dont deux perdus, et il finira bien par se blesser un de ces jours. Et le type qui sera désigné pour lui succéder derrière la ligne sera tout aussi mal en point si l'atrocité qui tient lieu de ligne offensive reste en l'état.

  • Dans la série 'Nos arbitres titulaires ne sont pas meilleurs que les intérimaires', une décision arbitrale a senti très mauvais dimanche. Un fumble clair de Joe Flacco annulé pour je ne sais quelle raison, à portée raisonnable de la ligne.

  • Cam Newton. LOL. Catastrophique, une nouvelle fois, dans l'un des matchs bien pourris de la semaine, un match d'une tristesse sans nom. Pas de production, pas de yards, pas de TD, de l'indécision, 12/29... 'Nuff said... Paie ton phénomène, tiens...

  • Autre truc catastrophique, la ligne offensive des Cardinals, qui offre 9 sacks aux Rams, dans un match dont on aurait pu se passer facilement.



  • Ah, tiens, pour terminer de la même façon que nous avons commencé, donnez ce foutu machin qu'on appelle le MVP à JJ Watt, le DE des Texans (c'est pas comme si Tonton Verchain ne vous avait pas prévenus...). Ce garçon est tout simplement impossible à bloquer, que ce soit sur jeu de passe ou de course. Un monstre. Si les Texans en sont là, ils lui doivent beaucoup. Sancto Subito !  


RUNNING ITEMS

Quick rookie QBs update

Eh bien voilà… Down goes Bobby… Robert Griffin aura donc tenu quatre matchs et un morceau avant de se faire massacrer sur une course. Boum, donc. Commotion cérébrale. Shanny a même indiqué qu’une fois ramené sur la touche, RG3 ne savait plus rien du score ni du moment du match. Le hit que prend Griffin est clean et accidentel, ce n’est pas un coup de casque. Avant cela, il avait essayé de faire du Griffin habituel, mais en étant mieux contenu par les Falcons qu’il ne l’avait été par ses adversaires précédents. Pas de scores pour le QB, dont on annonce qu’il pourrait être rétabli pour la semaine prochaine.



Cela nous a toutefois donné l’occasion d’apercevoir un autre rookie venu à la relève de RG3, Kirk Cousins, issu de Michigan State et qui était, in my book, un bon petit QB universitaire sans autre prétention que de devenir une doublure chez les pros. Bref, il l’a jouée comme un rookie, lançant le TD de l’espoir d’un retour au score pour les Redskins, et deux interceptions qui auront fait briller une secondary des Falcons qu’on a connue mieux inspirée que sur le TD de Santana Moss…

On a parlé d’Andrew Luck un peu plus haut, on ne va pas en remettre. Mais finalement, plus je vois passer le truc, plus je me dis que, oui, comme je l’affirme depuis le début, Andrew Luck est bel et bien le meilleur QB de la promotion 2012.

Ryan Tannehill a droit à son petit spécial comme chaque semaine dans la partie suivante.

Russell Wilson demeure un caretaker sans grande prétention à long terme. 1 TD et 2 INT dont une retournée pour 6 points par l’inimitable Captain Munnerlyn (encore un membre de la Verchain Funny Names All Star Team, qu’il faudra bien vous dévoiler dans son entièreté un de ces jours). A part ça, 75% de passes complétées, peu de prise de risque… Mais bon, il était le meilleur QB sur le terrain, tiens…

Brandon Weeden pitrifie, comme souvent, même si ses Browns ont donné quelques minutes de bonheur à leurs fans en début de rencontre. Il lance même deux TD estampillés Big12 à son receveur Gordon, issu de Baylor. Mais il lance aussi deux interceptions de plus. Me fait un peu penser à Brett Favre, ce Weeden, par moments. Et c’est pas un compliment, ou pas tout à fait. Il prend des risques énormes parfois, et essaie de forcer le ballon, un peu comme s’il croyait qu’il pouvait faire entendre raison à une défense par la simple opération de son esprit. Et ça débouche forcément sur un paquet de frissons, et des interceptions…


Amazing Passing Numbers.

Pour espérer battre le record de yards en saison, 5476 yards par Drew Brees l'an passé, il faut lancer une moyenne de 342,25 yards par match. Pour le moment dans le concours, nous trouvons le seul et unique Drew Brees. Qui est donc pour le moment à un rythme supérieur à celui de l’an passé. Avec une tendance à 5504 yards pour le moment. Il est très loin devant Eli Manning.

Sack Me I’m Famous.

J’emploie à dessein le concept de ‘pires’ et de ‘meilleures’ lignes offensives uniquement dans une catégorie statistique : les sacks. Parce que la passe est l’avenir du football.

Rappelons à toute fin utile que l’an passé, ce sont les Rams qui ont dominé le bazar avec 55 sacks encaissés, alors que la ligne des Bills n’a laissé passer que 23 sacks sur Fitzy, ce qui ne l’a pas empêché de lancer un paquet d’interceptions…

Les deux pires lignes offensives sont :
  • Les Cardinals reprennent la tête du concours, après la démonstration subie aux mains des Rams jeudi dernier. Avec 23 sacks, ils sont sur un rythme à 74… Yikes.
  • Les linemen des Packers vont finir par me faire mourir Aaron Rodgers. Après 5 matchs, ils en sont à 21 sacks soit une projection à 67.
Les deux meilleures lignes offensives sont :
  • Les Bills, en sont maintenant à 5 sacks encaissés, soit en tendance 16. Même marque pour les Giants.
  • Les Texans sont toutefois en tête du classement... Avec trois sacks encaissés, soit moins de 10 en projection.

Pitre of the Week : Matt Cassel, QB, Kansas City Chiefs.



Et le public d'Arrowhead s'est mis à hurler de joie pour célébrer la sortie sur blessure de Matt Cassel contre les Ravens. Certes, c'est assez moyen comme attitude, mais ça montre bien à quel point les fans des Chiefs sont frustrés à mort par le niveau de jeu montré par Cassel sur ce début de saison. Et contre Baltimore, on a encore eu la totale. Trois turnovers sur une rencontre serrée, dont un snap foiré à un yard de la ligne des Ravens... Tssss... Le tout sur un match où Jamal Charles assurait le travail, produisant 140 yards contre une équipe autrefois réputée pour sa défense au sol...

Cassel en est maintenant à 13 pertes de balle cette année, et ne doit qu'au fait qu'il n'y ait que Brady Quinn et Ricky Stanzi sur le banc derrière lui d'être maintenu contre vents et marées en tant que titulaire...

A player I liked : Ahmad Bradshaw, RB, New York Giants.



Career game pour le coureur des Giants, qui était un peu porté disparu la semaine passée contre les Eagles. Bradshaw nous sort dont 200 yards au sol en 30 courses, deux TD. Le produit du calme démontré par Tom Coughlin et ses hommes de ne pas paniquer ni de balancer le ballon à tort et à travers lorsqu'ils étaient de manière quelque peu surprenante menés au score par les Browns.

Bradshaw sort une feuille très propre, mais également avec tout le registre du coureur moderne, alternant des courses sur des situations de power rush (avec le FB en lead) et d'autres qui reposent plus sur l'explosivité que sur la puissance pure, avec la capacité à faire son changement de trajectoire au moment voulu, dans l'espace. Good game.


The Rush To April’s Draft :

Et finalement, New Orleans lâche du lest. On l’attendait depuis longtemps, les Saints n’ont pas suffisamment de talent pour prétendre aller loin dans ce classement. Indianapolis aussi perd quelques rangs après un match contre des Packers qui paraissent parfois donner des signes d’excellence quant à leur position future dans ce classement. Bien menés par Matt Cassel, les Chiefs de KC se rapprochent petit à petit. Oakland a perdu un peu de terrain en étant exempté de cette journée. Tennessee et Carolina s’accrochent férocement à une bonne place. Mais heureusement, Jacksonville démontre semaine après semaine qu’elle sera la candidate la plus sérieuse pour nos éternels leaders de Cleveland.

Le classement :
  1. Cleveland (0-5)
  2. Jacksonville (1-4)
  3. Kansas City (1-4)
  4. Carolina Panthers (1-4)
  5. Tennessee Titans (1-4)
Stay tuned.


THE MIAMI DOLPHINS ARE A GREAT REASON TO :
BE HAPPY/BORED/DEPRESSED OR GO KILL YOURSELF...

Road win ! Enfin. Avec enfin quelques signes positifs. Si. Mais si. Des signes positifs, je vous dis…




Player of the Week : Reshad Jones, safety.

Tout arrive, ma bonne dame ! Verchain qui vient à retenir comme joueur de la semaine l’un des safeties des Dolphins. Envoyez la pluie de sauterelle, le déluge, la peste, faites sonner les trompettes !

Bon, si je nomme Jones comme POTW cette semaine, c’est tout simplement parce que c’est le gars qui s’est trouvé sur la trajectoire de la passe d’Andy Dalton interceptée pour mettre de facto fin au suspense, au match, et au sale goût qui montait dans ma bouche, celui du souvenir des deux défaites précédentes en prolongation… Je me disais que si les Bengals recollaient au score, c’était foutu de la maison foutu… Heureusement, Jones était là.

Positives :


Et Rantanplan finit toujours par gagner à la fin...

Well, le mari de Lauren Tannehill sort enfin un match propre. C’est pas spectaculaire, et il n’y a pas de quoi se lever la nuit (c’est pour ça que j’apprécie particulièrement que les Dolphins jouent en début de soirée, ça me permet de me coucher tôt, souvent en m’endormant devant le match proposé par ESPN America à 22h30…), mais au moins, Ryan T ne nous aura pas coûté la victoire cette semaine. Mieux que ça, il a même un peu contribué au scoring, sans inscrire le moindre TD, mais en complétant 3 de ses quatre passes tentées sur le drive du TD de Daniel Thomas, ou encore en trouvant Davon Bess dans la profondeur pour près de 30 yards avant la course victorieuse de Reggie Bush. Pas de TD, mais surtout pas d’interception ou de perte de balle… 223 yards à 17/26. Solide. Et c’est déjà beaucoup.

Miami a une défense. For Real. Le front seven des Dolphins est le maillon fort de l’unité (même s’il ne faut pas oublier que le corner Sean Smith a forcé un fumble sur le receveur des Bengals qui s’appelle Binns. La doublette Green-Binns, elle doit être crainte dans toutes les cantines scolaires…) une fois encore. Trois sacks, un jeu de course des Bengals bien neutralisé, beucoup de pression sur Andy Dalton, qui est de plus en plus roux… Certes, Miami a été dominé en total de yards encaissés, mais a une bien meilleure moyenne sur le yardage moyen par la passe que les Bengals. Et ça compte. Mention spéciale à Randy Starks pour son interception, qui a du lui remonter le moral, lui qui me semblait au bord de la dépression après le fameux timeout ‘icing the kicker’ d’Oncle Fétide il y a deux semaines face aux Jets…



Bel effort de la ligne offensive, aussi, tiens… Pas dans tous les domaines, comme nous le verrons un peu plus tard, mais au moins, contre une équipe qui empilait les sacks depuis le début de la saison, la ligne a été globalement solide, n’autorisant que deux sacks et quelques légères pressions sur Ryan T (qui a été assez mobile pour s’en débarrasser la plupart du temps). Bon, certes, un sack sur la première tentative de passe de la journée, on a trouvé mieux comme début de rencontre, mais bon…



Negatives :

Dan Freakin’ Carpenter !!! Et encore un field goal manqué. Un de plus. C’est une litanie à la Cundiff, ça en devient insupportable. Si Dan Carpenter, qui est – rappelons-le – le kicker le plus adroit en carrière de l’histoire des Dolphins, avait réussi tous ses field goals, Miami en serait aujourd’hui à 4-1. Tous seuls en tête de l’AFC East, mes Dolphins. Putain de pitre… D'autant que le field goal manqué aurait donné 14 points d'avance aux Dolphins, une fin de match plus tranquille, en somme. Et le fait que Mike Nugent, en face, ait manqué son premier field goal de la saison n'est pas une excuse.

Jorvorskie, please… Ma nouvelle idole du moment a alterné le bon et le franchement dégueu sur la rencontre. T’as pas le droit de lâcher un fumble à 10 yards de la ligne adverse quand ton équipe est menée. T’as pas le droit tout court, d’ailleurs. Non mais.



Quelques difficultés dans le jeu de course. Certes, il y a les deux TD au sol par Thomas et Bush, mais la moyenne de yards au sol laisse songeur pour une équipe qui veut protéger son QB rookie en donnant la priorité au jeu de course. 1.9 ypc ? Are you freakin' kidding me ?



Oncle Fétide n’a même pas eu l’occasion d’appeler un temps mort à la con en prolongation cette semaine. Mais il est heureux tout de même et ça, ça n’a pas de prix.




CASA’S CORNER



Cinq semaines déjà dans cette saison 2012 et les Patriots sont de retour à un niveau auquel nous sommes depuis de très nombreuses années habitués, un record positif. Deux semaines déjà depuis que l’équipe de Bill Belichick a eu la mauvaise surprise de se réveiller avec deux défaites consécutives et les choses semblent être revenues à la normale.

Cette équipe, pourtant, n’a que très peu de choses en commun avec celle qui était arrivée jusqu’à Indianapolis en février dernier et possède en son sein un très grand nombre de jeunes joueurs, peu habitués aux joutes glacées de janvier. Il est possible que New England connaisse encore un ou deux matchs « sans » mais le sentiment est que cette équipe ne fait que monter en puissance au fil des semaines. Et c’est bon signe, tant les Patriots ont eu tendance ces dernières saisons à culminer trop tôt dans la saison.

What you should know.

5 point stance :

[*] The Patriots now have an effective running game.

A la question rhétorique que je m’étais posée il y a quelques semaines, je peux maintenant répondre par l’affirmative : oui, les Patriots vont cette année être capable de faire du jeu de course une arme à part entière de leur attaque. Et c’est une perspective qui a de quoi effrayer l’ensemble des franchises de la NFL.

Je ne pense pas qu’en terme de statistiques, cette équipe sera capable d’égaler celle de 2007, l’année de tous les records. Pourtant, je suis convaincu que cette attaque est en tout en point meilleure que celle de la saison « presque » parfaite. Et ce n’est même pas aussi contradictoire que ça en a l’air.

Pour la première depuis 1978, les Patriots ont aligné deux performances à plus de 200 yards au sol de manière consécutive. Et cela sans nécessairement avoir un featured back sur lequel les défenses adverses peuvent dévouer l’ensemble de leur attention. Le jeu de course des Patriots cette année est plus complexe et n’abandonne pas totalement l’idée du running back by committee chère à Bill Belichick. Ridley (2nd year) semble être le leader de ce groupe extrêmement jeune mais Woodhead (5th year) reste incroyablement précieux en troisième down, convertissant notamment un 3&17 en première mi-temps, Bolden (1st year, UDFA) est pour le moment une agréable surprise tandis que Shane Veereen (2nd year) semble enfin être débarrassé des blessures ayant gâchées sa saison rookie et fait doucement son retour au sein de l’effectif.

Grâce à l’émergence inattendue de cette nouvelle arme, la cuvée 2012 tient même pour l’instant tête à la cuvée 2007 lorsque l’on se met à comparer les chiffres.


Source : ESPN Boston.com

En plus d’être incroyablement plus équilibrée, cette attaque opère cette année à une vitesse quasi-inédite au niveau professionnelle.

[*] The no-huddle offense just got even better.

Comme je le fais presque chaque semaine maintenant, je dois une nouvelle tirer mon chapeau à Greg Bedard, journaliste au Boston Globe. Il analyse aujourd’hui de manière exhaustive et très documentée l’évolution de l’attaque en no-huddle de New England. Si vous avez le temps, vous pouvez sauter ce qui va suivre et vous jeter directement sur son analyse, qui est un pur régal.

Résumé rapidement pour vous, fan pressé et/ ou fâché avec la langue de Shakespeare, on obtient à peu près cela. Les Patriots ont joué 89 snaps, ce qui est un record pour un match décidé durant le temps réglementaire depuis les 94 joués dans une défaite à Pittsburgh en… 1989. Ajoutez à cela 35 first down, record de la franchise et 8ème performance de l’histoire et vous comprendrez rapidement pourquoi la défense des Broncos est apparue totalement dépassée pendant trois quart temps.

Quatre des cinq séries ayant débouchées sur des points ont été jouées en no-huddle. La cinquième, consécutive à un fumble de Denver, fut réglée en un seul play, un touchdown de Stevan Ridley sur une course de 8 yards. Les quatre autres séries totalisèrent 58 plays, dont 41 en no-huddle pour 337 yards et 24 points en à peine de 20 minutes.

En utilisant pour l’essentiel un seul mot pour appeler ses plays, contenant à lui seul l’ensemble des informations nécessaires aux joueurs offensifs (formation, pass or run, shifts, blocking scheme, snap count), New England s’est livré à un véritable travail d’orfèvre, un nouveau chef d’œuvre orchestré de main de maitre par Brady.

Et en dépit du fait que l’attaque ait jouée à une vitesse insensée, le temps de possession fut largement dominé, 36 minutes à 24.

You’ve all been warned.

[*] This team needs to close-out games.

C’est un problème récurent pour les Patriots depuis quelques années. L’équipe est incapable de porter le coup fatal à un adversaire à genou, de défendre un léger avantage dans le dernier quart temps. Ce fut notamment le cas deux fois contre les Giatns sur la plus grand scène qui soit, le Super Bowl, ou beaucoup plus récemment contre les Ravens en troisième semaine.

Mais plus grave encore, les joueurs semblent maintenant incapables de défendre un avantage bien plus conséquent. Menant 31-7 dans les dernières minutes du troisième quart temps, New England semblait avoir définitivement éliminé toute possibilité pour Denver de se remettre dans le match. Les Broncos sont revenus pourtant à 10 points et sans deux erreurs de Willis McGahee (un drop en 4&1 et un fumble sur la série suivante) ou le fumble de Demaryius Thomas sur le drive inaugural, le résultat aurait pu être tout autre.

Plusieurs éléments d’explications à cela.

Premièrement, Peyton Manning s’est fait une spécialité de remonter des déficits importants contre les Patriots. Tout le monde se souvient bien sur de l’AFC Championship de 2006. Mais prenons deux exemples beaucoup plus récents, à savoir les deux dernières rencontres en #12 et #18. En 2008, Manning mène les Colts à la victoire après avoir été mené 31-14 dans le quatrième quart temps. En 2009, Manning se fait intercepter sur une série qui aurait pu donner la victoire aux Colts qui étaient pourtant mené… 31-7 dans le dernier quart temps également. Et puis, dimanche dernier donc.

Deuxièmement, cette équipe est très jeune et ces petits égarements font sans nul doute parti du processus d’apprentissage par lequel chaque joueur est obligé de passer. Et troisièmement, j’ai également tendance à mettre en cause le play-calling, dans ce qui est en train de devenir un reproche hebdomadaire. Trop conservateur, encore, dans les quinze dernière minutes (aucun point), avec cette impression récurrente que les Patriots jouent pour ne pas perdre plutôt que pour gagner puis par la suite franchement discutable avec une décision de Belichick de ne pas envoyer les équipes spéciales en 4&5 sur la ligne des 38 yards de Denver, qui récupéra le ballon.

Il faut à tout prix que New England élimine cette fâcheuse tendance de rendre beaucoup plus intéressants des matchs ne devant pas l’être sans quoi l’équipe pourrait, encore, en faire les frais.

[*] Could we please stop talking about the Wes Welker situation please ?

Va-t-on un jour cesser de faire de la saison de Wes Welker un sujet de discussion permanent ? Le receveur vient de terminer un 15ème match avec au moins 10 réceptions (seuls Jerry Rice et Marvin Harrison ont fait mieux), son troisième consécutif avec plus de 100 yards.

Depuis la polémique née de son temps de jeu réduit en ouverture contre Tennessee, Wes Welker totalise maintenant 33 réceptions et 470 yards en quatre matchs et vient même de signer son premier TD de la saison. Pourquoi alors parler une nouvelle fois d’une quelconque polémique autour de Wes Welker ?

Pour ses déclarations d’après-match ! Interrogé sur son sentiment après avoir totalisé 13 réceptions (comparés aux 3 qu’il a eu en ouverture contre les Titans), Welker a eu cette réponse : « Yeah it's kind of nice to stick it in Bill's face once in a while. So this is definitely a good one ». En ajoutant un clin d’œil encore plus visible que le derrière de Vince Wilfork. Par ailleurs, il est connu pour son humour et son second degré et ce n’est pas la première fois qu’il prend quelques libertés lors d’une conférence de presse. Qui ne se souvient pas de ses nombreuses références au fantasme supposé de Rex Ryan pour les pieds ?




Absolute non-story.

Mais comme à la suite de cet incident Welker sera très certainement mis sur le banc pour la première série du match contre Seattle (ce fut le cas après « l’épisode des pieds ») les journaux et talk-shows pourront passer une semaine de plus à spéculer sur la relation prétendument tendue entre Belichick et Welker.

Just drop it already.

[*] So long Kevin Faulk. The journey has been a blast.

C’était dans l’air depuis quelques temps et c’est désormais officiel. Après Matt Light, l’heure de la retraite a sonné pour une autre figure historique de New England, Kevin Faulk.

Faulk, 36 ans, a annoncé sa retraite ce mardi, après 13 saison en NFL, toutes chez les Patriots, et trois Super Bowls. Sélectionné au troisième tour de la draft en 1999, Faulk est aujourd’hui le leader de la franchise en terme de yards total amassés (12349) et de retour de kicks (5041).

Il sera surtout célébré comme un excellent 3rd down back, capable de vous changer le rythme d’un match, possédant de très bonnes mains et excellant dans le jeu en screens. Si son dernier touchdown en carrière remonte maintenant à 2009, et une victoire 59-0 contre les Titans, il est resté présent dans le roster jusqu’au dernier match de la saison dernière, bien qu’il fut inactif durant le Super Bowl perdu contre New York.

Il ne reste maintenant qu’un joueur dans cette équipe ayant participé aux trois Super Bowls remportés par New England entre 2001 et 2004, Tom Brady. Comme un symbole.

Closing Words :

And that’s it for this week.

La semaine prochaine, les Patriots se rendent à Seattle, dans ce qui est très certainement le stade à ciel ouvert le plus bruyant de la NFL, dans l’espoir de conforter leur place de leader de l’AFC East.

And, as usual, you can always hit me on Twitter, @Rabbit_IYH.

Thanks for reading and see y’all next week !



NEXT WEEK (ON TV)


Dans la nuit de jeudi à vendredi, Steelers at Titans. Dispensable.

Dimanche à 19 heures : Rams at Dolphins et Cowboys at Ravens. Je sais, il n’y a pas grand-chose à cette heure là. Remarquez, il y a bien Colts at Jets…

Dimanche après 22 heures : Patriots at Seahawks et Giants at Niners (la revanche).

Dans la nuit, le Sunday Night Football verra les Panicking Packers à Houston.

Et le lundi, c’est pas le plus moisi : Broncos at Chargers.


CHEERLEADERS











C'est tout pour aujourd'hui, alors...






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