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mardi 11 septembre 2012

Verchain's Takes : Week One


VERCHAIN'S TAKES : WEEK ONE

Bon, on y retourne pour une saison alors... Vous trouverez ici les Takes au nouveau format 2012, parce que le changement, paraîtrait que c'est maintenant... On va en reparler, tiens...

Des Takes du mardi sur un format plus ramassé que l'an passé, avec en featuring la collaboration de notre ami Casablancas, merveilleusement dénommé 'Casa's Corner' et qui causera des Patriots dans tous leurs états.

Autre featuring cette semaine qui sera, espérons le, amené à se répéter souvent, mon ami Jerzy m'a livré son opinion sur Robert Griffin ce dimanche, dans une partie nommée 'Jerzy's Sunday'.

À part ça, vous retrouverez pêle-mêle mes jugements totalement subjectifs sur l'actualité du football, des running items qui seront fonction des tendances lourdes de la saison, les scores, les stats, les matchs à voir la semaine suivante, les cheerleaders, et, en fonction du moment, de l'envie et de tout ça, peut-être quelques trucs en plus.

La partie dédiée au suivi d'un certain nombre d'équipes est abandonnée cette saison, pour cause de manque de temps. Seuls les Dolphins de Verchain seront suivis cette année en profondeur (et leurs cheerleaders aussi...).

Bref, on va essayer de vous conserver dans le lectorat avec des articles courts et percutants, Verchain Style en somme. Comme toujours, vos suggestions, commentaires, questions, emails (avec pourquoi pas une partie Mailbag s'il y a de quoi faire...), insultes, photos de Kate Upton en maillot de bain ou sans maillot de bain sont les bienvenus !

Let's get the party started ! Et comme dirait l'autre... Fuck yeah !



SCORES




STATS





STANDINGS

C'est ça qui est bien avec la semaine 1, c'est que ceux qui ont gagné sont premiers, ceux qui ont perdu sont derniers, and justice for all. Vous retrouverez les classements la semaine prochaine, si je veux, d'abord.

VERCHAIN'S TAKES

La première semaine de compétition en NFL nous aura donc apporté pour la première fois le nombre incroyable de cinq quarterbacks rookies titularisés en même temps. Avec des fortunes bien différentes. Nous aurons l'occasion d'en parler un peu plus bas puisque ça va devenir un Running Item des Takes de la saison. Elle nous a apporté des victoires, des défaites, des points ou pas, quelques débuts d'enseignements, mais...

Toujours trop rapidement (that’s what she said), ce qu’il faut, selon moi, retenir de cette première semaine de compétition chez les pros…


Il n’est pas l’heure de sauter partout en pleine panique
(sauf si vous êtes comme Verchain avec ses Dolphins).

La vérité de la semaine 1 est rarement celle de la fin de saison. Certes, les Patriots gagnent quasiment toujours leur premier match de la saison (more on that later), mais une défaite en ouverture est rarement le signe obligatoire d'une nouvelle saison pourrie pour l'équipe que vous suivez. Tenez, les Saints ont perdu en ouverture la saison passée, ce qui ne les a pas empêchés de remporter 13 victoires au total sur la saison. Les Giants avaient perdu à Washington en ouverture, ce qui ne les a pas empêchés de disputer le Superbowl et de l'emporter aux dépens des Pats. Le tout, dans une saison, c'est de ne pas trop mal démarrer (on peut tirer un bilan au bout de 5 semaines environ, et encore...) et surtout d'arriver au top quand ça compte vraiment, après le 15 octobre, où chaque match devient un tout petit peu plus important que le précédent.

Certes, quand on est fan de Miami (on y revient plus loin) ou de Cleveland, ou d'Indianapolis encore, il y a des raisons de s'inquiéter... Et de se mettre à sauter partout de désespoir... Mais le temps fera son œuvre, comme toujours, les blessures viendront frapper quelques équipes, des joueurs sortiront de nulle part pour devenir des quasi-all-stars, des coaches seront virés, il y aura plein de petites histoires hors football qui seront le sel des Power Rankings à la Verchain, etc, etc, etc... DO NOT PANIC !


Je vous ai dit mille fois que la présaison ne signifie rien. La preuve en direct ce weekend…

Les Jets ne marquaient pas un point en présaison ? On s'attendait à avoir du Tebow sur le terrain pour la moitié des snaps offensifs ? Les receveurs ne parvenaient pas à attraper la balle ? Mark Sanchez ? Eh bien, au moins sur un match, Big Talk a marqué un paquet de points, le record de la franchise du New Jersey sur un match d'ouverure... Preseason doesn't mean shit.

Blaine Gabbert avait franchi un pas, il n'était plus le quarterback rookie totalement perdu sur le terrain, blablabla ? Preseason doesn't mean shit. À Minnesota, on certes vu une action spectaculaire sur une passe desperado (avec une couverture somptueusement foirée par la secondary la plus lamentable de la NFL, pire que celle de Miami) pour un TD longue distance ? So what ? La ligne de stats ne dit pas tout. Les drives avortés faute de prise de décision suffisamment rapide ? Les passes un peu flottantes ? Le fait qu'on confie le ballon dès que c'est possible à l'unique arme offensive consistante de l'équipe, MoJo, qui revenait tout juste de sa grève perso pour obtenir un nouveau contrat ? Preseason doesn't mean shit.

Pour tout le reste, voilà ce que j'en pense...



Finalement, rien n’a changé…
(et c'est parti pour le premier 'rant' dans les Takes).

Parce que, oui, une fois encore, on retrouve les tendances lourdes de la saison passée. Jugez plutôt :

Michael Vick joue blessé et fait par conséquent n'importe quoi. Parce qu'il n'a plus 21 ans, et qu'il n'est plus aussi aisé de se contenter de se la mettre sous le bras (la balle, bande de pervers) et de se mettre à courir comme Usain Bolt. Dans un match atroce, le pire match de ceux débutés à 19 heures, Vick aura été égal au Vick 2011 : un paquet d'interceptions (4, et une interception toute faite qui glisse entre les mains d'un LB rookie dans l'endzone pour tuer le match), des choix souvent déroutants, des difficultés à lire correctement la défense adverse. Rien n'a changé.

Cleveland n'est toujours pas capable de marquer des points en attaque. La Factory of Sadness (le nouveau nom officieux du Cleveland Browns Stadium) semble repartie pour une saison désespérante. Rien à la passe, rien à la course, et une secondary qui se défonce pour stopper les attaques adverses, en pure perte. Rien n'a changé.

On ne sait toujours pas qui est le quarterback des Cardinals d'Arizona. Il y en a toujours un qui entre sur le terrain sur blessure du titulaire du moment, et devient de facto le nouveau starter en sauvant son équipe souvent mal engagée. Cette année, on inverse les rôles avec Kevin Kolb dans le rôle du sauveur qui délivre la passe victorieuse à un joueur dont vous n'avez sans doute pas entendu parler (une passe de 6 yards pour TD lancée à Andre Roberts... Andre Roberts!!!). Rien n'a changé.

Harbaugh West n'a besoin que de deux petites minutes pour disjoncter et se mettre à insulter tout ce qui passe à porter, en bon gros c** insupportable qu'il est. Rien n'a changé.
Les Jets nous la jouent déjà Big Talk en se tapant le bide après avoir gagné contre une triste équipe de Buffalo. Rien n'a changé.

La défense de Buffalo est toujours aussi catastrophique, et serait sans doute incapable d'arrêter Ryan Tannehill. Rien n'a changé.

Les Niners de San Francisco, qui sortent d'une victoire très convaincante dans le temple de Lambeau sont toujours une équipe d'abord orientée sur la course, la consommation d'un maximum de temps sur chaque drive. Même si les circonstances ont voulu qu'Alex Smith tente un nombre plus important de passes que ce à quoi on s'attendait. Tu parles, c'est juste une impression. En moyenne en 2011, Alex Smith tentait 27,8 passes par match. Dimanche ? 26. Une complétion moyenne d'Alex Smith l'an passé valait 11,5 yards. Dimanche ? 10,6. L'an passé, il se faisait sacker 2,75 fois par match. Dimanche ? 4 fois. Etc, etc... Il ne faut pas vivre sur des impressions, le football de grand papa des Niners est encore et toujours d'actualité. On a juste vu un drive composé quasi-uniquement de passes de la part de Smith, et encore. Petite différence, sans doute, c'est que Vernon Davis n'est plus le seul à savoir attraper le ballon dans l'endzone. À part ça... Rien n'a changé.

Preuve supplémentaire ? Vous connaissez l'identité du meilleur scoreur des Niners ce dimanche ? David Akers avec 12 points (j'exagère, Alex Smith score 12 points aussi avec ses deux passes de TD, mais c'est juste pour signaler le field goal dans les dernières secondes de la première mi-temps du kicker de San Fran, pour 63 yards, record NFL égalé). Rien n'a changé.

Et si on a pu avoir l'impression de voir Smith tenter plus de choses à la passe, c'est tout simplement parce qu'il a pu profiter des largesses gigantesques offertes par la défense de Green Bay, avec des mismatches incroyables, comme par exemple un lineman défensif sur un receveur, ou un linebacker en zone sur Randy Moss à 10 yards de la ligne. La défense de Green Bay, et notamment sa secondary, est toujours atroce. On avait essayé de nous vendre aussi que le Pack s'était trouvé un jeu de course, qu'il a allait y avoir plus de constance dans l'orientation du plan de jeu... Ahem, le meilleur coureur de Green Bay sur le match de dimanche est une nouvelle fois Aaron My God Rodgers... Vous savez quoi ? Rien n'a changé.

Un festival offensif en ouverture de la saison, Matt Ryan qui semble ultraprécis, déterminé, avec des lectures magnifiques des défenses adverses, avec Julio Jones qui fait le show, etc, etc, etc... Les Falcons sont très bons en saison régulière depuis que Ryan a débarqué en ville, et finissent par se ramasser en playoffs. Sur ce qu'on a pu voir dimanche... Rien n'a changé.

Les Chargers commencent leur saison doucement, en étant incapables de courir avec le ballon. Rien n'a changé.

Darren Mc Fadden fait un match énorme au retour d'une blessure qui avait mis fin à sa saison l'an dernier. Guess what ? Rien n'a changé.

Les Ravens démolissent en ouverture un concurrent de la Division North de l'AFC, avec un nouvel exploit de Reed (from The U) dont on a pensé pendant l'intersaison qu'il pourrait prendre sa retraite, avec une interception retournée pour TD qui lui donne maintenant le record NFL en carrière des yards en retour d'interception en carrière... Hé, rien n'a changé...



Quoique, quelques petites choses, quand même…

Les Bears se sont peut-être trouvé, enfin, un jeu de passe. Bien sur, ce n'était en face que la triste équipe des Colts et sa défense bouleversée, au personnel inadapté au schéma, et qui s'est totalement écroulée quand Dwight Freeney a du s'éclipser sur blessure, mais l'arrivée de Brandon Marshall et de son immense carcasse dans le starting lineup de Chicago pourrait bien être l'élément qui ramènera Chicago en playoffs. Sur les 35 passes lancées par l'heureux papa de l'enfant de Kritin Cavallari, 15 l'ont été en direction de l'ancien receveur des Dolphins, pour 9 passes complétées. Et Cutler n'é été sacké que deux fois. Le changement, c'est maintenant.



Bon, OK, le changement c'est maintenant, mais Jay Cutler sait encore faire du Cutler...

Tampa s'est trouvé une défense contre la course. Ou peut-être la conclusion est elle trop hâtive (je connais un type qui a écrit dans un article médiocre sur un blog clownesque qu'il ne fallait pas se fier aux apparences de la première journée...) ? Ou les Panthers de Carolina ont tout simplement décidé d'abandonner leur zone read de college qui avait fait leur bonne fortune ou presque la saison passée... Tampa est l'équipe qui a encaissé le plus de points la saison passée, et là, avec l'arrivée de Greg Schiano, la défense a semblé s'être solidifiée d'un seul coup, limitant les Panthers à 10 yards en 13 courses. Et c'est sans compter les interceptions sur Cam Newton (on va y revenir). Et le Josh Freeman (deux tiers des passes complétées, pas d'interception, 1 TD... bon, les yards ne sont pas encore de retour, mais on parle de vrai football, ici, pas de fantasy parce que çay le mal, la fantasy) de 2010 semble avoir retrouvé le chemin du terrain, en lieu et place de son jumeau maléfique de la saison passée. Le changement, c'est maintenant.

New England a arrêté la course des Titans (4 petits yards pour CJ 0,04 K en 11 portés), mis de la pression sur Jake Locker (8 pressions, 2 sacks et même une interception). Casa en reparlera, mais le changement, c'est maintenant.

Il y aurait donc de la vie à St Louis ? Gosh, je ne pensais pas que St Louis serait à même d'exploiter les mauvais choix de Matt Stafford pendant une bonne partie du match, avec certes ce vieux client bien connu de Cortland Finnegan mais aussi, et presque même surtout le rookie CB Janoris Jenkins. Même le jeu de passes autour de Sam Bradford a bien fonctionné, exploitant les faiblesses de la secondary des Lions lorsque le pass rush ne parvenait pas à se mettre en branle suffisamment rapidement pour menacer encore la santé de l'ex-QB d'Oklahoma. Le changement, c'est maintenant.

Les Saints avaient l'air totalement à côté de leur affaire sur leur terrain. Pathétique. Ça faisait par moments pénible à regarder. Voir ainsi une belle machine offensive s'enrayer... Yikes. Pendant la tentative de comeback, l'incompréhension était à son comble, avec des regards perdus de Brees vers son banc lorsque New Orleans revenait à 9 points des Redskins. Brees voulait tenter la conversion à deux points, et ça m'a donné l'impression de flotter quelque peu avant que n'entre l'équipe speciale pour la transformation au pied. Des problèmes de communication en défense, et surtout le regard perdu de Brees à certains moments. Il manquait quelque chose. Ou plutôt quelqu'un. Sean Payton est à moitié fou, mais sa suspension prive les Saints de sa formidable énergie (ouais, j'ai failli écrire 'paire de couilles'...), de ses décisions qui viennent des tripes. Ou peut-être avons nous là également la conséquence d'une période de préparation raccourcie pour Brees dans l'attente de la signature de son gros contrat au-delà de son statut de player frappé du franchise tag. Brees est un trop grand pro pour qu'on puisse mettre sa performance ultra-moyenne, voire médiocre, sur le compte du gars rassasié maintenant que l'avenir de son clan est garanti pour plusieurs années. Et il doit une revanche à tous les amateurs de jeu vertical. Et au plus vite. Le changement, c'est maintenant, je vous dis...


Peyton being (almost) Peyton…


36 secondes. C'est tout le temps de possession des Broncos de Denver contre les Steelers ce dimanche soir au Mile High lors du deuxième quart-temps. C'est plus que tout le reste la preuve que Peyton est redevenu Peyton. Oubliez les analyses façon NBC qui comparent les vitesses des passes lancées par Peyton avec celles de 2010 (ces Américains sont totalement fous). Pour gagner contre Peyton, il faut le tenir en dehors du terrain. Et c'est ce à quoi se sont employés les Steelers (certes défaits, mais s'il y a bien une équipe qui n'a pas à paniquer cette semaine, c'est Pittsburgh). Allonger au maximum les drives, économiser du temps... Pas suffisant. Parce que Peyton a conservé un peu de sa magie, un peu de ce qui a fait de Peyton Manning le seul quarterback à pouvoir rivaliser dans les yeux des analystes avec Tom Brady (et ne venez pas me les briser avec vos histoires de palmarès, tout ça).

Quand il a été sur le terrain, on a retrouvé la Manning Dance d'avant le snap, les prises de décision sur la ligne, et les ballons déposés dans les mains des receveurs. Et l'occasionnelle erreur, aussi, qui fait que Peyton demeure un être humain, sur quelques ballons un peu forcés, sans conséquences fâcheuses.

Je ne suis pas croyant, mais j'ai vraiment eu l'impression d'une résurrection. Et ça fait plaisir à voir. Oui, même la demi-Manning-Face de fin de rencontre...



Adventures in officiating...

On pouvait nourrir les plus grosses craintes quant aux performances des arbitres intérimaires qui tiendront le rôle des 'vrais' arbitres cette saison, pour cause de conflit salarial. Eh bien, on ne s'en est finalement pas trop mal sortis. Enfin, surtout eux...

  • Le plus gros sujet à controverse demeurera le quatrième temps mort accordé aux Seahawks de Seattle contre les Cardinals. Un truc qui aurait pu donner un avantage énorme aux 'vrais' arbitres dans leur conflit avec la Ligue en donnant l'évidence qu'il fallait qu'ils reprennent le travail coûte que coûte... Un truc un peu bizarre, avec les arbitres qui ne comptent pas le temps mort sur blessure d'un joueur des Seahawks... Et laissent donc Pete Carroll (qui a encore du se croire à USC, tiens...) appeler un quatrième temps mort. La défense des Cardinals aura donc permis de sauver la semaine des intérimaires...
  • A Houston, on a eu une pénalité appelée contre 'Texas'. Le type en question s'appelle... Don King. Pardonnons aux intérimaires, les Dolphins ressemblent un peu à Florida Atlantic...
  • A Cleveland, on a eu une revue vidéo qui n'avait pas lieu d'être sur le fumble de Mike Vick récupéré par le QB des Eagles en personne. Déjà que le jet de mouchoir de Pat Shurmur semblait emprunt d'aussi peu de conviction qu'aurait n'importe quelle cheerleader des Dolphins à passer au pieu avec Verchain... Bref, une revue sur une action que le règlement ne permet pas de revoir...
  • A Green Bay, on a eu des mouchoirs jaunes lancés lorsqu'il n'y avait pas lieu, et d'autres restés coincés dans les ceintures alors qu'ils devaient sortir (quoique, n'en déplaise à Harbaugh West, la pénalité pour conduite antisportive d'Aldon Smith qui finit de retirer son casque était bien réelle)... Ah, et aussi un jet de casquette à la place d'un mouchoir apparemment porté disparu.
  • Les receveurs nous ont fait leurs plus belles imitations de joueurs de soccer, en réclamant une interférence de passe à chaque passe non réceptionnée...
  • Ah, et puis on a eu ça...



Miscellaneous...

  • Randall Cobb des Packers aime décidément les matchs d'ouverture : un retour de punt pour 75 yards (aidé par une pénalité non appelée, tiens, Harbaugh West avait raison de gueuler comme un ivrogne sur le coup) cette année, après un retour de kickoff de plus de 100 yards la saison passée.

  • Dans la série des records alakon : les Redskins en sont à 7-1 à New Orleans. Dick LeBeau, le coordinateur défensif des Steelers, en est à 1-7 dans les matchs de son équipe contre Peyton Manning.


RUNNING ITEMS

Your rookie Quarterbacks review :

Cette saison, nous suivrons tant que ça en vaudra le coup les performances des nouveaux quarterbacks.

Avant de nous pencher sur les cas individuels, remarquons que tous les cinq ont complété leur première passe tentée en pros. Des signes immédiatement encourageants... Et des destinées très différentes...

Robert Griffin the Third est donc le grand gagnant de la semaine. Les superlatifs pleuvent. C'est à se taper le popotin par terre. Le seul QB rookie à remporter un match sur cette première semaine. Avec une ligne de stats solide. Mais quand j'ai vu le début de match, je me suis dit que les Redskins allaient appliquer la tactique Cam des Panthers de l'an passé. Une attaque de college, dans le genre de ce que peut jouer James Madison contre Alabama. Risque zéro, pas une seule passe lancée au-delà de la ligne offensive. Des mouvements de receveurs avant le snap pour venir se placer derrière la ligne, et bing, bing, bing, des complétions qui s'enchaînent. Avant l'explosion. Dans le jeu, et surtout celle de la hype machine à laquelle nous habituent les médias. Tout en se disant qu'il n'a pour le moment que peu de chances de se transformer subitement en Robert Griffin The Turd...

Mmmh, ils sont un peu comme ça, tous les gens qui viennent nous chanter les louanges d'un joueur au bout d'un seul match...



La revue de la performance de Griffin par l'ami Jerzy que vous trouverez plus bas dans l'article est beaucoup plus documentée.

La ligne de stats : 1-0, 320 yards à 19/26, 2TD, 1 sack.

L'appréciation : Beaucoup de travail. Demande confirmation.

Andrew Luck est bien l'héritier de Peyton Manning. Oui, Peyton aussi avait perdu son premier match en pros. Lui aussi avait autour de lui une équipe foireuse, une ligne offensive à peu près aussi efficace que les gardes du corps du président JFK un beau jour de novembre 1963 à Dallas... En plus, Luck a des coureurs dont vous n'avez jamais entendu parler. A tel point que les Bears n'ont jamais été tentés de consacrer leurs safeties à autre chose qu'à défendre la passe. A tenté de trop en faire, bien sur... Et a manqué quelques conversions de troisième tentative, en loupant Reggie Wayne.

La ligne de stats : 0-1, 309 yards à 23/45, 1TD, 3 interceptions, 3 sacks.

L'appréciation : N'est vraiment pas aidé par ses camarades, ce qui le pousse à faire n'importe quoi...

Ryan Tannehill est un pitre en puissance. See below.

La ligne de stats : 0-1, 219 yards à 20/36, 0 TD, 3 interceptions, 2 sacks.

L'appréciation : Hey, what did you expect ?

Russell Wilson est petit. Il est vraiment petit. Dès qu'il prend un peu de pression, les cornerbacks peuvent s'asseoir sur le terrain et s'allumer une clope. Parce qu'il ne voit pas derrière sa ligne, il devient un coureur et rien d'autre, avec relativement peu de chances de passer la ligne d'avantage.

La ligne de stats : 0-1, 153 yards à 18/34, 1TD, 1 interception, 3 sacks.

L'appréciation : a un bel avenir de remplaçant qui s'ouvre devant lui. Chances de passer le reste de la saison comme starter ? Entre zéro et zéro.

Brandon Weeden est donc la nouvelle vedette de la Factory of Sadness. Totalement dépassé. Lecture zéro, passes forcées, incapacité à se défaire de la pression... Voilà ce qu'on obtient avec un QB de système, et qui fait bien ses 93 ans bien sonnés...

La ligne de stats : 0-1, 118 yards à 12/35, 0 TD, 4 interceptions, 2 sacks.

L'appréciation : QB rating so far : 5,1. Rappelons qu'un QB qui ne compléterait pas une seule passe enregistrerait un rating de 39,58. 'Nuff said.

Amazing Passing Numbers :

Pour espérer battre le record de yards en saison, 5476 yards par Drew Brees l'an passé, il faut lancer une moyenne de 342,25 yards par match. Pour le moment dans le concours, nous trouvons :

  • Personne
  • Nobody
  • Pas un clampin

Hé bé, voilà une saison qui commence bien, tiens...

The rush to April’s Draft :

La saison a merveilleusement commencé avec une rencontre entre les Vikings et les Jaguars, à l'issue de laquelle Minnesota s'est lamentablement écartée de l'opportunité d'être les premiers à choisir en avril prochain. Heureusement, ils auront l'occasion de se refaire dès la semaine prochaine en croisant d'autres sérieux prétendants au bouquet final, les Colts d'Indianapolis, au Lucas Oil Stadium.

Cleveland, porté par une attaque de feu, est solidement positionné, tout comme Miami et Buffalo qui parviennent à combiner des défenses impressionnantes et des attaques à faire s'ébahir tout bon fan d'Aaron Rodgers.

Stay tuned.

Pitre of the Week : Ryan Fitzpatrick, QB (??), Buffalo.

Et les Bills ont filé la saison passée un contrat énorme à ce type... 3 interceptions lancées aux Jets, dont une passe de touchdown pour Antonio Cromartie, des choix de jeu à la WTF... Buffalo a perdu ses 8 derniers matchs au cours desquels l'ancienne vedette de Harvard lance deux interceptions ou plus...

Hey, Cam Newton, still on your way to Canton ?

23/33, pour 303 yards, un TD... Et deux interceptions qui tuent des drives dans un match serré, des courses à contretemps pour 4 yards, un fumble (pas perdu). Ouais, la carrière de Hall of Famer de Newton est sur de bons rails.

A Player I liked : Blair Walsh, kicker, Minnesota Vikings.

Welcome to the NFL, rookie. L'ancien kicker des Bulldogs de Georgia n'a jamais tremblé face aux Jaguars, passant les trois points de la victoire contre les Jaguars. De loin, de près, à tous les coups entre les barres. Welcome to the NFL, rookie.


THE MIAMI DOLPHINS ARE A GREAT REASON TO :
BE HAPPY/BORED/DEPRESSED...
OR GO KILL YOURSELF...


Un seul match, et nous voilà déjà en mode autodestruction. The Dolphins suck, period.



Surprise ? Pour qui ? Les seules personnes qui avaient l'air de tenir la comparaison lors des dispensables épisodes de Hard Knocks de cette saison étaient... Les greluches qu'on apercevait ça et là, dont la désormais immortelle Lauren Tannehill. Qui est tout le contraire de son mari. Sexy, entre autres. Et qui a un verre d'eau tiède entre les oreilles comme son cher et tendre.

La déclaration de la semaine ? 'Cest une belle défense (celle des Texans, NDLR). Alors, faire avancer le ballon contre une belle défense comme ça nous donne de la confiance. On doit fixer nos erreurs. Mais ce match nous donne des perspectives sur ce que nous pouvons faire si nous jouons à notre niveau potentiel'. En plus d'être à pleurer, tu es aussi complètement con. Great draft choice. #FireIreland.



Le pire là dedans, je me demande encore ce que c'est...

Le fait que cette défaite semblait inévitable dès le début ? Quoique pendant le premier quart-temps, je me suis dit qu'on allait avoir droit à un vrai match merdique, tout ce qu'il faut aux Dolphins, une équipe en face qui s'abaisse à jouer au triste niveau des hommes de Floride du Sud.

Ou le fait que les joueurs de la défense qui venait de prendre 30 points contre Houston se montraient globalement satisfaits de la performance d'ensemble de l'unité. Certes, la première partie de match n'était pas trop mauvaise de ce côté là... Mais les joueurs des Dolphins semblent donc avoir totalement oublié le reste de la rencontre...

De toute façon, le désespoir m'a envahi dès la présentation des starters en attaque. Receveurs ? Brian Hartline et Davone Bess. Un numéro 2 et un slot man. Tight end ? Anthony Fasano, un brave ouvrier spécialisé. Fullback ? Charles Clay, un FB qui ne sait pas bloquer, un H-Back, en somme, mais à qui le ballon n'a pas été lancé une seule fois...

Player of the Week :

Un joueur des Dolphins nommé Thigpen élu Player of the Week sur The Inc ? Eh oui... Marcus Thigpen n'a aucun lien avec Tyler (heureusement pour lui), mais est le meilleur scoreur des Dolphins sur ce match. Avec un retour de punt électrisant de 72 yards.

Positives :

  • Koa Misi a sorti un match plein, avec une dizaine de tackles, et quelques pénétrations dans le backfield adverse pour mettre la pression sur un coureur adverse. Un seul tackle for loss, cela dit, mais sur un total de 8 pour les Dolphins.

  • Deux sacks pour Randy Starks.

  • Sean Smith n'aura été battu que sur une merveille de passe adressée par-dessus l'épaule d'Andre Johnson par Matt Schaub et son nouveau contrat. A part ça, solide...

  • Il a une bonne tronche pour reprendre le rôle d'Oncle Fétide dans La Famille Adams, Joe Philbin...



Negatives :

  • Le troisième quart temps à lui tout seul est un motif des pires inquiétudes pour tout bon fan des Dolphins qui se respecte : un seul drive, trois snaps offensifs, MOINS CINQ YARDS... Punt.



  • Remarquez les reste n'est pas mal non plus... Ensemble des séries offensives de Miami : Punt, field goal, punt, interception, interception, interception, fumble, fin de la mi-temps, punt, downs, downs, downs...

  • La ligne offensive est une nouvelle fois à classer dans la catégorie des 'still a work in progress'. Autorisant un nombre de pressions impressionnant, laissant passer deux sacks, elle aura aussi contribué à ne pas contenir JJ Watt dont deux des trois déflections de passes auront abouti à des interceptions... Je vous ai déjà dit que rien ne changeait ?



  • Un match, et j'en ai déjà marre... C'est grave, docteur ?



CASA'S CORNER

Première livraison du Casa's Corner, qui revient, comme ce sera le cas chaque semaine, sur la rencontre du week-end des Patriots. La formule n’est pas amenée à évoluer énormément ; ce qu’il faut retenir en 5 points suivi d’un avis plus personnel et biaisé sur la saison en cours parce qu’on est sur un blog d’opinion et que je reste avant tout un fan. En espérant d’être plus en réussite que dans mes pronostics…


Une très belle entrée en matière pour New England face à des Titans certes diminués par l’absence de Kenny Britt mais qui devraient donner du fil à retordre à bon nombre d’équipe cette saison. Une victoire propre, la neuvième consécutive en saison régulière, par 3 possessions, qui alimente les rumeurs les plus folles du côté de Boston.

Oui, cette équipe a les armes pour retourner au Super Bowl mais peut-elle réitérer la performance de 2007 et terminer la saison invaincue ?

5 point stance :

[*] Early return on rookies :

Les Patriots ont utilisé 6 de leur 7 choix à la draft d’avril pour tenter de corriger les défaillances de la défense et, après une rencontre, il semble que cela porte déjà ces fruits. Les trois premiers choix, Chandler Jones, Dont’a Hightower et Tavon Wilson ont combiné pour 14 tackles, un sack, une interception, un forced fumble et 7 points qui ont véritablement fait basculer la rencontre en début de deuxième quart temps. Not bad.

[*] No one will run on the Patriots :

Le front seven a tout simplement été inamovible pendant l’ensemble de la rencontre limitant CJ1.2K à… 4 yards en 11 carries soit un ridicule 0.36 yard par course. Si il souhaite mené la ligue en rushing cette année, comme il l’a affirmé en mars sur Twitter, et en admettant que la barre se situe au même niveau que l’an dernier (Maurice Jones Drew, 1606 yards) il faudra à Chris Johnson 578 matchs pour y parvenir.

Le meilleur rusher des Titans sur la rencontre ? Jack Locker avec 11 yards en 2 carries. Total de l’équipe ? 20 yards en 16 carries. Une nouvelle fois, Vince Wilfork a été remarquable au point d’attaque même si, comme très souvent, sa performance est invisible dans les statistiques (1 tackle).

Si il est évident que ce groupe n’arrivera pas à renouveler cette performance chaque semaine, il sera extrêmement difficile de courir contre les Patriots cette année et je ne serai pas surpris si aucun RB n’arrive à 100 yards contre cette escouade sur l’ensemble de la saison.

[*] The offensive line is fine thank you

Quelqu’un n’étant pas familier avec les médias régionaux à Boston serait tombé des nues en ouvrant le Boston Globe, ESPN Boston.com ou en écoutant le Dennis & Callahan sur WEEI à la veille de l’ouverture de la saison. Hystérie générale, panique à bord. Comment les Patriots vont-ils réussir à protéger Tom Brady avec cette ligne offensive qui est tout simplement horrible, souffre de la retraite de Matt Light et du vrai/faux départ de Bryan Waters ?

Résultat des courses ? Brady n’est touché que 3 fois en 32 dropbacks. Welcome to Boston.

Alors oui, il y a ce vilain sack de Cameron Wimbley qui lui abime le nez mais il faut se rappeler que la ligne offensive « tellement meilleure l’an dernier » avait tout de même autorisé 35 sacks en 19 rencontres. Sacks are part of the game. Vollmer a même été préservé en alternant avec Marcus Cannon, loin d’être le turnstile que l’on a vu en pré saison tandis que Nate Solder a passé le match sans que son nom ne soit prononcé une fois ou presque. Un bon signe lorsqu’on est un OL.

Certes le front seven de Tennessee est loin d’être le plus féroce de la ligne et des challenges bien plus conséquents seront présentés à cette ligne en reconstruction dans les semaines à venir (à commencer par dimanche contre Arizona). Mais comptez sur Bellichick et Mc Daniels pour faire les arrangements nécessaires, comme ce fut le cas dimanche – for more on that, check out that great piece by Greg A. Bedard on the Globe.

[*] Could the Patriots actually run the ball ?

A.k.a « the offensive line is fine thank you » part two.

125 yards en 21 carries et un TD pour le seul Stevan Ridley et 33 rushes pour 161 yards à 4.9 yards de moyenne pour l’ensemble de l’équipe. Non seulement cela souligne une nouvelle fois le travail remarquable de la ligne offensive mais cela traduit également un changement de philosophie dans l’attaque des Patriots.



Est-ce l’influence de Josh Mc Daniels ? Toujours est-il que New England cherche depuis plus d’une saison maintenant (et la douloureuse défaite contre les Jets en play off en janvier 2011) à avoir une attaque moins prévisible et plus équilibrée qu’auparavant. Et l’équipe pourrait bien avoir trouver la pièce qui lui manquait en la personne de Stevan Ridley, le 2nd round draft pick de 2011. Souvent blessé la saison dernière, il semble enfin à même d’être le featured back de cette offense, un terme qui n’a pas du être utilisé en Nouvelle Angleterre depuis… Curtis Martin ? Si il peut corriger ses problèmes de ball security aperçus au niveau universitaire et en fin de saison dernière, New England tient potentiellement un très précieux difference maker.

[*] Is it the end of the road pour Wes Welker ?

Comme chacun sait, Wes Welker et les Patriots ne furent pas capables de se mettre d’accord sur un nouveau contrat durant l’offseason. Puis le front office décide ensuite de prolonger Rob Gronkowski et Aaron Hernandez en offrant de longs et juteux à ses deux jeunes TEs, limitant les ressources disponibles pour une éventuelle prolongation de Welker à la fin de la saison.

Il y a ça. Et puis il y a le fait que le receveur n’a participé qu’a 64.2% des snaps de son équipe, partageant son temps de jeu à Julian Edelman et ne termine qu’avec 3 réceptions pour 14 yards. Pour mettre les choses en perspective, Welker c’était plus de 89% des snaps et une moyenne de 7.6 catches par match l’an dernier.

Personnellement je ne tirerais pas de conclusions trop hâtives sur ce point et je ne suis pas sur qu’il faille y voir un signe que l’équipe se prépare à l’après Welker… yet. But the situation is definitely worth monitoring in the coming weeks.

Closing words…

Je ne sais honnêtement pas quoi penser de cette équipe en 2012. Vous allez m’accuser de prendre le même ton que ces médias bostoniens tant détestés mais cette équipe m’apparaît comme trop propre sur elle. Les conférences de presse des joueurs sont encore plus plates qu’auparavant et je peux vous les écrire avant même qu’elles ne soient tenues : « We are a great group of players that work very hard, that have the passion the game and we have a great coaching staff to get us ready week in and week out and bla-bla-bla ». Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes en somme.

L’équipe a l’air d’être la plus complète depuis un petit bout de temps et ne semble pas avoir de faiblesse criante, à part peut-être le secondary qui n’a pas encore été testé, et un potentiel offensif impressionnant qui pourrait faire de l’ombre à l’équipe de 2007. Pourtant, sans vraiment savoir pourquoi, je ne crois pas encore totalement à cette cuvée qui manque de passion. Je crains encore une saison à 14-2, 13-3 et une défaite à domicile au premier tour des play-off contre une équipe moisie, genre les Bengals. Ou pire, les Jets… Heaven forbid….

That’s all for this week kids !

JERZY'S SUNDAY

Comme vous le savez probablement tous, ce week-end était le moment que tout bon fan attendait depuis un moment : le grand retour de la NFL.

En regardant le programme pour les matches de 19 heures, je me suis dit, tiens, Jax, les Vikings, puis je me suis dit que je n'étais pas encore assez suicidaire pour vouloir comme ça planter un nouveau clou dans mon propre cercueil. Du coup l'intérêt de ce début de saison (en ce qui me concerne du moins) portait sur les petits nouveaux issus de la dernière draft. Après avoir plus ou moins sérieusement envisagé de regarder les Browns ou les Dolphins, le duel pour cette soirée était finalement le même qu'il y a quelques mois pour la draft : Andrew Luck ou RGIII. Un coup d'oeil rapide sur les adversaires, les Bears ou les Saints. La possibilité de voir mourir Jay Cutler en direct sous les coups de Robert Mathis pouvait valoir son pesant de cacahuète. Bon, en bon apôtre de Verchain, j'ai finalement opté pour le football champagne des Saints même si le but premier de la démarche était de suivre les grands début professionnels du dernier Heismann Trophy. Aussi je ne vais pas spécialement revenir sur le match, juste essayer d'exprimer ce que j'ai pu voir de ce garçon, qui joue d'ailleurs déjà dans des publicités.
A vrai dire, je ne savais pas trop où je mettais les pieds. Il me semble avoir vaguement entendu parler notre Verchain de second coming of Cam Newton. En gros un mec qui regarde son receveur principal, constate qu'il est pris et donc, se met à courir sans autre forme de procès. Bref en tout cas après un premier drive directement inspiré de l'attaque des Rams de l'an passé les Saints rendent la balle au Redskins, et la bête arrive sur le terrain.
Pour un premier drive, le playcalling de Shanahan s'est montré relativement intelligent. Pas de gros jeu recherché. Juste du dink&dunk à droite, à gauche, mais quand même principalement à destination de Pierre Garçon. Et puis une petite course d'une petite dizaine de yards histoire de montrer qu'il sait quand même courir. Je dis intelligent car indubitablement cce playcalling a permis à RGIII de rentrer tranquillement dans le match, sans trop avoir à subir la pression défensive adverse et surtout sans avoir lancé une passe incomplète (ce qui se poursuivra sur les drives suivants, le gamin ayant commencé sa carrière en NFL par 8 passes consécutives complétées). Mais il y a une action qui m'a un peu frappé lors de ce premier drive. Une petite bourde, RG3 recule en plein dans son running back, perd la balle, la ramasse et … cherche un receveur démarqué sur le terrain. En fait si je devais retenir une seule chose de ce que j'ai vu sur lui sur ce premier match, ça serait ce play précis. Là ou beaucoup d'autres auraient ramassé cette balle et couru sans autre forme de procès, lui a posé ses yeux sur le terrain, juste comme ça, histoire de. Puis il a encaissé un sack. Mais limite, ce n'est presque pas grave. Pour son premier drive en NFL, RG3 mène son équipe à un Field Goal montrant que Billy Cundiff a réglé un peu sa mire depuis qu'on l'a laissé en perdition au Gilette Stadium en fin de saison dernière.
Deuxième mot de playcalling. Après un drive entier de dink&dunk, la défense des Saints, franchement naïve sur ce coup là s'imagine que le second drive des Skins va démarrer de la même manière. Sauf que sur le premier jeu Garçon prend la profondeur et RG3 lui envoie la balle. Après une réception un poil acrobatique, Garçon mange son vis à vis en un contre un à la course sur 80 yards et offre au petit nouveau QB son premier TD en NFL. Mais là encore je suis sceptique. Objectivement la passe est haute et il a fallu une bien belle détente de Pierre Garçon pour aller la chercher. Alors tout est bien qui finit bien sur ce coup là, certes, mais à ce moment du match j'émets quelques réserves car derrière Garçon, le CB des Saints attendait tranquillement que la balle arrive pour l'intercepter et probablement la retourner pour un TD. Bref, difficile de me décider entre le coup de chance et le coup de génie mais en tout cas le playcalling était bien senti.
En tout cas tout au long du match on a pu apprécier la mobilité de RG3 (ce que Verchain annonçait lors de ses previews il y a quelques temps). Le garçon est parfaitement capable de gagner du temps avec ses jambes et ne fait vraiment pas n'importe quoi sur le terrain. Il prend le temps de regarder ce qui se passe, de checker ses receveurs mais j'aurais tendance à lui trouver une obsession un peu particulière à chercher le big play. En deux occasions RG3 a eu l'occasion de faire un jeu simple, une screen-pass ou une course pour gagner le yardage nécessaire sur des situations de 3e tentative. Sauf que sur ces deux occasions, il "renonce" à l'occasion d'aller chercher une première tentative facile pour envoyer une longue passe complètement à l'opposé (réceptionné par Garçon qui devrait sans trop de surprise devenir la cible privilégiée du QB des Skins cette saison) dans le premier cas, une passe en profondeur à mi-distance dans le second. Alors oui, c'est joli, c'est réussi et ça montre que le gamin a une belle grosse paire de couilles pour tenter ce genre de chose pour son premier match en NFL. Sauf que ce genre de chose passe contre la secondary douteuse des Saints, pas dit que ça passera sur des défenses un peu plus consistantes. Encore une fois je n'arrive pas à me décider entre un play bien senti ou une témérité un peu trop prononcée. Bien entendu il faudra d'autres matches pour savoir. Sur celui ci, ça a fonctionné en tout cas et on ne va pas le lui reprocher.
RG3 a en outre un bras puissant et précis. Aucun problème pour lancer à l'autre bout du terrain, et ce d'une manière relativement précise. A vrai dire une seule de ses 23 passes m'a paru un peu forcée et réellement dangereuse. Non interceptée par la défense, mais ce n'est pas passé loin.
A vrai dire, le match se joue pratiquement sur un 4e & 1 extrêmement couillue appelée par Shanahan. Alors que tout le monde s'attend à voir le full-back des Skins entrer dans la pile et tenter d'arracher un yard, RG envoie le bootleg et cherche son receveur en profondeur directement dans la end-zone. Interférence de passe défensive, balle sur les 1 yards des Saints et Morris finit dans l'embut. Encore une fois un play-calling intelligent de la part de Shanahan. J'ai presque la conviction que l'issue de ce play n'avait aucune importance. Il a probablement été dicté par les circonstances de match, mais pour moi c'est surtout une belle manière d'envoyer un gros signe de confiance envers RG3 (qui d'ailleurs aurait pu courir lui même pour obtenir la première tentative).
Enfin, RG3 résiste à la pression. Juste avant le temps mort des deux minutes, il envoie une passe millimétrée dans le Slant pour Paulsen qui, en mode bulldozer, gagne les yards indispensables pour (presque) terminer le match. Et cette passe n'était pas forcée, elle était millimétrée, pour ainsi dire parfaite. Et être capable d'envoyer une passe pareille pour son premier match en NFL, dans un stade bruyant et hostile, ça montre quand même un certain niveau de capacité.
Et maintenant, un petit pompier !
Pour conclure, naturellement il faudra en voir plus afin de voir ce dont est vraiment capable ce garçon. Le football pratiqué par l'attaque ce week-end reste relativement risqué, et comme toujours, c'est beau quand ça réussit, ça l'est nettement moins quand ça foire. Dans un autre contexte, un autre stade (en extérieur par exemple), les mêmes choix peuvent conduire à des interceptions et RG3 passer de héros du jour en futur bust potentiel. Mais en résumé, un bras puissant et précis, de bonnes jambes, une vraie volonté de chercher la meilleure solution possible sur le terrain (peut être un peu trop) sans avoir une propension poussée vers la course (même s'il est capable de le faire) … Je pense que s'il réalise que parfois il ne faut pas en faire plus que le juste nécessaire, il aura alors tout pour devenir un QB qui compte dans la future NFL. En attendant il réussit ses débuts avec une belle feuille de stats. 320 yards, 2 TD, aucune interception. A confirmer.


NEXT WEEK (ON TV)

Bien évidemment, le plus gros match de la semaine est encore une fois avancé à jeudi. Les Bears seront à Lambeau pour affronter les Packers qui doivent remettre les choses au point.

Ravens at Eagles et Saints at Panthers seront les deux gros matchs de dimance à 13 heures (19heures en France).

À moins d'avoir une furieuse envie de voir les Jets chez les Steelers (22h15), vous pourrez vous coucher tôt ce dimanche.

Le match de la nuit qui opposera les Lions aux 49ers pourrait valoir son pesant de cahouettes, surtout si Jim Schwartz et Harbaugh West décident de se mettre sur la tronche à la fin du match.

Le Monday Night Football renoue avec son calendrier moisi auquel il nous a habitués depuis une éternité, avec Broncos at Falcons. Me donne pas envie, moi...


CHEERLEADERS

On trouve vraiment n'importe quoi sur Twitter, j'vous jure...















La version téléchargeable est disponible en cliquant ici

A la semaine prochaine, jeunes, et d'ici là...


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