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lundi 27 août 2012

NFL Previews - NFC Part Two



VERCHAIN'S NFL SEASON PREVIEWS

Enfin, la fin !

NATIONAL FOOTBALL CONFERENCE

(Partie 2)

NFC WEST

Ou comment passer en quasiment d'une saison à une division qui envoie en playoffs un champion avec un record négatif, les Seahawks, à une division qui offre à son champion une semaine de repos avant de faire son entrée en playoffs.

Car c'est bien ce qu'il s'est passé l'an dernier dans la NFC West, formerly known as the NFC Waste. Les Niners de San Francisco, avec une identité de jeu bien particulière qui n'est pas nécessairement celle qui est prônée par Verchain (eh oui, jeune, bienvenue sur un blog d'opinion, non mais), à base de défense étouffante et de prise de risque ultra-minimale, ne sont pas passés très loin d'aller au Superbowl après des années de médiocrité, d'espoirs déçus, et de sifflets dégringolant des tribunes de Candlestick Park.

Pour le reste, les Rams ont totalement sombré, les Cardinals ont eu du mal à digérer l'arrivée à un prix que personne ne paierait même pour passer une nuit avec Kate Upton (personne, sauf Verchain, bien sur) du quarterback Kevin Kolb au point d'en revenir à leurs vieilles amours en faisant jouer John Skelton, et les Seahawks ont alterné le surprenant et l'ignoble à voir, et pas seulement à cause de leurs uniformes verts comme s'ils avaient subi une douche de sperme aux bons soins de l'incroyable Hulk...

Bref, ça repart pour un an, et peu de choses devraient changer, in my humble opinion.



San Francisco 49ers



La saison passée :

13 victoires, tout bonnement incroyable, pour 3 défaites. First round bye, battent les Saints en faisant pleurer Verchain, et perdent en finale de la NFC à la maison contre les Giants.

Le coach :

Jim Harbaugh, connus sous nos latitudes Inciennes comme 'Harbaugh-West', ancien quarterback professionnel d'un niveau plus qu'honnête après avoir été une vraie star chez les Wolverines de Michigan, ancien entraîneur de Stanford. Alors que beaucoup de monde s'attendait à le voir partir coacher son alma mater, il prend la décision d'aller se faire voir chez les pros en choisissant San Francisco (fallait pas aller trop loin de Palo Alto, non plus), malgré une tentative aussi tardive et désespérée que ridicule de Steven Ross, le proprio des Dolphins, de la faire signer en Floride.

Les arrivées :

Si San Francisco n'a toujours pas selon moi résolu son problème majeur (un jeu de passes à peu près aussi développé que celui de n'importe quelle attaque en wishbone des années 50), le front office travaille à l'améliorer.

Les Niners ont fait revenir Alex Smith pour être le quarterback, un poste reposant à San Fran puisqu'il s'agit de donner le ballon à son coureur jusqu'à la troisième tentative avant de devoir passer si le compteur annonce quelque chose de plus gros que troisième et 8. Smith a été relativement efficace dans le carcan qui est le sien dans ce système, mais redevenait lui-même dès qu'on lui demandait de porter son attaque.

Les Niners tentent en tout cas de donner des armes en réception à leur quarterback, parce que trouver une cible sur une 3rd and eight n'était pas toujours évident l'an passé. Ainsi, Mario Manningham, très bon numéro 2 chez les Giants jusqu'à la fin de la saison dernière et Randy Moss qui tentera de relancer pour la quatorzième fois sa carrière sont arrivés comme free agents. Les Niners ont également drafté AJ Jenkins, receveur d'Illinois, qui fera peut-être un bon numéro 3. Michael Crabtree, dont on ne sait jamais s'il est dans un bon jour ou pas, revient également pour ce qui pourrait être sa dernière saison sur la Baie.

Toujours à la draft, ensuite, un petit choc avec le recrutement d'un coureur, le seul, le vrai LMJ, LaMichael James d'Oregon, pour être un running back dédié aux changements de tempo. Il faut dire qu'avec Frank Gore qui se pète toujours quelque chose à un moment ou à un autre, laisser le seul Kendall Hunter, que j'aime beaucoup, comme solution de repli faisait un peu cheap pour une équipe sortant d'une finale de conférence. C'est sans doute pourquoi San Francisco a recruté un autre ex-joueur des Giants, le back surpuissant et un peu con Brandon Jacobs.

Ah, tiens, le backup de Tampa Josh Johnson vient pour doubler Alex Smith derrière le centre, ce qui laisse un peu songeur, un an après, sur le recrutement de Colin Kaepernick.

Dans un souci de conservation du gros point fort de l'équipe, la défense, le corner Carlos Rogers, le linebacker Ahmad Brooks et le safety Dashon Goldson ont également été resignés.

Les départs :

Rien d'énorme au rayon des départs, les gardes Chilo Rachal à Chicago et Adam Snyder chez les Cardinals, le receveur Josh Morgan chez les Redskins.

Les forces :

Bien évidemment la défense. On ne court pas contre San Francisco. Les Niners n'ont pas autorisé un coureur à plus de 100 yards sur la saison régulière dernière. Le pass rush peut aussi être très, très, très méchant, avec l'end Justin Smith, l'OLB Aldon Smith qui a fait une très belle transition depuis le poste de DE de 4-3 qu'il pratiquait à la fac, ou encore Ahmad Brooks et l'autre DE McDonald. Et Sopoaga a un cul plus gros que celui de Kim K, ce qui le rend impossible à bouger sur la ligne. Et tout ça sans compter sur le meilleur duo de LB intérieurs de l'univers : Patrick Willis (Ray Lewis avec 10 ans de moins) et Navorro Bowman très utile pour défendre sur un back ou un TE.

En attaque, une force inattendue au poste de TE. Vernon Davis a évolué de receveur rapproché à TE complet, apportant énormément en blocks. Et quand on le serre d'un peu trop près, ça libère de l'espace pour le plus discret Delanie Walker.

Avec ce duo de TE, les 49ers se reposent sur du bon vieux power rush à l'ancienne : prise individuelle en ligne offensive, ouverture d'un espace et boum. Quand Frank Gore, le coureur titulaire, est en état de marche, ça peut faire très mal.

Juste pour rappel, la meilleure arme offensive du club l'an passé était le kicker David Akers. Et on s'étonnera que Verchain n'aime pas trop leur style.

Les faiblesses :

Le jeu de passes, bien sur, avec Alex Smith et son indécision permanente (pensez, lancer le ballon trois fois par match, on oublie comment on doit faire, c'est pas comme le vélo, le quarterbacking) mais surtout avec une ligne offensive à la peine dès qu'il s'agit de s'opposer au pass rush adverse (forcément, ces gens ont trop l'habitude de blocker en avançant...). Le problème des receveurs de l'an passé, et notamment le fait que la seule menace verticale venait de Vernon Davis, a été pris en compte cette intersaison. Pas pour autant que San Fran va se mettre à faire voler le ballon...

La paire de corners est correcte mais peut être exposée quand, petit miracle, la ligne offensive adverse parvient à bloquer les pass rushers en rouge et or.

Les matchs à ne pas manquer :

Match énorme dès la semaine 1 avec la plus belle opposition de style dont on peut rêver, avec les Packers au programme à Lambeau Field. Les Giants en semaine 6 et les Saints en semaine 12 avec 'revanche' en accroche. Et les Patriots en semaine 15, autre opposition de style. Gros calendrier, donc, pour les Niners.

Power Rankings Potential :

Avec Harbaugh qui pète souvent des câbles, avec Moss en plus qui pourrait bien lui en faire péter encore plus, avec Vernon Davis et sa boîte de décoration (entre ici, Valérie Damidot), il y a du potentiel. C'est anti-sexy au possible, mais il y a souvent de la matière...

The Inc's Person to Follow :

@VernonDavis85. 'Playing football and living life'. Yeah, right. And shitting shit.

Cheerleader of the year :

Pas de profil disponible pour le moment, mais allons-y avec Alexandria.



Le prono :

11-5. Au moins un match de playoffs à la maison.


Seattle Seahawks



La saison passée :

7-9. Eh oui, les Seahawks ont presque gagné 8 matchs...

Le coach :

Pete Carroll. Ancien coach des Trojans de USC, revenu au football professionnel en même temps que les Trojans se retrouvaient sous le feu des accusations de la NCAA à cause de l'histoire de Reggie Bush.

Les arrivées :

Le gros coup supposé de l'intersaison des Seahawks est l'arrivée d'un nouveau quarterback en ville. Matt Flynn, tout auréolé d'un bon match chez les pros en remplacement d'Aaron Rodgers. Seattle essaie donc de nous refaire le coup de Matt Hasselbeck... Tout ce qu'on peut souhaiter aux fans furieux de la franchise (le stade des Seahawks, il y pleut plus qu'à Brest...), c'est un destin comparable. Ouais, jusqu'à annoncer avant le début de la prolongation d'un match de playoffs à Lambeau 'nous allons prendre le ballon et nous allons marquer'... Juste avant de se ridiculiser et de perdre le match sur le drive suivant...

Ah, et je ne sais pas combien de temps durera le quatorzième retour de Terrell Owens, mais en attendant il est encore sur le roster à l'écriture de ces lignes... Editor's note : finalement, non... Depuis hier...

A la draft, les Seahawks n'ont véritablement déclenché le Dafuk !??!!?! Moment qu'au troisième tour, en sélectionnant Russell Wilson, quarterback certes plus que sympathique la saison passée à Wisconsin, mais qui demeure un peu trop petit pour prétendre être un QB en pros. À moins que nous tenions Doug Flutie en second... Ce que Pete Carroll (qui rime avec LOL) semble croire... Auparavant, le bon petit pass rusher de West Fuckin' Virginia Bruce Irvin et le solide linebacker intérieur de Utah State Bobby Wagner, destiné à être titulaire dès cette saison. À part ça, pas grand chose de folichon.

En free agency, quelques renforts comme Barrett Rudd pour éventuellement retrouver un poste de MLB titulaire, le gros Deuce Lutui pour jouer garde. Ah, et Kellen Winslow pour jouer TE.

Les Seahawks ont également resigné Leroy Hill ou Marcus Trufant par exemple. Et surtout leur meilleur coureur de l'an passé, Marshawn Lynch.

Les départs :

Pas une vraie purge, mais quelques ajustements, à commencer par le départ de Robert Gallery (qui a finalement pris sa retraite après avoir signé chez les Pats), ou celui de BMW (Big Mike Williams). Charlie 'Jesus' Whitehurst et Atari Bigby font également partie de la liste des ex, comme le TE John Carlson parti chez les Vikings.

Forces :

La première force des Seahawks repose dans leur défense. Une ligne défensive sympa et assez deep mais pas forcément reconnue à sa véritable valeur, autour de Brandon Mebane, Chris Clement, Red Bryant, Alan Branch. Pas de vrais 'noms' mais de bon vieux cols bleus. L'unité de linebackers n'est pas aussi impressionnante sur le terrain, mais pourrait progresser avec le rookie Bobby Wagner. La secondary est jolie à voir, et une des plus complètes de la division, voire de la conférence. Chez les corners Sherman, Browner et Marcus Trufant, plus une paire de safeties que la terre entière envie, avec Kam Chancellor en strong et Earl Thomas en free, un joueur que je rêvais de voir chez les Dolphins à son arrivée dans la Ligue en provenance de Texas.

Le jeu de course était l'arme offensive principale des Hawks la saison passée, avec une fin de saison en boulet de canon et en pluie de Skittles de Marshawn Lynch, qui était dans sa 'contract year', la dernière année de son contrat. Je trouve que Lynch est à peu près aussi bête que le premier Frankenstein Ribéry venu, et je doute qu'il conservera sa motivation maintenant qu'il a été payé... Leon Washington peut contribuer comme 'change of pace back' comme sur les équipes spéciales.

Faiblesses :

La ligne offensive n'est pas impressionnante, ne serait-ce que parce que les joueurs récemment draftés ne sont pas capables de rester en état de joueur pendant la majeure partie de la saison. Russell Okung a du potentiel, mais craque de partout, John Moffitt est un bon garde de power rush en plus d'être le sosie officiel de Jack Black, mais il est lui aussi fragile. John Carpenter n'aurait pas du arrêter sa carrière musicale pour se mettre au football. Bref, derrière, les remplaçants ne valent pas leur poids en burgers...

Pour le jeu de passes, il y a aussi de gros doutes. Flynn devra faire le bond vers le poste de numéro un, ce qui n'est jamais évident, et on a déjà vu Tarvaris Jackson à l'oeuvre pour se préparer à se tenir les côtelettes s'il devait être appelé à entrer sur le terrain. Au poste de receveur, l'ex Irish Golden Tate a semblé progresser, mais savoir qui jouera du côté opposé entre Owens, s'il reste, Sidney Rice s'il parvient à se remettre de ses blessures et/ou commotions ou les deux, Braylon Edwards qui est un bon pitre ou l'ensemble de no-names qui composent l'effectif tient plus de la lecture dans l'anus de poulpe que du résultat d'une analyse complexe des qualités et défauts des uns et des autres.

Les matchs à ne pas manquer :

Avec les Packers en semaine 3, les Patriots en semaine 6, les Bears en semaine treize, le calendrier hors division des Seahawks s'annonce compliqué. Et en division, n'oublions pas qu'il y aura deux rencontres (semaines 7 et 16) face à des Niners qui semblent avoir plus d'une longueur d'avance...

Power Rankings Potential :

De moyen à moyen plus. Lynch, Pete Carroll lui-même, TO s'il reste, Edwards s'il reste... De bons pitres. Des fans dont on pourrait se moquer si ça part en torche... De quoi faire, en somme. And the cheerleaders look good too...

Cheerleader of the Year:

Même si j'aime bien Brandy je dois aller vers Cassie. pour la simple et bonne raison que la demoiselle est diplômée de Boise State ! Broncos !



The Inc’s Person to Follow :

Autant suivre directement @PeteCarroll. Plutôt que Marshawn Lynch. Parce qu'il fera moins peur aux enfants.

Le prono :

7-9, rien ne bouge...

Arizona Cardinals



La saison passée :

8-8. Bizarrement.

Le coach :

Ken Wisenhunt, ancien coordinateur offensif des Steelers, commencera sans doute bientôt à avoir très chaud aux fesses si les Cardinals ne relèvent pas rapidement le niveau...

Les arrivées :

Les Cards m'ont un peu surpris en prenant au premier tour le receveur de Notre Dame Michael Floyd. Sans doute un vieux relent du temps où Arizona allait loin en playoffs, quand Larry Fitzgerald avait de l'autre côté un autre receveur de talent, Anquan Boldin. Memo to the Cards' front office : in these days, you had some guy named Kurt Warner under center...

Ensuite, le corner Jamell Flemming d'Oklahoma, qui pourrait apporter plus à l'équipe que Floyd. Et puis deux tackles offensifs qui ont un peu de travail à faire mais pourraient prétendre à des places de titulaire un jour prochain : Bobby Massie de Mississippi State et Nate Potter de Boise State au dernier tour...

En free agency, Arizona a dépensé un peu d'argent sur le garde Adam Snyder des Niners, et moins sur le corner de Pittsburgh William Gay.

Les départs :

Les Cardinals n'ont pas perdu grand monde à part le gros Deuce Lutui chez les Seahawks et le corner Richard Marshall chez les Dolphins.

Les forces :

Larry Fitzgerald est dans le top 3 des receveurs de la NFC. Derrière Calvin Johnson, bien sur. Si Floyd lui permet de bénéficier d'un nombre réduit de prises à deux, il pourrait encore nous éblouir cette saison... Cela uniquement si ses QB parviennent à lancer le ballon correctement dans sa direction...

La défense, et notamment la ligne défensive, est assez intéressante, avec le DE Calais Campbell et Darnell Fart Box Dockett. Sam Acho s'est montré un très bon pass rusher la saison passée. Adrian Wilson baisse un peu de pied, mais demeure un très bon safety... Et on attend de Patrick Peterson qu'il soit plus qu'un grand joueur d'équipes spéciales...

Les faiblesses :

Entre le jeu de course et le quarterback, mon cœur balance... Les coureurs sont souvent très moyens, quand ils ne sont pas blessés, et la rançon versée pour Kevin Kolb (deuxième tour de draft cette saison plus le corner Rodgers-Cromartie) me semble une vraie belle arnaque. Kolb a toujours été à moitié blessé, et jamais en mesure d'apporter quoi que ce soit à son équipe.

A moins que tout ça ne soit encore une fois du fait d'une ligne offensive poussive et souvent mollassonne... Surtout contre le pass rush adverse.

Les matchs à ne pas manquer :

S'annonce compliquée, cette saison, pour les Cardinals, avec par exemple Patriots puis Eagles en semaines 2 & 3. Ajoutez les Packers, les Bears, les Lions... Et deux fois San Francisco bien entendu... Aouch...

Power Rankings Potential :

Assez moyen. Toujours facile de se moquer des Cards, mais on peut avoir des highlights avec Darnell Dockett hors du terrain. Cheerleaders moches... Bref, pas de quoi marquer beaucoup de points chez Verchain.

The Inc's Person to Follow :

@ddockett, Darnell Dockett. Parce qu'on frôle souvent les sommets du nawak...
Cheerleader of the year :

Je sais bien qu'il n'y a que des retraités en Arizona, mais les danseuses des Cards font de la concurrence à celles de Minny pour le titre de pire troupe de la Ligue. Par dépit, partons avec Andrea qui aime faire la cuisine pour son petit mari. C'est donc pour ça qu'elle est mariée, alors...



Le prono :

5-11. Ai cherché, n'ai pas trouvé mieux...


St Louis Rams



La saison passée :

2-14. Deux victoires ? Hourra !

Le coach :

Et on dira encore que le marché de l'emploi aux USA est ravagé. Allons, un cadre supérieur dans la cinquantaine est viré, il reste un an à bricoler à droite à gauche et boum, il se retrouve propulsé à une position quasiment identique à celle qu'il occupait précédemment. Bienvenue à St Louis, Jeff Fisher. L'ancien coach des Titans devra avoir une mentalité de bâtisseur, et espérer avoir un proprio moins interventionniste que ce bon vieux Bud 'Flippin' em birds' Adams.

Les arrivées :

Saint Louis est, encore cette année, en reconstruction. À la draft, les Rams ont agi comme une équipe se trouvant dans cette position, en exigeant des Redskins un paquet de choix pour laisser leur second overall pick à Shanny and co.

Ce qu'il en est devenu ? La recherche de renforts dans tous les domaines (et des choix futurs également). Michael Brockers, le très dynamique DT de LSU au premier tour, puis le receveur Brian Quick de la toute petite Appalachian State, inconnu au bataillon, le corner repris de justice Janoris Jenkins (Alabama State après avoir commencé sa carrière à Florida), Isaiah Pead, coureur de Cincinnati pour jouer les doublures, le corner Trumaine Johnson de Montana et le receveur Chris Givens de Wake Forest... St Louis a donc décidé d'investir dans des joueurs universitaires de divisions inférieures. Bah, pour une équipe de division inférieure, quoi de plus normal ?

Les Rams avaient prévu de filer les clés de la défense à Gregg Williams, mais une histoire de bounty a rendu la venue de l'ex-coordinateur défensif des Saints impossible... Et c'est Brian Schottenheimer qui implémentera encore une nouvelle attaque pour Sam Bradford... Ou comment tuer la carrière d'un QB prometteur. Pas à cause de Schotty Junior, mais changer tous les ans l'attaque d'un jeune QB ne fait rien de bon pour son développement.

Dans la free agency, on notera... Pas grand chose, au fond... à part bien évidemment l'arrivée du corner de Tennessee Cortland Finnegan, le centre Scott Wells des Packers et le receveur Steve Smith. Oui, celui qui était passé des Giants aux Eagles l'an passé, pas celui qui vomissait sur les terrains...

Les départs :

Les Rams n'avaient pas grand chose à perdre vu le niveau démontré l'an passé. Le garde Jacob Bell, le corner Ron Bartell ou le kicker Josh Brown. Pas de quoi se relever la nuit..

Les forces :

Euh... Jeff Fisher est un coach à mentalité défensive, et on dira donc que c'est la défense qui devrait être le point fort des Rams cette saison. Surtout la ligne défensive qui est intéressante, avec Chris Long et Robert Quinn sur les ailes, Brockers et Kendall Langford à l'intérieur. Sans oublier bien sur le MLB James Laurinaitis, un des Verchain's Favorites...

Le coureur Steven Jackson porte tellement souvent le ballon qu'il court plus de 1000 yards chaque saison, mais avec une moyenne en baisse constante...

Les faiblesses :

Tout le reste, mon capitaine. A commencer par la ligne offensive, bien sur, où Roger Saffold a marqué le pas après une excellente saison rookie et où tous les autres postes sont... ahem...

L'attaque aérienne qui a perdu Brandon Lloyd qui n'aura pas apporté énormément sur sa seule saison au club est loin d'être impressionnante, même si les Rams aligneront encore Michael Hoomanawanui qui a un nom marrant.

Bref, toujours peu d'espoir...

Les matchs à ne pas manquer :
Euh... Non, je crois que vous pouvez vous en dispenser, en fait, des Rams. Sauf si vous êtes restés fans depuis la période Greatest Show On Turf. Vous avez juste la version Greatest Turd on Show, maintenant...

Power Rankings Potential :

Assez moyen, quoique le public qui se barre à la fin du premier quart, ça peut toujours faire sourire. Et que le détournement des 'Rams Rules' par joesportsfans la saison passée était assez marrant.

The Inc's Person to Follow :

@CortFinnegan. Parce qu'il est tout ce que Verchain adore : une vraie tête de nœud.

Cheerleader of the year :

Bon, les Rams ne sont pas pressés de nous régaler les yeux, alors nous nous contenterons pour le moment de la couverture du calendrier des Cheerleaders pour 2012...



Le prono :

4-12. Le truc génial, quand tu ne gagnes pas beaucoup de matchs, c'est que c'est facile de doubler ton total de victoires...


NFC NORTH

Pas de commentaires, je n'ai pas encore digéré, tout ça...

Green Bay Packers


Verchain a échangé sa grenouillère Peyton contre une grenouillère Aaron. So what ?


La saison passée :

15-1. Une saison presque parfaite. Greatest Show On Tundra, Period !

Le coach :

Si vous le croisez sur un parking, Mike McCarthy vous semblera sans aucun doute comme n'importe quel plouc du Dakota. Un peu rougeaud, une petite bedaine, on l'imagine sans mal rotant, une canette à long col à la main, en faisant griller un demi-veau sur un barbecue, le pickup stationné pas loin de là... Pourtant McCarthy est l'architecte de l'attaque qui aura fait grimper Verchain au rideau depuis deux ou trois ans.

Les arrivées :

Commençons par la free agency, tiens. Le centre Jeff Saturday, mesdames et mesdames. L'homme qui s'est fait peloter le cul par Peyton Manning, le joueur préféré de Verchain de ces 12 dernières années, va maintenant se faire tripoter la raie par Aaron Rodgers, le joueur préféré de Verchain de ces trois dernières années. Petit chanceux, diront certains (not that there's anything wrong with that).

Philip Merling vient de Miami pour occuper une des deux places de DE.

A la draft, les Packers ont cherché à résoudre un de leurs problèmes de la saison passée : le pass rush, en allant sélectionner au premier tour Nick Perry, OLB, USC Trojans. Dans la même logique, le bon DT (qui va aller en DE), Jerell Worthy, de Michigan State, au second tour. Et c'est à peu près tout en ce qui concerne les noms que vous pourriez connaître.

Les coureurs ne servent pas à grand chose à Green Bay, mais Cedric Benson a débarqué de Cincy.

Les départs :

Scott Wells est parti, vu que Jeff Saturday est venu pour jouer au centre. De même, Chad Clifton, le LT historique, n'est plus là non plus.

La carrière du safety Nick Collins est terminée, sur blessure.

Le coureur Ryan Grant, dont la carrière est partie en torche, est chômeur.

Et puis Matt Flynn est parti à Seattle, pour être titulaire...

Les forces :

La force. L'arme première du chevalier Jedi. Aaron Rodgers (la scène de Empire Strikes Back où Brett Favre lui dit 'Je suis ton père' est un énorme classique du cinéma), c'est Luke Skywalker en mieux, et qui ne couche pas avec sa sœur, parce qu'Aaron Rodgers n'est pas originaire du Pas de Calais. The Greatest Show On Tundra. Aaron Rodgers, le show permanent, l'homme orchestre, le Rémi Bricka du football, avec des instruments toujours bien accordés, de l'ancêtre Donald Driver au merveilleux Greg Jennings, en passant par Jordy Nelson (dur dur d'être un blanc bec...), Randall Cobb ou encore Greg Jones. Et JerMichael Finley me demande de vous rappeler qu'il est le meilleur TE depuis JerMichael Finley.

Le pass rush, et le front seven dans son ensemble peut redevenir une force, autour de BJ Raji, maintenant que Clay Matthews n'est plus tout seul (enfin, qu'il n'est plus avec le duo de clowns Walden et Zombo) pour chasser les passeurs adverses. La défense des Packers était l'une des pires de la Ligue l'an passé, tiens, après avoir été une des meilleures la saison d'avant.

Les faiblesses :

La secondary a donné de gros signes d'essoufflement l'an passé. Charles Woodson a été replacé en safety de manière officielle, et ce sera Bush qui jouera à l'opposé de Tramon Williams qui doit rebondir.

Marshall Newhouse doit s'imposer comme nouveau LT, même si je n'ai pas perdu tout espoir pour Derek Sherrod, que j'aimais beaucoup à sa sortie de Mississippi State. La droite de la ligne semble ainsi plus solide que la gauche.

Les Packers doivent courir de manière efficace lorsqu'ils ont besoin de protéger un avantage au score, et ce sera la mission de Benson et/ou James Starks.

La blessure du linebacker intérieur Desmond Bishop pourrait coûter cher si AJ Hawk ne retrouve pas son niveau et que DJ Smith ne parvient pas à prendre de l'envergure.

S'il arrive malheur à Aaron Rodgers, on a... Graham Harrell pour prendre la place... Eh, un QB qui jouait l'Air Raid à Texas Tech ! Pas de problème, suffit de balancer le ballon !!!

Les matchs à ne pas manquer :

Une entrée en matière de furieux, en enchaînant les Niners dès le premier match, puis les Bears, Seahawks (ouais, je sais, c'est juste pour ne pas arrêter la série) et Saints. Et puis il y aura les Texans. Et puis une visite chez les Giants (VENGEANCE!). Et puis, si tout se passe comme prévu dans Le Plan, les remplaçants pourront disputer le dernier match contre les Vikes...

Power Rankings Potential :

Excellent. En plus d'être un spectacle permanent sur le terrain, Aaron Rodgers est un spectacle permanent en dehors, collectionnant les conquêtes. Si j'étais encore gamin, je voudrais devenir Aaron Rodgers en grandissant. Les autres ne sont pas tristes non plus, de la chevelure Head and Shoulders de Clay Matthews à l'immense absence de modestie de JerMichael Finlay. Et tout le reste, et les dingues dans les tribunes, et Aaron Rodgers, et...

The Inc's Person to Follow :

@AaronRodgers12, what else ?

Cheerleader of the year :

Quand on a Aaron Rodgers, on n'a pas besoin de cheerleaders, non mais.

Le prono :

13 et 3. Pas bien épais.


Chicago Bears



La saison passée :

8-8, grâce ou à cause du merveilleux Caleb Hanie...

Le coach :

Lovie Smith est finalement un vrai survivant comme il en reste peu dans le milieu. Les performances moyennes des Bears auront coûté sa place au general manager Jerry Angelo, mais Lovie a survécu, non sans se séparer de son dernière coordinateur offensif, Mike Martz, remplacé par Mike Meathead Tice, récompensé donc pour l'impressionnant travail effectué avec la ligne offensive l'an passé. Un travail qui ferait mourir de rire n'importe quel coach de football pour enfants de moins de 8 ans...

Les arrivées :

A la draft, les Bears ont sélectionné au premier tour Shea McClellin de Boise State, pour lequel on peut avoir de beaux espoirs. Le DE devra apporter du pass rush à l'opposé de Julius Peppers, qui ne va pas en rajeunissant. Ensuite, Alshon Jeffery de South Carolina rentre en plein dans l'idée directrice apparente de cette intersaison : donner un peu de vie au jeu de passe des Bears au delà des passes à trois yards pour le coureur Matt Forte. Ceci avant de s'intéresser à un autre aspect peu reluisant de l'effectif des Bears, la secondary, avec les choix de Brandon Hardin (FS, Oregon State, 3° tour) et des corners Isaiah Frey et Greg McCoy sur les derniers tours.

Gros trade des Bears à l'intersaison avec les Dolphins (pour deux choix de draft) : le couple infernal Brandon Marshall – Jay Cutler est reformé comme au bon vieux temps des Broncos. Pour la première fois depuis que Verchain s'intéresse au football ou presque (et certains de vos pères n'avaient pas encore rencontré certaines de vos mères, à l'époque...), les Bears ont un receveur numéro 1.

Ensuite, les Bears ont fait leur marché sur la Baie de San Francisco en faisant venir Chilo Rachal (G, Niners) et la doublette de backups d'Oakland : Jason Campbell (QB) et Michael Bush (RB), pour doubler les deux joueurs les plus importants de l'attaque, Cutler et Forte.

Israel Idonije se retrouve sous pression avec un renouvellement pour un an de son contrat, et Lance Briggs a un nouveau bail. Et Matt Forte bénéficie de sa bonne dernière saison, où il était, blessure de Cutler oblige, la seule arme offensive valable de Chicago.

On notera également un trade avec les Bucs pour récupérer Brian Price, le décevant et fragile DT aux grosses fesses.

Les départs :

Le 'héros' de la saison passée Caleb Hanie est parti se faire voir à Denver.

Brandon Merriweather (S) et sa vie compliquée jouera pour les Redskins.

Anthony Adams (DT) a été laissé libre et Amobi Okoye (DT) qui n'avait pas réussi à s'imposer dans un système correspondant pourtant à ses qualités de base est maintenant à Tampa.

Forces :

Si Brian Urlacher revient bien de sa blessure, le front seven sera une nouvelle fois l'unité la plus dominante des Bears. McClellin et Peppers sur les ailes, une rotation à trois ou quatre sur l'intérieur, plus les linebackers Briggs, Urlacher et Roach, voilà de quoi mettre un paquet de pression sur les attaques adverses.

Le jeune papa Jay Cutler aura autre chose que des punt returners pour attraper ses passes, avec Marshall, Jeffery, Earl Bennett, Devin Hester et le TE Kellen Davis qui a un peu fait parler de lui dans la redzone l'an passé.

Matt Forte est une sorte de do-it-all back. Je ne le trouve pas exceptionnellement tranchant à la course, mais sa capacité à donner des options dans le jeu de passes le rend beaucoup plus important dans l'équipe de Chicago qu'il ne pourrait l'être ailleurs.

Les équipes spéciales ont très souvent soutenu les espoirs de Chicago la saison passée. Devin Hester est le meilleur punt returner de la galaxie, et le kicker Robbie Gould est puissant et fiable.

Faiblesses :

En lien direct avec le point précédent, Forte est très important parce que la ligne offensive est très souvent catastrophique. J'Marcus Webb comme tackle gauche ? Child, please. Certes, il y a eu quelques belles carrières de joueurs recrutés au septième tour de draft ou non draftés en ligne offensive, mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi Chicago s'obstine avec ce type, qui n'est simplement pas au niveau. Remarquez, cette année, si Cutler se fait encore démolir, Jason Campbell sera plus à même que Caleb Hanie de préserver les chances des Bears.

Autre gros point noir pour Chicago : la secondary est un ramassis de no names qui manque de vitesse et d'intelligence dans la lecture des attaques adverses.

Les matchs à ne pas manquer :

Dès la semaine 2, une visite à Lambeau pourrait donner le ton de la saison. Le retour à Soldier Field pour la semaine 15 devrait aussi valoir son pesant d'arachides, surtout s'il neige, tiens... Le dernier match de la saison contre les Lions sera peut-être déterminant. On notera aussi dans un calendrier relativement soft le rendez-vous avec les Texans le 11 novembre.

Power Rankings Potential :

Avec Brandon Marshall et ses problèmes psychologiques, et avec la paternité de Jay Cutler (qui sait si Kristin ne foutra pas encore le camp cette année???), les Bears ont un peu plus de PR Potential que de sex appeal.

Cheerleader of the Year:

Un vent à vous glacer les chairs, de quoi décourager la moindre fille tentée de porter la jupette. Pas de Bearettes.

The Inc’s Person to Follow :

@kristinCava. Le peu de glamour des Bears provient de la mère de l'enfant de Jay Cutler. Eh oui...

Le prono :

10-6, retour en playoffs.


Detroit Lions



La saison passée :

9-7, playoffs !

Le coach :

Jim Schwartz restera pour toujours l'homme qui a rendu un peu de dignité à Motown, ramenant les Lions en playoffs pour un petit tour la saison passée, un bon vieux shootout qui fait plaisir à voir à New Orleans...

Les arrivées :

Les Lions se sont principalement focalisés sur la nécessité de resigner les joueurs présents lors de la mémorable saison passée. Ainsi, les Lions ont conservé Jeff Backus, leur LT, Cliff Avril (DE, franchise player), Shawn Hill (backup QB), De Andre Levy (LB), Kevin Smith (RB) et Stephen Tulloch (LB).

En free agency, les Lions, tenus par une situation vis à vis du salary cap peu évidente pour lancer de grandes manœuvres, se sont contentés de faire venir le DE Everette Brown et le CB Drew Coleman des Jets.

Detroit aura bâti sa récente réussite à la draft. En avril, les Lions ont enfin décidé d'aller chercher autre chose qu'un lineman défensif au premier tour en sélectionnant Riley Reiff, tackle offensif d'Iowa, que j'imagine bien devenir à court terme le LT des Lions pour les années à venir, pourquoi pas en repoussant Gosder Cherilus de RT vers RG et en faisant faire le trajet vers la droite de la ligne à Jeff Backus.

Ensuite, le receveur d'Oklahoma Ryan Broyles, qui aura eu son succès universitaire depuis le slot, ce qui ne fera pas de mal aux Lions.

Puis, des joueurs un peu plus marginaux, dont notamment les corners Bentley de Louisiana-Lafayette (Sun Belt, pour ceux qui n'auraient pas suivi) ou Chris Greenwood, qui vient d'une petite fac locale. Le type passait par là, peut-être pour livrer les pizzas, et bang, le voilà propulsé sur le roster élargi des Lions.

On notera aussi, au passage, comme ça, le linebacker des Sooners Travis Lewis, un amiral sur le terrain à OU, mais qui n'a sans doute pas les qualités physiques pour s'imposer chez les pros, ce qui est bien dommage, puisqu'on manque de joueurs intelligents, en NFL...

Les départs :

Pas d'énormes pertes, à Detroit, hormis le corner Eric Wright. Vu le niveau du garçon, c'est dire que les Lions n'ont quasiment perdu personne cette année...

Les forces :

Detroit a affiché la saison passée l'une des plus belles attaques de la Ligue. On aurait cru par moment du bon vieux run n'shoot universitaire. Ça lançait dans tous les sens, avec des plays de malade. Cette saison, la force des Lions devrait résider une nouvelle fois autour du bras de Matt Stafford qui justifie sa sélection first overall une fois qu'il n'est pas blessé, des mains de Megatron Calvin Johnson (connu sous ces latitudes sous le sobriquet d'Optimus Prime, parce qu'après tout il est le leader du Bien), et de ses seconds Nate Burleson, Titus Young (Boise, Baby!) et maintenant Broyles, sans négliger les TE Brandon Pettigrew et Tony Scheffler, premier prix d'interprétation en Tebowing la saison passée.

Une autre force des Lions est la rotation en ligne défensive. Sur les côtés, Cliff Avril et Kyle Vanden Bosch, renforcés donc par Brown, avec d'autres soutiens possibles (Jackson et Young). À l'intérieur, la paire de base Ndamunkong Suh – Corey Williams est doublée par Nick Fairley qui peut être excellent ou très mauvais en fonction de son envie (et/ou de son taux de THC dans le sang...), et Sammie Hill. Les linebackers sont adéquats.

Les faiblesses :

L'énorme faiblesse des Lions est la secondary. Seul Louis Delmas, le free safety, tient la comparaison avec la plupart des joueurs de la Ligue. Autour, c'est médiocre. On se demande bien qui sera le corner à l'opposé de Chris Houston, qui est à peu près aussi doué pour le football que Matt Houston pour la musique.

Le jeu de course sera une faiblesse ou une force en fonction de ce qu'il adviendra de la santé de Mikell Leshoure et Jahvid Best, les deux coureurs draftés haut lors des saisons précédentes, blessés tous deux l'an passé (avant même de jouer un match en pros pour le premier). Certes, Kevin Smith a connu une sorte de Lazaritude, se relevant d'entre les morts pour les derniers matchs de la saison dernière (à près de 5 yards de moyenne), mais demeure trop peu sur pour être considéré comme un starter fiable pour le moment.

Je me rassure comme je peux en pensant que Riley Reiff (que j'envoyais chez mes Dolphins en mock draft du printemps) viendra solidier la ligne offensive.

Le kicker Jason Hanson est plus vieux que Verchain. Eh oui...

Les matchs à ne pas manquer :

Grosse saison en perspective pour les Lions. Les matchs contre les Packers et les Bears seront déterminants pour le devenir de cette saison, et on notera également des matchs contre les Niners dès la semaine 2 (opposition totale de styles), les Eagles en semaine 7, et les Texans en semaine 12.

Power Rankings Potential :

Huuuuuuuuuge. Des têtes brulées ou remplies à la Marie-Jeanne (comme notre nouveau copain Nick Fairley, arrêté deux fois ce printemps), la méchanceté méchante de Ndamukong Suh, et sait-on jamais, les retrouvailles entre Harbaugh-West et Jim Schwartz nous donneront peut-être un deuxième round de bousculade ridicule cette année.

The Inc's Person to Follow :

@kellybhall, madame Matthew Stafford. Une caricature. Blonde, ancienne cheerleader des Bulldogs de Georgia qui est donc devenue la femme du quarterback. America, Fuck Yeah !

Cheerleader of the year :

Les Lions n'ont toujours pas de cheerleaders officielles, alors qu'ils jouent pourtant EN INTERIEUR, for crying out loud, mais les bonnes volontés des Detroit Pride (que vous pouvez retrouver sur Facebook) compensent un peu.

En attendant, voici Brittany.



Le prono :

9-7, pas de playoffs !

Minnesota Vikings



La saison passée :

3-13. Mais on s'est bien amusés pendant les power rankings, si...

Le coach :

Leslie Frazier. Après avoir pendant des années été présenté comme un futur head coach en puissance, l'ancien coordinateur défensif de Minny s'est vu donner l'opportunité de remplacer Chilly (Brad Childress, pour ceux qui ne suivent pas). Le problème du terme 'en puissance', c'est qu'il faut ensuite confirmer. Et là, c'est pas gagné...

Les arrivées :

Les Vikings sont encore une équipe en reconstruction. Dans ce sens, leur draft aura apporté pas mal de 'noms', des joueurs bien connus des gus comme votre serviteur qui suivent et aiment le football universitaire, et pas seulement pour leurs cheerleaders.

Matt Kalil, le LT de USC au début du premier tour puis le safety Harrison Smith de Notre Dame en fin de premier tour pour solidifier deux positions auxquelles les Vikes ont beaucoup souffert la saison passée. Le duo de receveurs d'Arkansas Jarius Wright et Greg Childs, ainsi que deux corners : Josh Robinson de UCF et Robert Blanton (Notre Dame). Les Vikes ont donc drafté 'for need'.

On notera au passage les choix WTF d'un fullback (Rhett Ellison de USC, sans doute parce que c'est le boy toy de Kalil #lancetoiaussidesrumeurssansfondement...) et d'un kicker (Blair Walsh de Georgia).

En free agency, rien de spectaculaire au rayon des arrivées. Jerome Simpson de Cincinnati et ses kilos d'herbe, John Carlson, le TE des Seahawks, et le corner Chris Carr des Ravens...

Les départs :

On pourrait dire que ça ressemble à une purge. Avec notamment deux joueurs importants des régimes précédents : le garde all-world Steve Hutchinson et le kicker Ryan Longwell.

Par ailleurs, le corner Cedric Griffin, pas une flèche pourtant, est parti chez les Redskins.

Et les deux TE Jim Kleinsasser et Visanthe Shiancoe ont quitté le navire.

Les forces :

Jarred Allen demeure un des touts meilleurs pass rushers en activité, malgré le poids des ans et une coupe de cheveux souvent ridicule. Il est le vrai atout numéro 1 de la défense des Vikes, avec dans une moindre mesure l'unité de linebackers.

Si Adrian Peterson a récupéré de sa grosse blessure au genou, il devrait être une nouvelle fois une vraie bonne arme offensive. Et il formera avec Toby Gerhart, qu'on dénigre trop souvent, sans doute parce que les blancs ne savent pas courir à ce qu'il paraît, un duo très intéressant.

Avec John Carlson et surtout Kyle Rudolph, le duo de TE pourrait bien s'avérer la cible favorite de Christian Ponder.

Les faiblesses :

Eh bien tout le reste, mon capitaine.

Le reste de la ligne défensive n'est pas exceptionnel, hormis Kevin Williams qui semble pourtant avoir fait un pas en arrière depuis la révélation de sa consommation de diurétiques.

La ligne offensive n'a pas été au mieux l'an passé, et le seul Kalil ne devrait pas contribuer à la renforcer.

L'unité de receveurs semble bizarrement manquer de playmakers. Quand votre numéro 1 supposé est un type qui a le physique d'un slot man comme c'est le cas de Migraine Man Percy Harvin, ça ne présage rien de bon.

Enfin, la secondary comptera sans doute trop sur des montées au niveau pro immédiatement de ses jeunes joueurs, alors que Antoine Winfield vieillit tout doucement en continuant de contribuer comme ses vieilles articulations le lui permettent et que Chris Cook fait plus parler de lui hors du terrain qu'entre les lignes.

Les matchs à ne pas manquer :

Eh bien, ce seront les matchs qui devraient priver les Vikings du premier choix de la prochaine draft. Notons donc Jacksonville et les Colts dans les deux premières semaines, les Cardinals en semaine 7 et les Rams en semaine 15...

Power Rankings Potential :

Plus important que ce que l'on pourrait penser. Il y a Jared Allen, bien entendu, mais surtout les pitres absolus que sont les supporters des Vikes qui se sont mis à remixer des chansons souvent improbables à l'occasion de chaque rencontre. The Viking Ship. Net, que ça s'appelle, et c'est tellement kitsch que c'est devenu un rendez-vous régulier des Power Rankings à la Verchain...

The Inc's Person to Follow :

@ChrisWarcraft. Le geek punter Chris Kluwe, c'est priceless...

Cheerleader of the year :

Les Vikings sont la seule équipe de la division à avoir des cheerleaders. Et ce sont les pires de la Ligue. Yikes. En cherchant un peu, une photo de 2010 qui est toujours disponible sur le site des Vikings à la rubrique wallpaper. Ya pas à dire, c'était mieux avant...





Le prono :

3-13. Ne devraient pas progresser.



PLAYOFFS PREVIEW :

Classement de la conférence :

  1. Green Bay
  2. Philadelphie
  3. San Francisco
  4. Atlanta
  5. Chicago
  6. New Orleans

Tour des Wildcards : San Francisco bat New Orleans et Chicago bat Atlanta.

Divisional Round : Green Bay bat Chicago et Philadelphie bat San Francisco.

Conference Finals : Green Bay bat Philadelphie.

C'est tout, pour le moment. Alors...



La version téléchargeable est disponible ici






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