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lundi 9 janvier 2012

Verchain's Takes : Wildcard Weekend.





















WILD CARD ROUND

SCORES




WILDCARD TAKES

Bon, on va faire court, comme d'habitude (that's what she said). Pour chaque match, cinq observations personnelles. Si vous souhaitez avoir des résumés des matchs, les copains de chez LatestNFL ont fait ça bien, comme toujours. Remarquons juste que les 4 équipes qui jouaient à domicile l'ont emporté...

Lions at Saints


  1. Le meilleur match du weekend. No doubt. On s'attendait à un feu d'artifice, on n'a pas été déçus. Seulement trois punts, tous pour les Lions d'ailleurs. Un festival d'attaque. Ici, on aime ça. Un match compétitif jusqu'à la fin du troisième quart-temps, avant que la magie offensive et le playcalling ultra agressif de Sean Payton ne portent leurs effets. It's been fun.



  1. Here's hope... Ouais, ici, au Verchain Inc, on espère que les Saints parviendront à conserver ne serait-ce qu'un peu de leur explosivité la semaine prochaine, à San Francisco, pour nous offrir un remake en finale de conférence de ce qui aura été un énorme match d'ouverture à Lambeau Field, contre les Packers (qui ne sont pas encore qualifiés, ne nous enflammons pas).


  1. Puisqu'on vous dit qu'on est dans une saison record pour les Saints... Avec 626 yards en attaque, New Orleans a battu le record des yards offensifs dans un match de playoffs n'allant pas en prolongation. Mais comme il faut être deux pour danser le tango, les Lions ont apporté leur contribution, permettant un cumul de 1083 yards, ce qui égale le record du match entre Bills et Dolphins de 1995.


  1. Ce qui est beau à voir, là-dedans, c'est que le points tombent de tous les côtés pour les Saints. Brees lance 3 passes de plus de 40 yards, dont deux pour TD, les coureurs se relaient efficacement, Thomas et Sproles touchant l'endzone. Colston accumule 120 yards en réception dans une grosse rotation de receveurs, et Jimmy Graham est inarrêtable. Meachem sort plus de 100 yards en réception lui aussi. Le Greatest Show on Turf du 21° siècle. Comment ça, pas de défense ? Les Rams non plus n'avaient pas de défense ! Non mais...



  1. Au moins, les Lions auront essayé, en attaque, avec Stafford et Calvin Johnson qui sort un nouveau match simplement énorme. Le gros souci, outre la nouvelle absence de jeu de course, c'est que la fameuse ligne défensive Avril-Suh-Fairley-Vandenbosch ne fait plus peur à personne. Certes, les Saints ont commis deux fumbles recouverts par Detroit, mais l'impression générale dégagée n'était pas celle d'une grosse pression de la ligne défensive. Ce qui expose forcément une secondary qui n'est pas blindée de talents. Pour un retour en playoffs 13 ans après, on aurait pu espérer mieux que d'avoir le droit d'aller se faire démolir par l'une des meilleures attaques de la Ligue (et à domicile sans doute la plus compliquée à jouer). Mais être resté dans le match pendant 45 minutes, c'est déjà une petite victoire, surtout si on se remémore la rencontre de saison régulière, où la cause était quasiment entendue à la mi-temps, malgré la tentative de remontée des Lions lors du troisième quart-temps. Bah, en solidifiant l'ensemble, les Lions peuvent espérer y revenir l'an prochain...


Bengals at Texans.


  1. Voilà toute la différence qu'apporte Wade Phillips. Quand il est dans un lit d'hosto, la défense des Texans ne ressemble pas à l'unité conquérante que nous avons pu voir samedi. Avec 4 sacks et trois interceptions, on a retrouvé l'unité qui a permis aux Texans de se qualifier pour la première fois en playoffs. Alors que la défense semblait à la dérive lors des derniers matchs, les Texans ont retrouvé la recette de leurs succès de la saison : gagner la bataille des turnovers.

  1. Une autre recette victorieuse pour les Texans depuis qu'ils ont été contraints par la blessure de Matt Schaub de se tourner vers TJ Yates pour assumer le poste de QB : ne pas mettre le rookie en position de devoir gagner le match avec son bras. On a pu voir toute la différence de situation, entre un Yates qui lance 20 passes, et un Dalton qui en lance 42. Il y a trois interceptions au bout. Pour la première rencontre entre deux QB rookies en playoffs de l'histoire de la NFL, on a eu une démonstration de ce que devait être la bonne stratégie : prendre le score, et gérer.



  1. Ceci n'a pas empêché Yates de réussir le big play de la rencontre, la passe de TD pour André Johnson, la 'face de la franchise' de Houston, from The U, tiens. Le tout à une minute de la fin du troisième quart-temps, pour prendre un avantage de 14 points qui semblait alors impossible à remonter pour les visiteurs. Les Bengals n'ont plus gagné un match de playoffs depuis 20 ans...

  1. Un autre joueur majeur qui a fait le boulot, c'est Arian Foster, avec 152 yards en 24 courses, dont une de 42 yards... Pour TD, clôturant ainsi le score. Bonne façon également de protéger ton QB, d'avoir un jeu de course efficace. Les Bengals ont été contraints d'abandonner la course, mais ce n'est pas comme si ce compartiment fonctionnait, avec 2.0 ypc pour Cedric Benson... Peu inspirés, les Bengals, comme leur coach Marvin Lewis qui gâche des challenges pour rien en première mi-temps...

  1. L'effort défensif des Bengals n'a pas toujours été au top, notamment au quatrième quart-temps, avec les joueurs de la secondary de Cincy qui ont quasiment laissé filer Foster vers la ligne d'enbut sur le dernier TD de la partie. Tout le contraire de celui des Texans, donc, où on a pu voir JJ Watt retourner une interception pour prendre l'avantage au score avant la mi-temps.



Steelers at Broncos


  1. J'aurai du me douter qu'il allait encore se passer quelque chose qui vient d'une autre réalité que la notre. La fin des temps est proche. Ce signe dans le ciel du Mile High Stadium (peu importe le nom qu'on donne à cet endroit), sorte d'auréole démesurée sur la tête du fils de Jésus, de Dieu et du Saint Esprit... Yikes...



  1. Alors, c'est ça la meilleure défense contre la passe de la NFL ? Ou alors, le fameux halo de l'image du point ci-dessus est un vaisseau extraterrestre venu kidnapper les défenseurs des Steelers. Parce que sur le dernier play du match, le premier de la plus courte prolongation en playoffs de l'histoire, on a vu une désintégration totale, un peu amenée par le playcalling, un peu amenée par Tebow (j'y reviens), beaucoup amenée par DeMaryius Thomas, et énormément amenée par la couverture fantôme du corner Ike Taylor. Le playcalling d'une passe en play action est couillu, et l'exécution est bonne. La défense des Steelers mord à la mise en place des Broncos, dont on pouvait attendre encore une course en puissance pour démarrer, comme ce fut le cas sur quasiment tous les first downs de Denver depuis le début de match. Les Steelers jouent avec les safeties près de la ligne, avec les corners dans une 'demi-zone' qui les appelle à couvrir le fond du terrain, et notamment l'axe, en plus du receveur qu'ils ont dans la zone. Il n'y en a qu'un, de receveur, d'ailleurs, et c'est Thomas. Qui profite du champ ouvert dans l'axe du terrain sur un tracé en post, Tebow complète une passe de 20 yards environ, et c'est parti pour une course de 60 ou presque. Really nice play.



  1. Les Broncos ont d'ailleurs utilisé plusieurs fois Thomas dans la profondeur... Et c'est là que Ryan Clark, le safety de Pittsburgh, a cruellement manqué à son équipe. Certes, Polamalu n'a pas sorti le moindre play à la Taz', mais Clark aura été cette saison le joueur de secondary le plus constant et le plus important pour verrouiller pas mal de plays. Il est d'ailleurs le meilleur tackleur de son équipe sur la saison. Et Tebow est parvenu à le trouver. Chance ? Progrès ? Je n'en sais rien... Mais il faut dire que le manque de pression des Steelers sur les Broncos (aucun sack, laissant le temps à Tebow de prendre une décision).

  1. Mais bon, je ne vais pas pousser le truc jusqu'à affirmer que ce sont les Steelers qui ont perdu le match, ou que ce sont les blessures qui leur ont beaucoup coûté (quoique...). Denver a gagné le match. Avec une défense très solide en première mi-temps, qui s'est un peu fissurée en seconde, au moment où Roethlisberger (sans doute grâce à l'atmosphère de miracle qui planait sur le Colorado) retrouvait un peu de mobilité et parvenait à gagner du temps dans et autour de sa poche... Et que nous n'aurons pas eu l'opportunité de voir à l'oeuvre en prolongation. Et donc avec Tebow. J'ai failli vomir encore une fois (me reste plus grand chose depuis le temps... J'ai même l'impression de ne pas garder quoi que ce soit depuis trop longtemps), en lisant ses déclarations post match, emplies de bondieuseries encore une fois. Le garçon, avec quelques grosses passes déjà mentionnées, et l'effort impressionnant de Thomas, sort un rating inhabituel de 125+, tout en ne complétant pas 50% de ses passes. C'est la moyenne de yards par passe qui lui fait franchir les 100 points de rating, et l'absence d'interception qui verrouille le rating final. Je ne sais vraiment pas quoi en penser au final. Médiocre, avec des big plays et un nouveau TD au sol, pour finalement sortir une nouvelle victoire. Faites que ça cesse...



  1. Un dernier mot, au sujet de notre grand ami James Harrison... Même quand il parvient à ne pas se faire pénaliser pour un hit avec le casque, il trouve le moyen d'apparaître du côté des salauds, en ayant découpé proprement (certes dans la zone autorisée de contact) Eric Decker, le receveur numéro 1 des Broncos. On touche aux limites de la règle. Jugez vous mêmes...




Falcons at Giants


  1. Vous savez quel est le dernier match de playoffs gagné à l'extérieur par les Giants ? Ouais, c'était à Green Bay, l'endroit où Big Blue se rendra la semaine prochaine. Vous vous souvenez de l'année ? Ouais, en janvier 2008. Ouais, l'année du dernier titre des Giants... Et par un certain nombre de points, 2011-2012 commence furieusement à ressembler à 2007-2008...

  1. Les Giants ont retrouvé une cohésion défensive. De la pression pas toujours récompensée (2 sacks), mais suffisamment pour couper les lignes de passes profondes, avec des corners et safeties qui jouent clairement au-dessus de leur niveau affiché pendant la saison régulière. Quasiment pas de big plays ou de séries consistantes pour les Falcons (21 yards pour la passe la plus longue autorisée par les défense de NY). Avec en conséquence un rating de 71 pour Matt Ryan. Et une domination sur la ligne contre la course, avec une moyenne de 3,0 yards par course laissée aux Falcons. Et un différentiel de yards par mise au jeu avec les Falcons de 3.0 yards.

  1. L'attaque retrouve ses bonnes vieilles racines. Ce qui explique aussi pour partie la différence de yards par mise au jeu. Parce qu'en plus d'un Eli Manning qui réalise une saison qui me fait elle aussi furieusement penser à 2007 (avec quelques gros trous d'air comme contre les Seahawks, mais globalement l'impression que le QB a porté son équipe sur pas mal de matchs), le jeu de course a trouvé un peu de vie lors de la rencontre. Les Giants étaient parmi les équipes de queue de classement en termes de yards au sol sur la saison régulière... Juste pour sortir 172 yards au sol avec un one-two punch Bradshaw (63) et Jacobs (92) pour une moyenne de 5.5 dominante. Et un équilibre parfait entre les jeux de course appelés (31) et les passes (32). Il paraît que c'est la formule gagnante. Ce n'est pas faux sur le long terme, d'ailleurs, même si je reste persuadé que des équipes comme les Packers ou les Saints qui combinent un QB du top 3 et un assortiment de receveurs et tight ends de très haut niveau peuvent gagner sans courir (cette saison, c'est encore plus vrai pour le Pack, d'ailleurs).



  1. Les Falcons sont toujours aussi softs... C'est propre, mais pas sexy pour un sou. Deux quatrième et un stoppées (sans que le ballon ne soit donné à Michael Turner, censé être le point focal d'une attaque en power rush). Une impression générale, en seconde mi-temps, de mollesse défensive (300 yards laissés aux Giants, avec des big plays comme sur le TD longue distance de Nicks). Et de confusion en attaque. En trois matchs de playoffs depuis que le couple Mike Smith – Matt Ryan est aux affaires à Atlanta, les Falcons ont enregistré trois défaites. La réputation de Matty Melt n'est plus à faire. Et cette grande gueule de Roddy White qui ne produit pas dans les gros matchs, comme à chaque fois ou presque. Les Falcons ont bien marché lors des matchs où ils ont su courir. Là... Aussi paradoxal que ça puisse paraître pour un combo Coach-QB qui délivre des records positifs et des qualifications en playoffs consécutives, je pense que Mike Smith va avoir une grosse pression la saison prochaine. Les Falcons se retrouveront un peu dans la situation des Texans de cette année. Il faudra gagner un match de playoffs pour que Smith reste, comme il fallait à Gary Kubiak une qualification en playoffs pour rester à Houston... Ou c'est peut-être le chat noir Tony Gonzalez, qui en est à 0-5 en playoffs...



  1. Si vous aimez les matchs au déroulement 'à l'ancienne', vous avez sans doute aimé la première mi-temps... Une domination globale des défenses. Des attaques empruntées. Huit punts, un turnover on downs, un petit touchdown, un safety concédé en balançant le ballon depuis la poche dans l'endzone pour Eli... Il fallait batailler pour chaque yard, sans que les défenses ne me donnent l'impression d'étouffer les attaques, que j'ai trouvé assez mal synchronisées, avec toujours une pénalité ou une erreur offensive, voir un vrai manque de prise de risque pour contrarier la mise en place d'une belle série offensive. Ouais... Un truc à l'ancienne...


NEXT WEEK (ON TV)

Voilà donc à quoi ressemble le tableau final. Et ça fait un peu peur...



CHEERLEADERS :













'Til next time, take care of yourself, and each other...


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