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mardi 15 novembre 2011

Verchain's Takes : Week Ten




WEEK TEN

SCORES
































STATS

























STANDINGS






























WHAT YOU SHOULD KNOW

The Eagles are almost done.

Avec cette défaite absolument infâme contre les Cardinals, dans un Lincoln Financial Field qui semble avoir la même influence sur les Eagles que le Dolphin Stadium a sur les joueurs de Miami, la saison des Eagles est quasiment foutue.

Andy Reid s'est délibérément privé de DeSean Jackson, qui ne fait pas il est vrai une saison fantastique, qui a zappé une réunion de préparation du match de dimanche. Et il s'est peut-être tiré une balle dans le pied, dans le fond. En tout cas, la possibilité d'un grand nettoyage de l'écurie des Eagles se fait de plus en plus probable. Après tout, Jeff Lurie a claqué du pognon cet été, pour un énorme contrat pour Vick (dont les Eagles ne pourront pas se débarrasser sauf à mettre en péril leurs capacités à recruter à l'avenir pour quelques saisons), pour faire venir Asomugha et les autres... Pour rien ? Peut-être.

Avec déjà six défaites au compteur, dont la dernière est simplement impardonnable quand tu affrontes une équipe dont le quarterback s'appelle John Skelton, les Eagles pourront au mieux finir avec 10 victoires, en gagnant leurs 7 derniers matchs. Dont une visite chez les Giants dès dimanche, puis la réception des Patriots... Yikes.

Et même si les Eagles venaient par un grand miracle à produire le football de qualité qui leur a permis de démonter les Cowboys, 10 victoires pourraient bien ne pas être suffisantes pour emporter la division, et encore moins pour se qualifier en playoffs avec une wildcard.

Dallas a un calendrier assez favorable qui pourrait mettre les Cowboys en orbite (surtout maintenant qu'ils ont trouvé un coureur) et les Giants, s'ils viennent de perdre chez les Niners, auront peut-être de nouveau quelques moments d'élite d'Eli (pardon aux membres de la Ligue contre l’Allitération)... Mais ce sont dans les autres divisions, où Atlanta et Chicago ont déjà 5 et 6 victoires. Et où Detroit n'est peut-être pas encore hors course, si les hommes de Jim Schwartz parviennent à se remettre de leur affreuse défaite de dimanche, que se trouvent ceux qui pourraient bien priver les Eagles de playoffs...

Il faudra surveiller les tiebreakers, mais cette immonde bouse posée sur le terrain du Linc ce dimanche risque de coûter bien cher...

The Bills are that bad ?

Mais qui sont vraiment les Bills ? Cette équipe qui n'avait peur de rien, jouait sans complexe, avec une troupe de no-names ? Ou l'équipe molle du genou qui vient de livrer deux performances abominables contre les Jets puis les Cowboys ?

Parce que bon, avec notre ami Tony Romo, supposé être une machine à lancer des pick six qui sort un match quasiment parfait contre la défense des Bills qui vivait jusque maintenant des interceptions des autres, avec une attaque incapable de produire et un Ryan Fitzpatrick qui semble victime du syndrome de Chris Johnson depuis qu'il a signé son gros contrat, Buffalo a eu l'air franchement mauvais...

Les temps s'annoncent difficiles dans l'ouest de l'état de New York, surtout depuis que Kyle Williams a mis un terme à sa saison.

Certes, Fred Jackson continue sa saison splendide, en ayant notamment une nouvelle fois mis à mal la défense au sol des Cowboys dont de plus en plus de monde trouve la clé en ce moment, mais ce n'est plus suffisant. Si la défense adverse met sous l'éteignoir Stevie Johnson, les solutions sont absentes en attaque, ou presque.

Certes, les Bills ont quatre matchs facilement gagnables dans les semaines qui viennent, avec une visite chez les Jets au milieu (deux fois Miami, Tennessee et San Diego), mais ces matchs pourraient relancer au contraire leurs adversaires...


THREE THINGS I LIKED

1) Steelers-Bengals looked like a playoffs’ game.

Une belle allure de match de playoffs. Bien entendu, l'ami Andy Dalton a montré ses limites de rookie, en lançant deux interceptions qui tuent le match, AJ Green a été contenu à une seule réception (mais quelle réception, pour un TD arraché sur la tête du duo Polamalu-Clark) sur laquelle il se blesse, et l'attaque au sol de Cincy n'a pas été impressionnante, mais la défense des Bengals a tenu l'équipe dans la course pendant un bon gros moment (5 sacks sur BigBen), permettant à Dalton and co de tenter un comeback. Un match intense qui s'achève sur une interception. Un sacré look de match de playoffs. Les Bengals ne sont pas médiocres. Et c'est le grand enseignement de ce dimanche.

2) Romeo and Juliet in the Jerrydome looked good...

C’était sans doute le seul moment de grâce pour les Bills ce dimanche. Ce ballon amoureusement déposé par David Nelson dans les mains de sa compagne Kelsi, cheerleader des Cowboys de son état. The bride look good. Et The Inc vous avait déjà passé l’info dans les Power Rankings en début de saison. Et l’occasion de poster une photo de cheerleader de plus dans les Takes, ça ne se refuse pas.





3) It’s easy looking good against bad teams.

Et c’est ainsi pour les Texans depuis le début de la saison… Une seule équipe vaincue qui ait un record positif, les Steelers. Mais bon… Contre de tristes Bucs qui sont salement en régression depuis la saison passée, Houston est apparue brillante. Notamment sur les deux TD longue distance (le premier sur la toute première action offensive des Texans, une passe de 80 yards de Schaub à Jacoby Jones, avec un énorme loupé d’Aqib Talib, et le nouveau TD de 78 yards en réception façon ‘je remonte tout le terrain’ d’Arian Foster avec le même Talib qui passe à travers). Houston a tout de l’équipe qui sort une très belle saison régulière, et se torchera au premier tour des playoffs. Plus je les vois évoluer, plus je pense aux Chiefs de la saison passée, avec juste un peu plus d’expérience, ce qui fera peut-être la différence…

C'est maintenant que Matt Schaub est blessé pour la saison que nous allons voir les vrais progrès de la défense des Texans. Nous verrons si elle est capable de faire gagner l'équipe malgré Matt Leinart...


THREE THINGS I DIDN’T LIKE

1) And you believed Sancheisse was on his way ?

Alors, les médias de New York vous ont bien beurré les carreaux ? C'était la saison de Sanchez, la preuve, il avait été bon contre les Bills. Oui, ces Bills contre lesquels Romo a été exceptionnel. Là, avec un gros match contre les Patriots, nous avons eu du vintage Sanchez. 50% de complétion, deux interceptions, et un management du match qui rappelle sa saison de rookie. Les progrès de Sanchez ? Laissez moi rire. Un QB Rating de 81.5, moins bon que Jason Campbell et... Donovan McNabb ! Sans compter Andy Dalton, le joueur qui précède Sanchez dans ce classement.

Avec ce dimanche une action que Rex Ryan a décrite comme 'l'action la plus stupide de l'histoire de la NFL'. Contre les Patriots, il faut tenir un match sans erreur. Et là, avec le ballon sur les deux yards des Pats, Sanchez panique, appelle un temps mort... Alors, certes, il inscrit un TD en courant sur la mise au jeu suivante, mais laisse près d'une minute trente aux Pats. Brady entre dans une attaque no huddle, et exécute un drill digne d'un entraînement, trouvant Gronk pour un TD qui rend l'avantage aux hommes de Bellichick.

Panique en situation. Lancers erratiques. Interceptions, dont celle qui tue le match sur une action où il n'envisage même pas que Ninkovich puisse venir s'interposer, fixé sur son coureur dès le départ de l'action. Et cinq sacks encaissés qui sont autant le produit de son incapacité à sortir le ballon proprement et rapidement que celui de la mollesse de D'Brickashaw Ferguson face à Carter...

Mais à part ça, Sanchez est devenu un grand QB...

2) KC is awful.

Matt Cassel est porté disparu. La série de quatre victoires de KC semble incompréhensible. Les Chiefs font peine à voir. Avec des Broncos qui avaient pour seul plan de jeu de courir, une équipe dont le 'quarterback' est à zéro sur quatre à la passe à la mi-temps, les Chiefs se sont montrés incapables de stopper les Broncos, ou de leur marcher dessus en attaque. Même si les Broncos marchent bien en défense depuis deux matchs. 3,3 yards par passe ? Are you freakin' kidding me ?

Le pire, là-dedans, c'est que la campagne en béatification de Tim Tebow est toujours en cours...



3) Indy is dreadful.

Pas une passe pour plus de 20 yards... Dans un match absolument affreux pour qui aime le football offensif, avec deux équipes sous les 4 yards par jeu offensif... De quoi avoir les yeux qui saignent.

Oubliez les déclarations de Jim Irsay, SuckForLuck existe. La preuve ? Les Colts, sur le dernier mois, ont encaissé 137 points, en en marquant 27.

Pour cette fière équipe qui était sur le point d'établir un record absolu avec 10 saisons de suite à 10 victoires, si Peyton était en état de jouer, c'est pathétique, et à pleurer.


IN OTHER NFL NEWS / QUICK TAKES

Running Item : Bring Cam Newton To Canton NOW :

Ah, maintenant, les rois du plastronnage des Titans viennent nous raconter qu’ils sont ‘entrés dans la tête de Cam Newton’. L’histoire ne dit pas s’il y a beaucoup d’écho. Pour ma part, je pense que oui, il y en a, de l'écho.

Eh bien, notre ami Cam vient d'encaisser 12 sacks sur les trois derniers matchs. Comme quoi, l'attaque simplifiée en spread, ça ne dure qu'un temps, surtout lorsque Cortland Finnegan, tout connard de première classe qu'il est, contrôle Steve Smith, le receveur le plus productif de la NFC avant ce match...

Aucune production sur le match, une vraie indécision, pas moyen de convertir des troisièmes tentatives, ou presque... Un rating de 61,7, pour vous servir. Mais bon, avec ses yards, il a donné quelques points à ses propriétaires en fantasy. L'essentiel est donc assuré... Héhé...



Quoi, pas de signes religieux ostentatoires ? De quoi tu parles ?


Running Item : Combien pour ce yard, dans la scorebox ?

Finalement, jouer contre la triste défense au sol des Panthers, ça aide son homme.

CJ a sorti le match de sa saison, avec 130 yards au sol et 35 en réception plus, chose rare, un touchdown !



Ceci amène notre sujet d'étude à 496 yards à la course et 250 yards dans les airs au bout de sept matchs, soit un total combiné de 746 yards.

Johnson reçoit un total de 13 millions de dollars sur la saison, 10 millions de bonus à la signature, et un salaire de base entièrement garanti de 3 millions. CJ coûte, sur une semaine de compétition : 13 000 000 / 16 = 812500 dollars. En 9 semaines, CJ coûte donc 7 312 500 dollars. Soit un ratio par yard de 9802 dollars, soit près de 1600 dollars de moins par yard qu'à notre dernier pointage.

Notre joueur de référence pour la comparaison, Fred Jackson, le coureur de Buffalo a pour le moment réussi 917 yards au sol et 392 yards en réception, soit un total de 1309 yards. Fred Jackson coûte à Buffalo 1 800 000 dollars, soit une moyenne à la semaine de 112500 dollars, ou encore 1 012 500 dollars pour 9 semaines, soit : 773 dollars par yard, soit 20 dollars de plus par yard que ce que coûtait au cumul un yard de Fred avant son dernier match…

CJ coûte donc 12.7 fois plus que Fred Jackson, soit une différence de -2.4 points par rapport à la semaine passée.

CJ en est à 2 TD marqués soit 3 656 250 dollars le TD.

FJ en est à 6 TD sur la saison, soit un prix au TD de 168 750 dollars.

Un TD de CJ vaut donc 21.6 fois plus cher qu'un TD de Fred Jackson. CJ vient de diviser par deux son coût relatif sur une semaine. Un touchdown, ça te change la vie…


Running Item : Death List – Offensive offensive lines.

Mettons à jour notre course à la mort, qui présente la tendance en nombre de sacks concédés par ligne offensive, avec les trois pires unités de la Ligue dans le domaine, et les trois meilleures.

Worst Units :

- St Louis conserve la tête du concours, avec une tendance à 57 sacks.
- Arizona remonte d’une place avec une tendance à 55.
- Seattle accroche la troisième place, 53 sacks en perspective.

Best Units :

- Les linemen de Buffalo conservent la tête du concours, eux aussi, avec un trend à 18, inchangé.
- Oakland est sur un trend à 20 également inchangé.
- Tennessee et Cincinnati viennent ensuite avec un trend à 23.


Running Item : Ridiculous passing numbers.

Nous suivons chaque semaine les passeurs qui peuvent venir menacer le record de yards lancés sur la saison par l'idole absolue de Verchain, The Man Dan Marino. 5048 yards, la marque est là. Voici pour le moment la projection linéaire des yards par la passe que peuvent atteindre les jeunes fous qui courent derrière le record :

Tom Brady : 5390 yards (-16 yards par rapport à la dernière tendance).
Drew Brees : 5321 yards (moins 19 yards par rapport à la semaine passée).
Aaron Rodgers : 5100 yards (-138 yards par rapport au pointage précédent).


Running Item : Pitre Of The Week :

Bienvenue au tableau d’honneur, Mike Smith. Oui, c’est le coach d’Atlanta qui ressemble à un homme politique de province. Avec une décision incompréhensible en prolongation contre les Saints : rappeler suite à un temps mort l’unité de punt présente sur le terrain sur une 4th and inches, envoyer l’attaque tenter de gratter le first down, tout ça pour voir le bon gros Michael Turner totalement submergé par une défense des Saints, qui semblait avoir répété l’action une bonne douzaine de fois, ne pas pouvoir convertir…

Belle marque de défiance envers la défense qui avait pourtant stoppé deux fois de suite les Saints au quatrième, Smith avouant par la suite avoir eu peur que Brees and co traversent le terrain pour gagner le match. Vu que le ballon était sur les 30 yards des Falcons, John Kasay n’avait plus qu’à taper son field goal pour donner la victoire aux Saints…



HOW DID YOUR TEAM FARE ?

Bon, on fait toujours dans le concis, et en plus, pour les ceusses que ça intéresse, je mettrai si je ne l’oublie pas le lien vers le Game Book officiel, avec toutes les stats du match.

Baltimore Ravens :


Je ne ferai pas beaucoup de commentaires. Il paraît que l’ami Laurent va mettre en cause le playcalling, façon T-Sizzle Ball So Hard University. Allez voir…

Des pitres. On va évoquer quoi, là ? La dépression post-Steelers ? Encore une fois, comme à Tennessee ? Mais… Avant la défaite contre les Jaguars, il n’y avait pas eu de victoire contre les Steelers, si ? S’il y a bien un problème mental, c’est une certaine suffisance, à mon avis.



Une attaque terroriste, voilà ce qui a vraiment causé la défaite des Ravens !

Et évoquer les fumbles de Reed sur kickoffs (au nombre de deux) et la mauvaise position de départ des drives est une excuse en bois. Epic Fail ! Voilà ce que c’est. Ce sont les Seahawks, en face, hello !!!

Hero : The Red Zone Defense is good. Versus a baaaaaaad team.

Certes, les Ravens ont autorisé un TD à Marshawn Lynch au premier quart-temps, mais la défense a tenu bon sur tout le reste du match, limitant les Seahawks à des field goals sur les cinq fois où ils sont entrés dans les 25 yards (ouais, la red zone, c’est 20 yards, mais il faut trouver du positif dans cette partie de l’article, alors…). Le problème, c’est tout ce qui est autour et qui a fait que les Hoax ont été en position de les tenter, ces field goals…



Tiens, l’ami Ray Lewis, si prompt la semaine dernière à glorifier Dieu pour tout ce qui a bien marché, n’est pas venu nous donner une explication sur ce qui n’a pas marché… Héhé…



Goat : The defense anywhere else.

Quoi ? On va dire que les Ravens ont perdu parce qu’ils n’ont filé le ballon à Ray Rice pour courir que 5 fois ? On va nous ressortir cette vieille excuse moisie ? Flacco qui manquait des receveurs démarqués, vous l’avez vu ? Moi, je l’ai vu. Alors, ou les corners et safeties des Seahawks sont meilleurs que ceux des Steelers (ça se discute pour Earl Thomas, le reste…), ou les Ravens ont oublié de prendre leur jeu avec eux. Quoi ? Trop de ballons lancés (52 passes, record personnel pour Flacco) ? Mais enfin…

La défense n’a pas su mettre les stops quand il le fallait. Laisser Marshawn Lynch et Tarvaris Jackson épuiser le chronomètre, c’est une faute professionnelle… Et ça ne vient pas sauver une attaque une nouvelle fois sans mordant…



Bah, au moins, ce match nous a donné le Mister Bean Play of the Week :




San Diego Chargers :


Mine de rien, les Chargers viennent peut-être de faire leur plus mauvais match de la saison. De ceux qui te transforment un favori en équipe qui part totalement en torche. Et je ne parle pas seulement des mimiques d'agacement de Rivers qui deviennent aussi fréquentes que les migraines d'une femme mariée depuis trop longtemps au moment de passer à la casserole (pardon, mesdames...). What was that ?

Hero : Sorry ?

Norv Turner, welcome on the hot seat...



Certes, Jacob Hester et Vincent Brown ont inscrit des TD, mais le WR rookie, par exemple, n'a pu recevoir que la moitié des passes qui lui étaient destinées. Un match à oublier...

Goat : Rivers, comme toutes les semaines...

Laissons d'abord la furia populaire s'exprimer :




Encore une fois, Rivers a tué le petit espoir de comeback en lançant une interception assez moche pour ses Chargers. Et encore, les stats finales ne rendent pas justice à sa première période tout simplement dégueulasse, je n'ai pas d'autre terme. Un rating de moins de 50 sur cette période, avec 4 passes complétées sur 11... Et encore, les interceptions n'étaient pas de sortie. Le drive chart de la première période fait peur à voir. 3 points sur le premier drive... Puis 5 punts, de quoi laisser Oakland composer une avance de 11 points, suffisante pour jouer calmement en deuxième mi-temps.

Mais la ligne offensive privée de McNeill s'est montrée incapable de contenir le pass rush des Raiders. 6 sacks encaissés ? Really ?

Et pourquoi ne pas parler de la défense, tiens. Ma grand mère, paix à son âme, aurait pu courir 100 yards devant cette unité totalement débordée. Certes, un fumble récupéré et une interception, oui... Mais pour le reste... Un match monstrueux offert à Michael Bush qu'on pensait n'être qu'un short yardage back... Atroce. Et la défense qui fait enfin ressembler Palmer à un QB pro, ce n'est jamais une bonne chose, si on se souvient des performances désastreuses du type pour qui Oakland a foutu en l'air le reste de sa draft 2012 contre les Chiefs et... les Broncos !

Avec un record à 4-5, les Chargers doivent rebondir immédiatement. Sans quoi, ce sera une nouvelle saison sans playoffs, avec Oakland aux commandes de la division...



St Louis Rams :

Le Game Book avec toutes les stats est ici


Au milieu d’un paquet de matchs assez moches cette semaine, St Louis a fait comme souvent : joué un match bien moche. La différence, cette fois, c’est que les Rams l’ont gagné, le match moche.

La série de drives des Browns est d’ailleure amusante : punt, field goal, et on répète, encore et encore, jusqu’à arriver au FG manqué en fin de match, à deux minutes de la fin.

Avec un nouveau match à plus de 100 yards au sol de Steven Jackson (128 yards en 27 courses, même s’il a perdu un fumble en route). Et toujours autant de difficultés dans la redzone. Statistiquement, les Rams ont été dominés par les Browns. La défense des Rams a tenu bon, et a eu besoin d’un peu de chance pour s’en sortir, finalement, le kicker des Browns, Phil Dawson, manquant un field goal qui semblait quasiment acquis pour permettre aux Rams de conserver l’avantage, sous les sifflets du public (ce qui a du donner l’impression aux hommes de Spagnuolo de jouer à domicile…).

Un avantage acquis grâce à …

Hero : Give Lloyd a contract ?

Sam Bradford et Brandon Lloyd, arrivé à la trading deadline, semblent monter une espèce de relation QB-WR. Et ça s’est vu avec enfin un TD par les airs pour les Rams, le 5° de la saison. Certes, 48 yards en réception ce n’est pas encore grand-chose, et il y a encore du boulot pour affiner les routes (4 catches sur 9 lancers pour Lloyd), mais Bradford a peut-être trouvé le joueur qui empêchera les Rams de trop bien figurer dans la course au premier choix de la draft, où Indy semble indétrônable.



Et sinon, il est temps aussi de filer une extension de contrat à James Laurinaitis, le MLB et un des Verchain favorites, qu’on voyait partout sur le terrain (6 tackles, 1 sack, 1 pass deflected).

Goat : Team doctors will have a lot of work to do…

Pas moins de cinq joueurs qui ont subi des blessures les poussant hors du match (Al Harris et Michael Hoomanawanui qui a un nom marrant sont blessés au genou et ça pourrait être sérieux, Cadillac Williams, Roger Saffold et Darian Stewart devraient être remis pour la prochaine journée). Les blessures handicapent sérieusement les Rams cette saison.

Au-delà de ça, la défense a failli coûter encore aux Rams, avec une pénalité imbécile (horse collar) sur le drive qui s’est achevé par le field goal manqué par Dawson… Manque de pression également sur McCoy, ce qui permet au QB des Browns de rendre une feuille de stats sympa sur le plan du pourcentage de complétion (74%). Heureusement que les Rams connaissent Pat Shurmur, leur ancien coordinateur offensif aujourd’hui head coach de Cleveland, pour savoir qu’à tout moment un play nawak peut se produire, comme sur cette situation de second and goal des 7 ou 8 yards… Où McCoy donne le ballon pour une course à… son tight end ! De quoi se frapper le front, comme souvent…




Green Bay Packers



Mais que voulez-vous ajouter à ça ?

Packer Rock Anthem. Again.



Face à l’attaque pas toujours très spectaculaire des Vikings (mais dans laquelle Ponder m’a semblé progresser au fur et à mesure du match, parfois limité par ses receveurs qui sont une belle bande de manchots), la défense du Pack a un peu relevé le nez. Rendez-vous compte, Clay Matthews a réussi deux sacks ! Merry Christmas ! Et All Day a été limité à 51 yards (1 TD). Pas de yards par brouettes concédés, cette fois, est-ce un signe de changement ? Parce que si la défense se met au niveau de l’attaque…



Hero : Aaron Rodgers. Aaron Rodgers…

Aaron Rodgers est officiellement aujourd’hui l’égal de Peyton Manning. Neuf matchs de suite avec un QB rating supérieur à 110. The Greatest Show on Tundra. Period. Que dire ? 4 touchdowns, 23/30, 250 yards, pas d’interception (il en a 3 sur la saison). Santo Subito Epicetou.

C’est juste ou magnifique à voir ou lassant, en fonction de votre orientation footballistique. Vous savez dans quel camp je me trouve, de toute façon…

La différence était faite à un point tel que Matt Flynn a pu entrer sur le terrain alors qu’il restait un peu moins de 11 minutes à jouer. Et inscrire son TD, à la course.

Et l’ami Randall Cobb a ouvert la fête avec un retour de punt pour touchdown, tiens…



Goat :Parce qu’il en faut… La ligne offensive…

Laisser passer trois sacks n’est jamais une très bonne chose, et l’ami Jared Allen m’a donné l’impression de passer la ligne plus souvent qu’à son tour, mettant de la pression. Quand Rodgers se trouvait obligé de courir, les Vikes n’ont pas hésité à tenter de le massacrer, de bonne guerre, après tout…




Detroit Lions :


Après avoir gagné 4 matchs de suite à l’extérieur, les Lions viennent de se manger un bon gros reality check. Welcome to the real world, kids.

Chicago a donné une bonne grosse leçon de réalisme aux Lions, et a refait le retard sur ses hôtes, se positionnant comme l’an passé contre une équipe à suivre dans la course vers les playoffs. Les Lions sont retombés dans leurs travers habituels, incapables de courir et de protéger correctement leur QB, ce que les Bears arrivent remarquablement à faire ces dernières semaines, après un départ salement raté de la ligne offensive sur la saison (14 sacks sur les trois premiers matchs…). A Chicago, ça ressemble quand même salement à l’année dernière, avec une impression de sérénité née en cours de saison et sur laquelle s’appuient les joueurs de Lovie Smith. Ce n’est jamais très beau, mais avec une grosse défense, et des équipes spéciales qui peuvent compter à chaque fois sur un Devin Hester vers lequel je me demande encore pourquoi les punters bottent, dans le climat pourri de chez pourri de Chicago, les Bears ont leur recette pour réussir. Et pour le moment, ça marche…

Hero : Suh and Fairley are nasty.

On verra encore un paquet d’amendes adressées par la Ligue aux joueurs sur ce match, et les deux comparses de la rotation en DT ne seront sans doute pas oubliés, entre Suh qui fait sauter le casque de Jay Cutler et Fairley qui tente de l’enfoncer dans le sol… Bon, OK, c’est pas super positif, comme truc, mais j’aime bien quand Cutler se fait taper dessus. C’est comme ça. Il a la tête pour. Et les plus belles fesses de la Ligue selon Kristin…



Goat : Stafford, hello ?

Dur retour à la réalité aussi pour le QB des Lions. Quatre interceptions au total, dont deux retournées pour touchdown par les Lions ? Pretty bad. D’autant plus que les Lions n’étaient qu’à 14 points de retard au premier pick six… Mais ce geste d’attraper DJ Moore par le casque pour l’envoyer au sol à la fin d’une action a fait ressortir toute la rage d’un match foiré. Et déclenché une bonne vieille baston. Faites pleuvoir les amendes…








San Francisco 49ers :


Si une série s’est poursuivie dimanche, celle de la défense au sol qui en est à 31 rencontres de suite sans autoriser un coureur à 100 yards, une autre s’est arrêtée, celle de Frank Gore qui enregistre pour la première fois en carrière un match à zéro yards, ce qui met un terme à sa série record des Niners de cinq matchs à plus de 100 yards à la course. Il n’est pas loin, pourtant, 150 yards, de dépasser Joe Perry pour le record des yards à la course sous les couleurs rouge et or de l’équipe de la Baie.

Mais bon, Alex Smith… Oui, Alex Smith a su prendre les choses en main, distribuer le ballon, et tenir en respect la défense des Giants.



New York n’est pas passé loin de l’emporter, pourtant. Les Niners ont simplement mis le turbo par moment, sur le TD de Delanie Walker ou celui de Kendall Hunter. Suffisamment. Et un gros stop en fin de match, avec Justin Smith déviant depuis sa ligne une passe d’Eli Manning sur quatrième tentative. So much pour la légende d’Eli. Et que vogue la légende de Harbaugh West (qui, lui, ne perd pas contre les Seahawks, contrairement à Harbaugh East).


Hero : David Akers, scoring machine…



Il n’y a que Dallas à avoir inscrit plus de field goals que les Niners, cette année. Et David Akers est très régulier, et doit être, il me semble, le meilleur scoreur de son équipe (je n’ai pas vérifié, mais je crois pouvoir l’affirmer, détrompez-moi dans les commentaires…). Dimanche encore, Akers a inscrit 4 FG pour la troisième fois de la saison, et a battu le record de la franchise pour les field goals consécutifs réussis de plus de 50 yards (5 sur la saison… Oui, je sais, ces Américains comptabilisent vraiment des records à la con de chez alakon).

On notera aussi que les deux interceptions de Carlos Rogers sont une première pour le joueur, en sept ans de carrière.


Goat : Verchain.

Dites-vous bien que les Niners sont à un petit field goal en prolongation d’avoir un record parfait et parfaitement égal à celui des Packers. Voilà qui en bouche un coin, non ? 7 matchs de suite sans défaite, et une première place quasiment assurée dans la NFC West (surtout au regard des matchs qui vont venir). Alors, tous les pitres comme votre serviteur qui se disaient que ça n’allait pas durer, que la victoire à Detroit relevait plus de l’anecdote que de la démonstration de puissance n’ont plus qu’à reconnaître que, oui, quelque chose a changé, sans doute, à San Francisco.


Viens me faire un câlin, Verchain !

Alors, certes, encore une fois, ce fut une victoire laborieusement acquise. Un échange de field goals, encore, pour commencer, avant que les Giants ne réveillent le match en inscrivant le premier TD. Et c’est là que San Fran a été forte, en répondant par deux fois. C’est ce petit plus là, sans doute, qui fait la différence entre les Niners de Singletary et ceux d’Harbaugh. Qui a la modestie, tiens, de ne pas s’attribuer le mérite de cette belle saison des Niners qui va les mener vers les playoffs et peut-être, tiens, vers l’une des deux premières places dans le classement de la Conférence, celle qui offre une bye week au premier tour…


New England Patriots :



Bon, eh bien, voilà, il y avait 9 ans que les Patriots n'avaient pas perdu trois matchs de suite. Et ça fera donc sans doute une année de plus. Les Jets n'étaient apparemment pas prêts pour ça, remporter le match qu'ils avaient eux mêmes présenté comme la finale de l'AFC East, celle qui devait leur permettre de disputer enfin un match de playoffs à domicile sous le règne de Sexy Rexy. Je ne vais pas revenir sur Mark Sanchez ici, il a déjà pris sa volée plus haut.

On a retrouvé par moments le Brady version cheveux longs, qui lance pour 329 yards, ce qui l'amène à plus de 3000 yards sur les neuf premiers matchs de la saison, comme Drew Brees. Pour ne pas subir les variations de couverture, la recette toute trouvée était de passer à une attaque accélérée. Et ça a bien fonctionné, de mieux en mieux au fur et à mesure de l'avancée du match, d'ailleurs (le safety en début de match était funkky, un peu). Et puis, quand Gronk passe du mode 'je me tape une star du porno' au mode 'je joue au football', ça se voit, avec 113 yards en 8 réceptions et 2 TD. 

Hero : Entre Rob Ninkovich et André Carter, mon cœur balance...


Les deux interceptions du linebacker m'ont rappelé un certain match à Miami la saison passée, avec notamment une interception qui tue le match. Les 4,5 sacks d'André Carter (le seul joueur free agent des Pats à apporter quelque chose cette saison, avec dans un registre différent Brian Waters) m'ont fait me demander qu'est-ce qui pouvait faire passer la pire défense de la Ligue pour une unité dominante. J'ai mis le blâme sur Sanchez, je ne l'enlèverai pas... Héhé...



Goat : MuchoStinko, still stinkin'...

Première réception en un mois pour Chad Ochocinco (connu sous ces latitudes comme MuchoStinko). 12 yards, avec un boulevard devant lui... Et il trouve le moyen de foutre le pied en touche... Stinkin...

Ceci est une poignée de mains cordiale...

Miami Dolphins :


On ne verra sans doute jamais Andrew Luck avec le maillot aqua. Je suis triste. Très triste.

Parce que les Dolphins ont gagné pour la deuxième fois de la saison, contre une équipe de Washington dont on doit se demander comment elle est parvenue à gagner trois matchs cette saison. C’était à faire peur… Mike Shanahan connaît maintenant, grâce à Miami, sa première série de 5 défaites de suite en carrière.

Décidément, nous sommes dans une série de premières pour les Dolphins. Après la première victoire en saison la semaine passée, voici la première victoire à domicile depuis 2009. Mais ça va s’arrêter un jour, oui ?



Hero : Jason Taylor.

Parce qu’au milieu des trois sacks concédés par Rex Grossman aux Dolphins, il y en a un de Taylor, qui n’est donc pas encore mort, ce qui lui permet d’ajouter à sa légende : il est le meilleur sack artist en carrière actuellement en activité. Les autres sont pour Dansby et Odrick.

Le linebacker intérieur (ouais, on parle de Dansby, là, pour les retardataires) qu’on a plus souvent vu arriver en retard sur les actions offensives adverses, après le tackle, pour sauter sur le tas de joueurs afin de donner l’impression qu’il était au cœur de l’action, a aussi reçu une belle passe de Grossman pour ajouter un peu à sa ligne de stats.



Goat : #FireSparano, #FireIreland, #BenchMarshall, #FireEveryone.

Je maintiens, parce que c’est une question de principe, et ce sera ça jusqu’à la fin de la saison.

Parce que, bon… Il n’y a pas de quoi faire des gorges chaudes de la performance des Dolphins sur ce match.

Des huées ont dégringolé des tribunes maigrement remplies du Sun Life (if it’s what that place name is) Stadium à la mi-temps lorsque l’attaque, sur consigne de #FireSparano, laissait le temps s’écouler lentement, sans tenter d’aller mettre des points, et un terme à cette foutue période moche.

Matt Moore a été le joueur offensif de l’AFC la semaine passée ? Eh bien, pour cette fois, c’est foutu… Une interception digne de Grossman, et un fumble perdu.

Reggie Bush et ses deux TD ? Mmmh, je vois surtout 47 yards à 3.4 ypc… #FireIreland.

Bordel, on a même revu la wildcat sur le terrain, pour une action bizarre avec Daniel Thomas qui prend le snap, qui met en retrait vers Moore qui balance le ballon vers Marshall. Passe incomplète, bien sur. #BenchMarshall.

Vontae Davis avait dessaoulé, pour attraper son premier ballon de la saison. Avec deux interceptions sur le match, les Dolphins ont d’ailleurs doublé leur total d’interceptions de l’année ! #FireEveryone.


NEXT WEEK (ON TV)

Ouh là, voilà une semaine qui s'annonce comme bien moche.

Jeudi, restez couchés : Jets at Broncos.

A 19 heures, un seul match vaut le coup d'oeil au papier : Bengals at Ravens. Quoique, Bucs at Packers peut être sympa, aussi.

A 22h15 : Chargers at Bears, avec peut-être l'enterrement en live des espoirs des Bolts.

Le SNF est un classique de la NFC East entre Giants et Eagles.

Le MNF est le très dispensable Chiefs at Patriots.

CHEERLEADERS :











'Til next time, take care of yourself, and each other.


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