Nombre total de pages vues

mercredi 16 mars 2011

My take on the Labor Issue
















Encore ? Encore un article sur le Verchain Inc consacré à la dispute salariale entre les propriétaires rassemblés sous le bouclier de la Ligue et les joueurs ? Encore ? Bah, oui, ma pauvre Lucette, c'est le jeu, et c'est tout ce qu'il nous reste, à part lire de droite et de gauche à quel point le Pro Day de tel ou tel joueur qui se présentera à la draft fin avril a été formidable, à quel point Newton est un futur grand quarterback, ou apprendre que les Dolphins vont attentivement observer les workouts de Colin Kaepernick ou Jake Locker (et l'achat d'une corde consécutif à ladite nouvelle).


Un vieux camarade a pondu un formidable article qui vous résume, Twitter Style, quasiment minute par minute, les derniers instants précédant la rupture des négociations entre les joueurs et les proprios / la Ligue de la semaine passée. Je vous encourage à le lire. Oui, c'est de la pub gratuite, et donc pas chère... Here it is.

Bien sur, j'ai posé un petit truc sur le blog ce samedi, après que la terrible nouvelle nous ait sauté à la tronche : il y a eu un séisme au Japon. Euh... Non, les propriétaires ont déclaré le Lockout (avec une majuscule, comme à Locker).

Alors, je vais essayer de vous expliciter un peu plus tout le bigntz relativement difficile à comprendre pour le béotien.



Millionaires versus Billionaires : what the fuck ?


Pour résumer simplement les gros mots qui sont sortis la semaine passée, voilà un rapide point sur la situation.

Les joueurs, persuadés que les propriétaires allaient déclarer le Lockout, ont décidé d'opter pour la décertification.

C'est l'instant Michel Chevalet : 'Le Lockout et la décertification, comment ça marche ?'

Le Lockout est une procédure qui existe dans le droit américain, qui permet à une entreprise 'd'enfermer dehors' des salariés grévistes ou non, ou dans le cadre d'un désaccord profond dans le cadre de la juridiction fédérale sur le travail. Techniquement, cela revient à fermer la boutique pour ne pas que les employés puissent travailler.

La décertification, c'est le terme qui n'a pas d'équivalent dans notre droit français qui désigne le fait pour des travailleurs syndiqués (les joueurs, en l'occurrence) de déclarer collectivement qu'un syndicat (ici, la NFL Players Association) ne les représente plus face à l'employeur, et, techniquement, qu'ils entrent dans une procédure de négociation purement individuelle avec l'employeur.

Pourquoi les joueurs ont-ils opté pour la décertification ? Parce qu'ils sentaient les proprios déterminés à un Lockout. Or, en droit, la décertification bloque la possibilité pour les employeurs de déclarer le Lockout. Si tu n'as pas de syndicat en face, tu n'as pas le droit de lancer un Lockout.


Ya pas à dire, il vieillit mal, Tom Brady...


C'est pourquoi la NFL attaque la décertification comme étant simplement une manoeuvre de la NFLPA et des joueurs, uniquement destinée à bloquer le Lockout. La plainte de la Ligue repose sur le fait que les joueurs n'ont théoriquement pas le droit d'opter pour la décertification AVANT l'expiration du Collective Bargaining Agreement (CBA, en gros, la convention collective réglementant le football). Si les juges donnent raison à la Ligue, le Lockout est légal. Sinon, l'intersaison débute.

Les joueurs ont lancé une procédure au Minnesota (c'est dans cet état que sont jugés les conflits antitrust qui concernent la Ligue) dans le cadre de la législation antitrust, affirmant que les 32 franchises de la Ligue ont conspiré pour leur dénier la capacité de marchander leurs services à travers un boycott illégal et un arrangement fixant les prix (ici, les salaires) et imposent de manière unilatérale un paquet de mesures restrictives 'anticompétitives' (qui brisent la liberté du commerce, en gros) sur les mouvements de joueurs, la free agency et la liberté du marché'. A tes souhaits.

Une dizaine de joueurs sont nommés comme plaignants (choisissez vos idoles dans la liste) : Tom Brady et Logan Mankins des Patriots, Peyton Manning des Colts, Vincent Jackson des Chargers, Ben Leber et Brian Robison (que seule sa maman connaît) des Vikings, Drew Brees des Saints, Osi Umeniyora des Giants, Mike Vrabel des Chiefs et... Von Miller, de Texas A&M, candidat à la future draft (ajustez vos mocks en conséquence...).


Pour ne pas faire de peine à sa maman, voici Brian Robison.

He said / She Said (rien à voir avec That's what she said...)

A la rupture des négociations, chaque camp y est allé de son communiqué. C'est la guerre des relations publiques, les joueurs disent blanc, les proprios disent noir. He said, she said... Je vais donc m'employer à commenter ci-dessous le communiqué des joueurs. Oui, je sais, on a l'impression que moi aussi, j'ai choisi mon camp, camarade ! (en italique, mes commentaires).

The NFL demanded a multi-billion dollar giveback and refused to provide any legitimate financial information to justify it.


Si par 'multi-billion' les joueurs entendent 'plus d'un', ils ont raison. Les proprios demandent en effet que la somme de deux milliards de dollars soit retirée du revenu global (et leur soit attribuée) avant que la Ligue et les joueurs ne se répartissent le gâteau.
The NFL’s offer on March 7 to give the NFLPA a single sheet of numbers was NOT financial disclosure. The players’ accountants and bankers advised that the “offered” information was meaningless: only two numbers for each year.


Pour ce qui est de la communication de l'information financière, on a entendu tout et son contraire. Que les proprios étaient prêts à donner un certain nombre d'informations, mais que la possibilité de donner telle ou telle information risquait de mettre certains dans des positions un peu délicates. On sait par exemple que Mike Brown, le proprio des Bengals, se verse un salaire tous les ans... Certains fils ou filles de proprios sont rémunérés par des clubs, et on pourrait trouver trace de certains vols privés payés par les franchises... D'un autre côté, si les franchises avaient donné toute l'information (les Packers publient leurs comptes régulièrement vu qu'ils sont une entreprise possédée par des actionnaires privés, ce qu'on appelle une 'publically owned company', et les Broncos se sont déclarés prêts à filer les comptes) et que l'auditeur indépendant qui aurait été chargé de les analyser avait affirmé qu'effectivement, les profits diminuent depuis plusieurs saisons (ce qui est vrai pour les Packers, d'ailleurs), les joueurs perdaient l'argument de dire 'les proprios racontent n'importe quoi, blablabla...'


The NFL wanted to turn the clock back on player compensation by four years, moving them back to where they were in 2007.


Des calculs savants et compliqués, que ni vous ni moi n'avons vus. Pourtant, le montant du salary cap en 2009 était de 123 millions de dollars par équipe. Et dans la proposition des proprios, le salary cap passait à... 141 millions, soit un kick de 14.5%... Digne, en deux ans, d'une inflation bulgare... Héhé...


The NFL offered no proposal at all for long-term share of revenues.
NFL demanded 100% of all revenues which went above unrealistically low projections for the first four years.
Partiellement faux. Les proprios proposaient de partager chaque dollar au-dessus d'une certaine croissance annuelle du revenu global. Même si on peut contester certains taux de croissance qui peuvent paraître un peu élevés (5.5% les premières années).


The NFL refused to meet the players on significant changes to in-season, off-season or pre-season health and safety rules.


Faux aussi, nous verrons la proposition des proprios plus bas.


The NFL kept on the table its hypocritical demand for an 18-game season, despite its public claims to be working toward improving the health and safety of players.


Amusant, tiens. Les mêmes joueurs qui gueulent quand on leur colle des amendes pour avoir tenté de décoller la tête d'un adversaire sans défense (we're looking at you, James Harrison) qui viennent nous parler de la santé et de la sécurité, c'est croustillant.


The NFL wanted cutbacks in player workers’ compensation benefits for injured players.


Faux, encore. La NFL proposait de verser un million de dollar à chaque joueur (qu'on parle du joueur le mieux payé de la Ligue ou du kicker du practice squad payé 300 000 dollars) en cas de blessure mettant un terme à la carrière dudit joueur. Aujourd'hui, c'est zéro... Ou un montant fixé par un tribunal, ou une garantie contractuelle... Cette mesure profiterait bien évidemment plus aux petits contrats qu'aux Millionnaires...


The NFL sought to limit rookie compensation long after they become veterans — into players’ fourth and fifth years.


On joue un peu sur les mots... Les joueurs étaient apparemment d'accord pour une échelle de salaires des rookies, sur la base de contrats de 4 ans pour les joueurs sélectionnés au premier tour (la Ligue aurait demandé 5). Après tout, limiter les salaires des rookies a des avantages pour les deux parties : les équipes ont un peu plus le droit à l'erreur (quand ils sélectionnent JaMarcus Russell...), et la part du salary cap dédié aux rookies est plus faible, donc cela laisse plus de pognon pour les joueurs vétérans... PR move, destiné aux futurs rookies...


THE PLAYERS WANT TO KEEP PLAYING
Wr... Wr... Wro... Incorrect ! Vince ?



The only thing they want is the Monnnnnnnney !!!


The players offered repeatedly to continue working under the existing CBA, but were rejected by the NFL five times.


Sur le site de la NFLPA, amoureusement dénommé NFLlockout.com, vous pourrez trouver des éléments en ce sens. Dans le fond, ce n'est pas faux. Sauf que j'ai la conviction que les joueurs préparaient la décertification depuis le début, preuve en est que la NFLPA a consulté les joueurs durant la saison pour connaître, équipe par équipe, le fait d'aller vers la décertification (c'est un argument pour la Ligue pour arguer que la décertification n'est rien d'autre qu'une manoeuvre qui viole le précédent verdict antitrust de 1993).


Despite publicly admitting no club was losing money, that TV ratings, sponsorship money, etc. were at an all time high, the NFL continued to insist on an 18-percent rollback in the players’ share of revenues and continue to deny the NFLPA’s request for justification.”

On en revient toujours à ce truc à double tranchant de montrer ou pas les comptes des équipes... Les joueurs laissent de côté l'augmentation des coûts liée à l'amortissement de nouveaux stades ou de réfection de stades pour de nombreuses équipes, comme les Cowboys ou les Chiefs, ou de futurs stades potentiels, par exemple pour les Vikings.

Bref, vous avez compris, je suis le conseil de Drew Brees, qui conseillait sur Twitter de ne pas 'boire le Kool Aid des proprios' et l'applique au Kool Aid des joueurs...




De toute façon, rien qu'à voir ce truc, ça suffit à me convaincre
d'en rester à la Budweiser...


La proposition de la Ligue...

Sur le même principe, la proposition finale de la Ligue, en résumé...

1. We more than split the economic difference between us, increasing our proposed cap for 2011 significantly and accepting the union's proposed cap number for 2014 ($161 million per club).


Here comes the money...


2. An entry-level compensation system based on the union's "rookie cap" proposal, rather than the wage scale proposed by the clubs. Under the NFL proposal, players drafted in rounds 2-7 would be paid the same or more than they are paid today. Savings from the first round would be reallocated to veteran players and benefits.
As I told you...
3. A guarantee of up to $1 million of a player's salary for the contract year after his injury, the first time that the clubs have offered a standard multiyear injury guarantee.
Un million de dollars. Une somme qu'aucun d'entre nous, ou presque, n'envisage. Si les joueurs sont trop cons pour mettre du pognon de côté, il faudrait juste arrêter de se foutre de notre gueule...
4. Immediate implementation of changes to promote player health and safety by: reducing the offseason program by five weeks, reducing OTAs (organized team activities) from 14 to 10 and limiting on-field practice time and contact; limiting full-contact practices in the preseason and regular season; and increasing number of days off for players.
Bizarrement, les joueurs ont oublié cela, se concentrant sur la saison à 18 matchs, comme s'il n'y avait pas de blessures mettant un terme à une saison d'un joueur lors des inutiles et ridicules matchs de présaison.
5. Commit that any change to an 18-game season will be made only by agreement and that the 2011 and 2012 seasons will be played under the current 16-game format.
Hey... Les joueurs n'ont pas du lire ça... Et puis, ils pourront toujours faire grève si les proprios veulent imposer les 18 matchs sans concertation. Ah, non, pardon, les joueurs ne peuvent pas faire grève... Sinon, ce seraient eux, les salauds...
6. Owner funding of $82 million in 2011-12 to support additional benefits to former players, which would increase retirement benefits for more than 2,000 former players by nearly 60 percent.
7. Offer current players the opportunity to remain in the player medical plan for life.
Et en plus, en souscrivant une assurance médicale générale qui s'appliquerait, comme c'est le cas pour n'importe quel travailleur américain d'une société ayant plus de 20 salariés, sous le régime de la loi COBRA (un truc sur le principe de la capitalisation)... C'est ce qui est impliqué par ce point 7.


Le Cobra, le Cobra... Pfff... Jerry Jones, voilà ce qu'il a dans le caleçon...
Crois moi, c'est pas ce que j'appelle un Cobra...

8. Third-party arbitration for appeals in the drug and steroid programs.
Aujourd'hui, c'est la Ligue elle même qui évalue les appels. Ou au pire, ça va au tribunal. Là, on remet ça entre les mains d'un organisme indépendant.
9. Improvements in the Mackey plan (designed for players suffering from dementia and other brain-related problems), disability plan and degree-completion bonus program.
Dans le même principe que les points 6 et 7...
10. A per-club cash minimum spend of 90 percent of the salary cap over three seasons
Pour rappel, certaines équipes comme les Bucs ou les Panthers, et même les Chiefs, ont dépensé en salaires cette saison environ 85 millions de dollars, c'est à dire 60% environ de ce que serait le salary cap proposé par la NFL pour la saison 2011 (141 millions). Le nouveau salary cap impliquerait (comme l'ancien) aussi un salary floor (un minimum de dépenses salariales obligatoire). Donc, plus d'argent pour les joueurs, globalement.

Vous avez les éléments. Je veux bien admettre que les proprios cherchent à dissimuler certaines dépenses à leur profit, je veux bien que sortir un deuxième milliard peut constituer une petite exagération, mais, avec ce genre de propositions, la Ligue devrait clairement remporter la bataille des relations publiques... Surtout quand un représentant des joueurs est assez con pour sortir que la réalité des finances de la Ligue, elle a été publiée dans Forbes...

Forbes est un magazine américain qui publie chaque année le palmarès des plus grosses fortunes mondiales... et le fameux classement est sorti la semaine dernière. Dans le classement, on trouve notamment Paul Allen (Seahawks, 18°) ou Stephen Ross (Dolphins, 101°)...

Les radios sont formelles : c'est bien
Dominique Foxworth !



Litigeddon ?

Le terme n'est pas de moi, rendons à Mike Florio ce qui appartient à Mike Florio.

Vous savez que je ne suis pas un grand fan de la théorie du complot, mais là, sur ce coup, je crois que je vais me retrouver subitement du côté des allumés qui évoquent l'énorme réserve d'or du World Trade Center.

Les joueurs ont donc déposé une plainte contre la Ligue sous le régime de l'antitrust. Et, avant toute chose, les joueurs cherchent à obtenir de la Cour Suprême du Minnesota que le Lockout soit déclaré illégal. Une date a été fixée au 6 avril par la Juge en charge du dossier, la sémillante Susan Nelson.

Oh, merde, Arabesque, ça passe
encore à la télé ?

Je n'ai rien de particulier contre la Juge Nelson. Mais...


Mais voilà, le litige a d'abord été assigné au juge Richard Kyle. Qui a abandonné le cas quasiment dès sa nomination.

Le litige est donc ensuite attribué au juge Patrick Schiltz (merde, j'ai eu un prof de maths qui portait le même nom). Et le brave juge Schiltz a lui aussi abandonné le cas, évoquant un risque de partialité puisqu'il aurait fait partie d'un cabinet d'avocats qui aurait été employé par la NFL... Il y a près de 20 ans... Ahem...

Voilà qui commence à faire beaucoup... Et dans l'ombre se profile, telle la silhouette d'Alfred Hitchcock, les lunettes et les grandes oreilles du Juge David Doty...

David Doty ? Pour la Ligue, cet homme est l'antéchrist. Rien de moins. Le juge Doty est en effet responsable d'un jugement en défaveur de la Ligue dans le cadre de la Lockout Insurance.

La Lockout Insurance... Michel ?

La Lockout Insurance, comment ça marche ?



La Lockout Insurance, c'est une mesure que la Ligue a fait inclure dans le cadre de la vente de ses droits de diffusion télé. Elle prévoit que, qu'il y ait du football ou pas, les télés verseront les droits à la Ligue. La NFLPA a attaqué cette mesure, puisqu'elle garantissait des revenus à la Ligue même en cas de Lockout. Et le Juge Doty a donné raison aux joueurs, affirmant que les proprios n'ont pas tout mis en place pour garantir la maximisation de son chiffre d'affaires...

Pour le moment, la juge Nelson ne semble pas décidée à se débarrasser du cas, puisque c'est elle qui a fixé la date du 6 avril comme audience préliminaire du cas pour examiner la demande d'injonction destinée à bloquer le Lockout (et donc, de lancer l'intersaison)...

Mais, en bon théoricien du complot, on pourrait se demander s'il n'y a pas une grande manigance destinée à ce que le cas retombe dans la corbeille de ce bon vieux Juge Doty... Avec le biais supposé en faveur des joueurs, la Ligue tremble que ce ne soit pas finalement le cas...


Verchain Inc exclusif : le Juge Doty sous la douche !




Waiting for the sun ?

Maintenant que cette date d'audience est fixée, il apparaît que les joueurs ne souhaiteront certainement pas revenir à la table des négociations. Ils sont persuadés qu'ils auront un meilleur deal devant un tribunal que dans le cadre de la négociation du CBA. Les proprios se sont déclarés ouverts à revenir à la table, n'importe où, n'importe quand.

En fait, chaque camp a employé des avocats de haut niveau, dont notamment pour la Ligue David Boies. Les joueurs attendent que la justice s'exprime. Point. Barre. Adam Schefter d'ESPN a rapporté qu'une source de la NFLPA a affirmé qu'il n'y avait aucune chance que les joueurs reprennent les négociations avant le 6 avril.

Les joueurs veulent gagner devant le tribunal ?
Une seule solution :
Denny Crane !

La seule bonne issue dans l'intérêt des fans, quoi qu'en disent les uns et les autres, ça demeure que le Juge Nelson n'abandonne pas le cas, et contraigne les joueurs et les proprios à une nouvelle médiation (sans doute sans le médiateur Cohen) dans le but de trouver un accord avant que le cas ne suive son chemin devant la Cour Suprême du Minnesota.


Si vous croyez, priez. Si vous ne croyez pas, espérez...


Et la draft, ma bonne dame ?

La Draft aura lieu. C'est pas comme cette connerie de Guerre de Troie, on parle d'un truc sérieux, là...

La Draft aura lieu, mais la dernière connerie en date en provenance du camp des joueurs, c'est de proposer une... cérémonie alternative... Look :

La NFL sera assemblée au Radio City Music Hall, comme tous les ans, avec Roger Goodell qui annoncera les sélections. Et, quelque part ailleurs, la NFLPA aura réuni des représentants des joueurs, au moins un par franchise, qui accueilleront sur un podium les joueurs sélectionnés. C'est ce qui se cache derrière la demande de 'boycott' de la Draft faite par les joueurs aux futurs rookies.

La NFLPA veut foutre en l'air les profits qui naissent pour la Ligue de la Draft, émission télé suivie par un paquet de monde, y compris nous, ici, dans notre bonne vieille Europe.

Les joueurs parient sur une certaine solidarité, et ont préparé leur coup depuis un peu de temps... Preuve en est le langage utilisé dans la déclaration des joueurs publiée plus haut. Ils se disent sans doute que la perspective d'être accueillis par des joueurs vedettes des équipes auxquelles leurs droits sont attribués poussera des joueurs à opter pour cette 'cérémonie parallèle'.

Amis joueurs, Jenn vous propose une solution pour vous
assurer de la présence des rookies à votre cérémonie...



Allez, on en a dit assez, contentons nous de planter le dernier clou dans la PR Credibility des joueurs. Enter Adrian 'All Day' Peterson... Le coureur des Vikings vient d'y aller de sa déclaration débile : ce que les proprios proposent aux joueurs, c'est simplement de l'esclavage moderne. De l'esclavage moderne... De l'esclavage moderne. Pitre ! Adrian Peterson a un contrat en cours qui vaut 41 millions sur 6 ans, dont 17 garantis. Une moyenne de 6.8 millions de dollars par an, de l'esclavage moderne. A ce prix là, je veux bien être esclave...

Mais bon, n'oublions pas le plus important :

WINNING !!!



2 commentaires:

  1. Enorme la chanson "Winning", elle mériterait de passer en radio.

    RépondreSupprimer
  2. J'adore ton blog verchain, je l'ai découvert cette année et franchement je me régale de ton point de vue sur le foot US.

    Hâte de lire ton prochain opus,

    take care, un fan belge des Steelers

    RépondreSupprimer