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mardi 25 janvier 2011

Verchain's Takes : Conference Championships Edition
















SCORES



STATS






































HEY, THEY PLAYED FOOTBALL ON SUNDAY !!!

New York Jets at Pittsburgh Steelers


































Rex Ryan a déjà promis de revenir. Donc tout va bien, on peut ne pas parler de cette rencontre, et aller à la pêche. Au lieu de promettre de revenir, il ferait mieux de s’interroger sur le pourquoi de l’absence de son équipe en première mi-temps. Ils avaient tout donné contre les Patriots, et plus d’essence dans le réservoir pour ces Steelers ? Ils n’avaient pas assez fait marcher leur grande bouche dans la semaine ? (à ce sujet, les attaques dirigées vers Hines Ward en fin de semaine, apparemment sur des notes transmises par notre ami Laurent, ressemblaient vraiment à de la comm’ de crise, genre ‘Holly shit, we didn’t say anything cocky or disrespect ‘em all week… Panic ! Say something ! Anything !’)… Ou c’est le fait que des gugusses viennent encourager Rexy sous ses fenêtres directement samedi (hey, guys, didn’t cross your mind that some foot-fetish stuff could have been happening down there ???) ?



Bref, les Jets ont été absents toute la première mi-temps. Impressionnant. Comme le premier drive des Steelers. 9 minutes de bouffées au chrono, et l’impression d’une grosse machine qui avance, assez doucement mais inexorablement, vers l’endzone adverse, avant que Mendenhall ne nous fasse sa spéciale : faire franchir la ligne tout juste au ballon depuis la ligne de 1 yard. Un Mendenhall qu’on aura d’ailleurs vu de tous les bons coups en première période, engrangeant 95 yards au sol en 17 tentatives, yep, make that 5.6 ypc if you’re keeping score at home et deux réceptions pour couronner le tout.



Une première période dominée par les Steelers, donc, avec une défense de malade qui a détruit les tentatives des Jets (deux sacks, un seul ridicule yard au sol concédé dans les trente premières minutes et par conséquent aucun first down par la course). En fait, en première mi-temps, les Jets ont eu plus de first downs grâce aux pénalités des Steelers que grâce à leur attaque (3 contre deux). Et Mark Sanchez qui fait du Sanchez en complétant moins de 50% de ses lancers. Yikes. Et ce même Sanchez, dans le drive qui suit le TD à la course de Big Ben qui donne trois scores d’avance aux Steelers après un fumble forcé par Ike Taylor sur Sanchez, sack, ballon récupéré par William Gay, remontée du peu de terrain restant avant l’endzone. Touchdown. 24-0. Ballgame.

Enfin, ballgame, c’est ce que je me disais à la mi-temps, malgré un field goal de 42 yards de Folk. 24-3, j’ai sérieusement envisagé de me coucher, quitte à ne voir la fin du match qu’une seule fois, le lundi, de toute façon… Je ne sais par quel miracle (non, pas de Dorcel TV ou de XXL, là, je me serai endormi après…), je suis resté éveillé. Et je ne sais pas bien si c’est mon état de fatigue ou quoi que ce soit, mais j’ai cru un temps au retour des Jets.

Dans une belle démonstration de Jekyll et Hyde, la ligne offensive des Jets a cessé de se faire bousculer comme une bande de fêtards éméchés un soir de 14 juillet au bal des pompiers. Really. Oh, ça ne s’est pas beaucoup vu dans le jeu de course, bien sur, mais bon… 69 yards en 17 courses, c’est toujours mieux que rien. Parce qu’en première mi-temps, bon… Avec les trois gros de la ligne défensive qui occupaient les espaces entre les bloqueurs pour ouvrir les lignes et les opportunités de tackle aux linebackers, on a eu droit à la bonne vieille 3-4 des familles des Steelers, sans avoir besoin d’en rajouter.



Et puis, la ligne des Jets a aussi remis Mark Sanchez dans le sens de la marche, en lui évitant d’abord de se retrouver sur les fesses. More on that later.

A quoi attribuer le retour des Jets, qui s’est presque fini par un comeback dont on aurait entendu parler pendant les deux prochaines semaines ? Deux choses : une défense de Pittsburgh moins ‘attaquante’ en seconde mi-temps, ce qui a permis notamment la résurgence de Sanchez, on en reparle en-dessous. Et une défense des Jets plus concentrée sur son tackling. En première période, les linebackers des Jets se sont fait transpercer, souvent. Beaucoup moins en seconde période.

La blessure de Maurkice Pouncey a contribué, elle aussi, à relancer les Jets, dans le fond. Le snap foiré dans l’endzone qui offre un safety et donc deux points aux Jets (DeVito ? Really… So Hollywood…), si ce n’est pas le centre remplaçant qui le donne, il n’existe peut-être jamais, allez savoir…

Bref, too late, simplement. Et à 24-0, finalement, j’aurai pu aller me coucher.

La secondary des Jets a globalement assuré le coup, limitant les receveurs des Steelers, notamment grâce à la couverture un peu alternée de Revis sur Wallace et Ward.

Donc, on a évité de se faire rebattre les oreilles pendant deux semaines à grands coups de ‘I guarantee a victory’, et rien que pour ça, je vous remercie, Steelers. [Editor’s Note : j’aurai écrit la même chose pour les Chiefs ou les Ravens, hein, j’ai pas encore pris ma place dans le wagon des supporters des Steelers, quoique je vais sans doute m’abonner au fameux groupe Twitter des actrices de films qu’on ne regarde qu’à une main, sait-on jamais, si Pittsburgh gagne…]

Mais bon, de quel droit ? De quel droit viens-je m’exprimer au sujet des Jets ? Après tout, je n’en ai pas le droit. Et c’est Rexy qui l’a dit… Pourtant, c’était jouissif, de voir Rexy balancer son headset au sol après la conversion de 3rd down qui donnait la victoire aux Steelers…


Most Valuable Players.

Du côté des Steelers, tout s’est passé en deux temps. Une période de domination, une autre à se contenter de gérer. Pourtant, alors que le momentum était clairement du côté des Jets en fin de rencontre, c’est là qu’on a vu Big Ben monter le niveau. Ben Roethlisberger, auteur par ailleurs d’un match statistiquement médiocre (10/19, 133 yards, deux interceptions, aucune passe de TD, pour un rating de 35.5). BigBen, que je n’apprécie pas pour tout le bagage qu’il se trimbale hors du terrain (oui, maintenant je préviens, j’explique…), a fait montre de sa faculté à se sortir de situations compliquées sur le terrain, avec ses jambes ou avec ses mains, et notamment en fin de match. Je pense que si le ballon revenait aux Jets lors des trois dernières minutes de la rencontre, ils auraient sans doute marqué. Gut feeling, bien sur. Et là, deux complétions de plus de 10 yards pour Miller et Brown (héros masqué, encore une fois, après la semaine passée et The Catch). Ballgame. BigBen, c’est pas souvent très beau à voir jouer, et il m’a vraiment l’air d’un bon gros branleur, mais force est de constater que c’est un QB présent dans le clutch. C’est là qu’on gagne ses galons, et sa reconnaissance, en improvisant, en prolongeant des plays, et en exécutant lorsque ça compte vraiment.



Chez les Jets, mettez une croix sur le calendrier. Ouais, allez. Vous prenez un crayon, et vous faites une croix sur la date du jour. Parce que, moi, la seconde mi-temps de Sanchez, j’ai bien aimé. Oui. Moi. Verchain. J’ai. Bien. Aimé. La seconde mi-temps. De Sanchez. Oui. Mark Sanchez qui est donc finalement apparu plus relâché, près à tenter des trucs, tout en prenant soin du ballon (c’est souvent ce que je lui reproche, de prendre soin du ballon uniquement, et de ne rien faire avancer par lui-même… alors qu’on lui attribue des mérites qui tiennent surtout à Holmes…). Alors, bien sur, Santonio Holmes a fait un bel effort sur son TD de 45 yards pour s’ajuster, mais en seconde mi-temps, on aura vu Sanchez bouger dans et autour de sa poche, sélectionner ses cibles. Après une prémière période Sous-Sanchézienne (7/15, 63 yards, 2 sacks), le Pretty Boy (qui ne va pas le rester longtemps, more on that later) s’est sorti un peu les doigts (merci aussi à la ligne offensive moins amorphe et/ou débordée qu’en première mi-temps) : 13/18, 170 yards, 2TD, O INT. Au total, donc un rating de 102.2, mais un rating de seconde mi-temps de 138.6. Mais l’impression va au-delà de la statistique, dans le fond. Et pourtant, pour une fois qu’il est VRAIMENT bon, on ne va pas voir toute la presse mettre son nez entre ses fesses. Tant mieux, ça me laisse de la place…

Aftermath :

Bon, le Post reste relativement sobre, pour le coup. Dommage, Murdock, pas de quoi doper tes ventes, sur ce coup, avec une nouvelle explosion de testostérone idiote…



Sanchez, la classe absolue… Hé, z’avez vu, j’ai dit du bien de Mark Sanchez, aujourd’hui. Alors qu’au matin du lundi, la blogosphère ne parlait quasiment pas de son match (ils ont peut-être décidé, tous, d’arrêter de lui tresser des couronnes sauf lorsqu’il n’y a pas lieu de le faire), mais d’un truc capturé par les caméras de CBS… Dirty Sanchez ! (Ah, et si vous vous demandez encore ce que ça signifie 'dirty Sanchez', allez jeter un oeil sur le Urban Dictionnary... Et méfiez-vous...)



Ah, et les Steelers, Laurent a raison, ce sont des taulards. Jetez un œil à Mendenhall. La preuve en images. Owwww…



Tiens, il paraît même que des petits malins ont fait un ‘morceau de musique’ autour des déclarations de Bart Scott…



Au milieu de cet ouragan de classe, le mot de la fin façon ‘Maintenant, tu fermes ta gueule, tu prends tes billes et tu vas jouer au soleil. Et t’oublies pas ta casquette !’ de Mike Tomlin : ‘Next time we play them, it will be personal, I’m sure !’. Take this, Rexy Ryan.




Green Bay Packers at Chicago Bears


























Oh, boy, that was freakin’ ugly. Pas au point d’en venir comme d’habitude à vomir dans ma bouche (non, je ne reposterai pas la vidéo. Non. Même si la greluche qui est dedans est quand même sacrément intéressante…). Mais tout de même. Chicago, j’ai mal au cœur pour vous. Sérieusement. Dom Capers a donné pendant plus de 45 minutes une bonne grosse leçon de football à Mike Martz. Dans la bataille de coordinateurs, la victoire revient définitivement au coordinateur défensif des Packers. Les Bears se sont fait mettre la misère, comme disaient les jeunes quand je n’étais pas encore vieux. Pendant une bonne grosse portion du match.

En première période, rien ne passait, ou presque. Look : sur les six premiers drives des Bears, cinq punts et une interception pour clore la première mi-temps. Ugly. Comme les stats offensives des Bears sur le début de la rencontre, avec notamment un Cutler complètement à côté, constamment mis sous pression, sacké deux fois (perdant 15 yards au passage), forcé de courir, lançant parfois assez loin de sa cible, notamment deux fois vers Hester alors que le corner reconverti en receveur se trouvait relativement démarqué… Un coup à 6/13 pour 80 yards et une interception… Guerre plus d’efficacité au sol où Forte, seul coureur utilisé en première mi-temps, enregistre 28 petits yards en 8 tentatives avant la pause (et heureusement, on n’a pas eu les Black Eyed Peas après… Je pense que pendant la mi-temps du Super Bowl, je vais aller jeter un œil sur XXL ou Dorcel TV…).

Green Bay aura globalement dominé la rencontre en défense. No doubt. Mais celle de Chicago aura permis aux Bears de rester à portée. Comme lors des deux rencontres de saison régulière, les Bears ont limité l’impact de Steve Young… Euh, d’Aaron Rodgers, The Greatest Show On Tundra. 2 transformations de 3rd down sur 11 ? On parle bien de l’attaque de Green Bay, là, non ? Parce que bon, c’est à peine mieux que Chicago dans le domaine (1/13). La grosse pression mise sur Rodgers (pas forcément en envoyant du blitz, mais avec un Peppers qui avait envie de jouer et un Idonije moins cher mais plus constant) a fortement perturbé le QB des Packers. Le Man Crush du Blog finit la rencontre à 13/26 pour 168 yards et un 55.4 tout moche au rating.



En fait, il n’y aura eu que sur les drives d’ouverture de mi-temps que Rodgers aura été égal à lui-même (plus quelques transformations longue distance de 2nd down, notamment). Sur le premier drive, je me suis dit avec une certaine satisfaction (sans doute l’effet de ce merveilleux whisky de 18 ans que j’avais prévu pour l’occasion) qu’on était parti pour un nouveau grand numéro du bonhomme, et que j’allais encore prévoir d’aller me racheter des caleçons dans les heures qui suivraient.

Passe sur la droite pour Jennings, 22 yards. Passe au milieu pour le même Jennings pour 26 yards (hé, je vous l’avais bien dit, que le Pack allait tester le milieu de la défense des Bears en y envoyant leur meilleur receveur…). Starks pour 6 yards au sol. Petite passe vers le même depuis le shotgun pour un gain équivalent. Grosse passe vers la droite pour Nelson pour 22 yards (à ce sujet, le corner Jennings des Bears, dès que Rodgers a eu un peu de temps pour lancer, s’est souvent retrouvé pris comme cible, et assez souvent avec réussite… et même un flag un peu dur contre lui sur une passe vers Jones… Comme quoi, quand un corner donne l’impression d’être dominé, les arbitres ont tendance à le sanctionner plus facilement qu’un corner qui domine… Même si sur ce flag, le fait que Jennings touche le bras de Jones est sanctionnable, mais Jones se sert un peu de ce bras pour écarter le corner aussi… Mais ce n’est pas là-dessus que se joue le sort du match). Et voilà Green Bay sur la ligne des Bears. Starks pour un yard. Raji sur le terrain… Et feinte de Rodgers avec un bon vieux bootleg vers la gauche du terrain. Touchdown, Green Bay ! A voir le Pack traverser le terrain comme ça, avec un Rodgers parfait (4/4), je me suis dit que, bon, TGSOT allait encore fracasser tout ce qu’il allait trouver sur son passage. Not so much… Chicago se resserrait, et, même si l’attaque était à côté, la défense portait son équipe.



Sur le premier drive du Pack de la seconde mi-temps, on se disait que c’était reparti. Starks et Rodgers se relayaient pour se rapprocher, bien aidés, au passage, par l’interférence de passe du corner Jennings mentionnée plus haut). Malgré les deux passes ratées dans le drive, on sentait que ça pouvait encore le faire. Et là, nouvelle pression, Rodgers évite et semble ne jamais voir Urlacher, qui intercepte et commence à remonter le terrain. Avant de se faire déséquilibrer par Rodgers… Hé, sans doute son meilleur play de la journée, tiens… Comme quoi, Rodgers demeure mortel.

Du côté des Bears, outre la défense assez consistante (quoique ayant laissé par moment James Starks prendre un peu d’espace et manger un peu de temps, notamment une grosse course préliminaire à son TD de 4 yards au sol au second quart, une course de 12 yards tranchante) le coureur rookie finissant avec 74 yards, à la moyenne faible de 3.4 ypc, Caleb Hanie dans le rôle du QB de bout de banc qui joue sans rien à perdre aura au moins permis de donner un peu d’excitation au public frigorifié de Chicago (-7°C sous abri au coup d’envoi). Alors, bien sur, Hanie lance deux interceptions, dont une retournée pour six points par Raji (QB qui a tout simplement mal lu le zone blitz des Packers sur le play), et une autre desperado sur 4th down qui tue le match, mais il aura été, surtout, le seul des trois QB des Bears à donner un peu d’espoir. Avant qu’il n’entre sur le terrain pour remplacer un Collins tellement lent qu’on avait l’impression de regarder le match en noir et blanc et qui avait failli lancer deux interceptions en autant de drives, les receveurs des Bears avaient cumulé quelque chose comme 25 yards combinés en réception. Alors, bien sur, ce ne fut pas terrible. Mais au moins, ce fut fun.



Plus fun que la performance de Matt Forte, qui a été moyen au sol (4.1 ypc en 17 tentative, ça nous fera 70 yards, je vous les mets quand même ?) et surtout utile en réception, servant donc de checkdown à ses QB (90 yards en 10 réceptions).



Et plus fun, surtout, que le playcalling bizarro de Mike Martz (What The Martz ???) et/ou Lovie Smith… Un punt des 31 yards de Green Bay en étant menés 14-0 ? Uh ? Et le play qui va bien, sur la troisième tentative qui précède l’interception qui termine de facto le match… Une course d’un receveur ? Hello ? Stuffed, moins deux yards, passe desperado. Ciao. Arrivedercci, Dallas ! Tssss… Mais bon, c’est plus simple de parler du manque de ‘toughness’ de Cutler…


Most Valuable Players

A Chicago, aucun doute, le meilleur joueur de la rencontre a été une nouvelle fois le cœur et l’âme de l’équipe, Brian Urlacher. Présence intimidante, auteur du seul sack de son équipe sur la rencontre, deux tackles pour perte de yards dont un impressionnant sur le pauvre James Starks qui doit encore se dire qu’un camion qui vient pour te percuter devrait utiliser le klaxon pour avertir de son arrivée, et bien entendu la coordination de la défense. Dommage que ses corners l’aient laissé tomber un peu trop souvent, exposant le milieu du terrain aux tracés intérieurs des receveurs, sur lesquels Urlacher se montrait globalement bien présent. Et puis, il y a l’interception. Certes, Rodgers ne le voit pas sur le coup, mais son jeu en ‘robber’, position assez typique du MLB sur une Cover Two, où on le voit lire les yeux de Rodgers durant toute la durée du play et la tentative d’évitement de la pression du QB est juste parfaite. Impressive.



A Green Bay, tout le monde parlera sans doute de la prestation de Sam Shields, le corner rookie sorti d’un peu nulle part pour intercepter deux ballons (j’ai été plus impressionné, personnellement, par sa première interception, où il mange Knox depuis le début de l’action, le perturbant au jam lors de sa prise de route avant d’attaquer la balle, bien que la décision arbitrale d’accorder l’interception alors que bon… ahem… it should have been called an incomplete pass…), dont celui qui scelle la tentative de retour désespérée… Ou de Greg Jennings et ses 130 yards en réception… Ou de voir toute la masse de BJ Raji entrer dans l’endzone sur son interception… Nope. Verchain’s MVP pour ce coup, c’est indéniablement Tim Masthay. Le punter des Packers, qu’on avait pas vu du tout sur le terrain dans l’exercice pour lequel on le paie à Atlanta, a été, dans un match globalement fermé malgré tout, un atout essentiel pour les Packers. La couverture de punt de Green Bay a été bonne, limitant – tout comme l’état de la pelouse – l’impact de Devin Hester, mais la position de départ de Chicago était tout simplement un élément trop défavorable pour en disposer avec une attaque loin d’être performante. 5 punts dans les 20 yards adverses, et tout de suite, ça devenait compliqué pour Chicago, non ?

Aftermath…

Jay Cutler me ferait presque de la peine, tiens. Bon, pour une fois, son regard vide signifiait quelque chose, au moins. Enfin, ça ne donnait pas l’impression de je-m’en-foutisme habituel. On le sentait un peu écoeuré… Enfin, c’est l’impression que ça donnait…

Parce que bon, la suite allait être assez violente, quand même. Des grappes de joueurs se sont rués sur leurs Twitter respectifs, et c’était pas beau à voir. Tous remettaient en question l’envie et la ‘dureté’ de Cutler. Beaucoup reprenaient l’exemple de Philip Rivers qui avait joué un match de playoffs avec un ligament en vrac, ou leur exemple personnel (MoJo notamment) d’avoir joué blessé. Personnellement, compte tenu du fait que Cutler avait au moins essayé de revenir sur le terrain pour une série, et considérant le fait que, bon, avec la pression de malade que mettaient les Packers, le risque était extrêmement élevé d’y laisser son genou, et sa carrière…

Brian Urlacher a défendu son QB, montrant plus de classe que Lance ‘The Shocker’ Briggs qui s’est lui aussi attaqué, Twitter style, à Cutler, en questionnant sa blessure…

Pour ma part, vous savez que je ne tiens pas trop ce joueur en haute estime. Hormis le fait de jouer avec un diabète, ce qui est, pour moi, un truc positif, Cutler a pris son quota de sacks sur la saison. Sans rien dire, ni rester couché trop longtemps ou trop souvent. Mais là, parce que c’est la finale de Conférence, le truc manly man, c’est de jouer sur sa jambe blessée. Bien sur, le foot, c’est pas pour les lavettes, et pas mal des types qui ont ouvert leur tronche via Twitter peuvent l’ouvrir. Sauf, et c’est pour ça que je n’ai pas envie d’accabler Cutler…

Sauf Deion PrimeTime Sanders, bien sur ! Quel pitre, c’est pas possible, merde. Sanders qui accuse n’importe quel joueur de manquer de toughness, c’est comme Jenn Sterger qui accuserait n’importe quelle greluche d’avoir un look de bimbo et des boobs refaits. Sérieusement. Sanders, sur le terrain, était un joueur de big plays. Bien sur. Mais on ne l’a jamais vu sacrifier son corps sur un tackle contre un fullback ou même un coureur puissant. Jamais. Sanders faisait tout pour éviter le contact. Sanders, c’est Ted Ginn Jr qui jouerait cornerback (oh, yeah… a Ted Ginn who caught the ball, indeed…) ! Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. Et ce con de Sanders, évoquer un sujet sur lequel il ferait mieux de la fermer, j’appelle ça oser.

Les fans, eux, sont beaucoup moins indulgents






IN OTHER NFL NEWS / QUICK TAKES

  • Labor Situation. Houston, we've got a problem... Bon, là, ça devient franchement trash. Sortez Dan Rooney de la pluie irlandaise, collez le avec Bob Kraft, et envoyez les discuter avec la NFLPA. Parce que là... Entre le procès en collusion collé à la Ligue par le syndicat des joueurs aux équipes du fait du faible nombre de mouvements sur le marché des RFA avant le début de cette saison (d'après la NFLPA, les franchises se seraient entendues pour ne pas approcher les RFA des autres équipes) et les dernières déclarations de l'ami DeMaurice Smith (qui pourrait avoir un nom marrant, mais non)... On va au clash, là... L'apocalypse, elle est en 2012 ? Parce que bon, les Mayas, ils se sont pas plantés d'un an dans leurs prédictions machin ? « We are at war ». Rien que ça. DeMomo, il est en guerre. Contre la Ligue. Ces méchants exploiteurs qui voudraient baisser la part des joueurs dans le gâteau global des revenus de la Ligue (60% aujourd'hui, bien négocié par l'ancien patron du syndicat, Gene Upshaw), la NFLPA veut leur faire la guerre. Et puis, il y a la manoeuvre de décertification du syndicat, aussi. Roger Goodell a beau tenter de ramener le calme, se déclarant prêt à négocier 24/24, déclinant le terme de 'guerre' pour ramener le truc à ce qu'il est, une négociation, un bon gros business, ça sent pas bon.

Goodell joue plutôt bien son rôle, quoiqu'en disent ses détracteurs, les partisans du coup de casque, dans sa mission personnelle : faire tout ce qui est en son pouvoir pour qu'il y ait du football l'an prochain. Entre DeMomo qui parle de guerre et Goodell qui présente une face business costard Armani, le choix des fans pourrait bien vite se porter sur la Ligue (et donc les proprios, par ricochet) plutôt que sur les joueurs. Les Public Relations sont le nerf de la 'guerre' de DeMomo. Et DeMomo pourrait bien perdre la bataille, dans le contexte économique actuel que connaissent les USA. Comment accepter pour une partie des fans que des types qui gagnent en un match plus que ce que leur aurait coûté la maison financée à coup de subprimes qu'ils ont du larguer à vil prix pour rembourser des mensualités qu'ils n'arrivaient plus à éponger viennent pleurer qu'on serait en train de les spolier ?

Si la Ligue sent le soutien du public, elle ira au carton. Et DeMomo se trouvera bien emmerdé quand les joueurs viendront lui demander des comptes, lorsque le chèque, par exemple, d'Antonio Cromartie qui permet de financer les pensions alimentaires de sa dizaine de gosses dont il ne connaît pas le prénom (pour certains), ne tombera pas ? Et ça va être bien moche, bien, bien moche... Tiens, au fait, Tom Brady doit faire partie ou de l'exécutif de la NFLPA ou être un membre de l'exécutif de la Ligue, puisque notre ami Cromartie vient de qualifier les leaders des deux entités de... Assholes ! Ouais, comme Brady. Personne n'a un gros SUV dans le coin ? Pour aller le lui coller en travers de la tronche, à défaut de plomb, il aura au moins du chrome dans la cervelle...

Ramenez Dan Rooney en Amérique, bordel. Maintenant !

  • Welcome to the NFL...Bon, allez, évoquons un sujet moins anxiogène (eh oui, si pas de football, plus de Verchain's Power Rankings...), et évoquons le cas de Will Hill. Le safety des Gators de Florida va se présenter à la draft. Et... Disons... Qu'il donne le bâton pour se faire battre. Cet article recense ses exploits sur Twitter. Pour un joueur qui a déjà été suspendu en début de saison par sa fac, on atteint des sommets de débilité. Je crois qu'on tient le futur Antonio Cromartie... En aussi analphabète. En aussi bête. Une future vedette des Power Rankings, s'il parvient à convaincre on ne sait comment une franchise de le drafter. Parmi tous les trucs sympas relevés par l'article, cette photo, qui résume la classe d'un type qui parle quasi-uniquement de pipes, d'herbe, et d'autres conneries. Priceless. PR Material. Verchain's future favorite player... Hé, Miami serait une bonne destination, non ? Je suis impatient d'avoir des nouvelles d'une éventuelle interview lors du Combine, et vais demander à Vegas quelle cote ils me donnent quant à savoir si Jeff Ireland va lui demander si sa mère est une péripatéticienne...



  • They gave an extension to Jeff Ireland ? Really ? Yeah, they did... Alors, certes, Ireland a ramené quelques joueurs qui valent le coup, comme Jake Long, Brandon Marshall, Davone Bess... Mais il a quand même oublié de drafter Matt Ryan, et a aussi continué dans la bonne habitude des Dolphins de sacrifier des seconds tours de draft pour des 'quarterbacks' supposés. Miami était au bord du précipice. Et a fait un grand pas en avant en prolongeant Sparano. Quitte à gaspiller du pognon, autant en filer aussi à l'autre type que Parcells a amené à Miami... Avant de recommander Rex Ryan auprès des Jets... Oui, oui, oui. Encore...


  • Carson Palmer... Tsss... On avait déjà la barbe de trois jours, voilà maintenant qu'on a une promesse de retraite à 30 ans. Tellement Brett Favre... Te reste plus qu'à envoyer des photos de Little Carson à des jeunes femmes pas forcément formidables, mais tu es sur la bonne voie... Palmer veut un trade, ou il prendra sa retraite ? Mike Brown, le proprio des Bengals, n'est pas près à laisser faire. L'intersaison des Bengals s'annonce encore plus moche que tout ce qu'on avait pu anticiper...



VERCHAIN'S PICKS UPDATE


Hey, you're never wrong picking me...
I was an awful 0 for 2 on Sunday, but...

Bon, voilà, deux sur deux. On y est, la Kordoza Line : 7 sur 10 au total. Yeah. Les 70%, enfin...


NEXT WEEK

Bon, les jeunes, la semaine prochaine, c'est le Pro Bowl, à Hawaii. Une parodie de football que je ne prendrai pas le temps de commenter.

À partir de mercredi ou jeudi, nous commencerons (ou pas) une série d'articles qui nous mènera tranquillement vers le Super Bowl (la série se poursuivra un peu plus tard également, avant que le Blog n'entre en mode 'draft'), avec un petit résumé des saisons des différentes équipes qui composent la NFL.

Si tout va bien, nous aurons quelques interventions des fans de différentes équipes, qui sont aussi parmi mes premiers 'followers' au bon vieux temps de FM.net...

CHEERLEADERS

Well, pas de cheerleaders cette semaine, et il n'y en aura pas non plus au Super Bowl. What a shame ! A moins que Jerry Jones ne nous sorte les nymphettes qui enjolivent habituellement les travées et le terrain du Jerryland... Donc, pour rendre hommage au vainqueur de la NFC, il me fallait des cheerleaders en Green and Gold...

Wait... Green and Gold... Green and Gold... 

OREGON !!! Here we go !!!











'TIL NEXT TIME, TAKE CARE OF YOURSELF... AND EACH OTHER...

Bon, maintenant, vous pouvez balancer si vous le souhaitez des questions pour un éventuel Mailbag.

D'ici là, sortez couverts, n'ouvrez à personne, et prenez bien soin du rock n' roll.

Envoyez vos questions sur le forum de FM.net, de NFLFrance. Com, de LatestNFL.com ou à verchaininc@gmail.com


'Til next time, take care of yourself, and each other...



BONUS

Hé, tiens... Great News... Juste au moment où je prévois de lancer une série d'articles sur les saisons des 32 franchises de la Ligue, j'apprends que... Jaime revient, et va nous offrir une série de photos dans des tenues représentant TOUTES les équipes de la Ligue... Can't wait to see the Dolphins' attire... Can't wait... So... BONUS !!!



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