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mardi 23 novembre 2010

Verchain's Takes : Week Eleven

















SCORES


























STANDINGS


















































STATS

Weekly Leaders










































Season Leaders
























WHAT YOU SHOULD KNOW

Le dimanche de la fin pour deux QB ?

La Phase 1 est complétée. Brad Chilly Childress a été viré, proprement, comme on s'y attendait. Reste maintenant à finir le boulot, et renvoyer Brett Favre à son cher tracteur, dans le Mississippi, avec Deana, pour tenter de recoller ce qui peut l'être. Avec l'aide de Dieu, à ce qu'il paraît, et si on en croit madame Favre.

Que fait encore le vieux sur le terrain ? Que lui reste-t-il à gagner dans une saison qui finirait au mieux avec 9 victoires, soit tout sauf l'assurance d'une place en playoffs dans l'improbable éventualité d'une équipe des Vikes qui se trouverait soudain revigorée par la prise de fonction d'un Leslie Frazier dont l'escouade défensive n'a pas montré cette saison qu'elle était capable de reproduire les performances de la saison passée, avec notamment une secondary qui s'est faite proprement manger par Greg Jennings lors du chant du cygne qu'aura représenté la seconde édition de l'année du Favre Bowl, qui sera la dernière.

Favre. Qui s'est bien échauffé avec le coordinateur offensif qui serait pourtant un de ses amis proches. Favre, qui, commentant son interception du jour, qui solidifie sa position en tête du classement des interceptions, affirme tout fier qu'il referait exactement la même passe. Favre qui balance des ballons impossibles à attraper par ses receveurs. Favre qui est dans un déni total de sa propre déchéance.

Le temps est venu pour Frazier de mettre fin à l'expérience Favre, et de voir ce que les Vikings ont en la personne de Tarvaris Jackson. Enfin... On a déjà vu, en fait. Et voilà. Game over.

A Nashville, scène surréaliste, bordel total. Un joueur, Griffin, coéquipier de Vince Young déjà à Texas, qui court derrière son QB dans le couloir des vestiaires, en caleçon, pour le rattraper alors qu'il veut quitter le stade. Young a fondu un plomb, encore une fois, il ne supporte pas la pression et les huées du public. Un vrai gamin, qui balance son maillot et ses protections dans le public (il dira plus tard qu'il a l'habitude de lancer son maillot, sa casquette, et ses chaussures à ses fans). Un Young qui fait comme un lycéen et marmonne des insultes dans sa barbe pendant que le coach s'adresse à ses joueurs, disjoncte quand Fisher lui demande de la fermer, et s'en va. La classe. Pitre.

Je ne vois pas comment Fisher peut encore cohabiter avec Young, qui n'était de retour au poste en tant que titulaire depuis le 7° match de la saison passée, avec un beau coup de pression mis par le proprio Bud « Flippin 'em birds » Adams pour que le QB le mieux payé de l'effectif et un des plus gros salaires de la Ligue retrouve son poste. Fisher peut-il partir en Chilly-Mode et foutre dehors son joueur ? Je ne le crois pas, mais les Titans sont en train de passer en mode autodestruction, on dirait. Young a sans doute pris son dernier snap sous le maillot des Titans ce dimanche, du moins tant que Fisher est coach. Et, qui sait, ça pourrait ne pas durer.

On a pu lire des paroles dures sur les Titans, PFT citant même un cadre d'une autre franchise caractérisant les joueurs de Tennesse comme : 'a pack of scumbags'. Aaaaah, la bonne vieille insulte de 'sac à merde'...


Santonio Holmes, again :

On va encore nous les briser avec Mark Sanchez, et son fabuleux comeback de dimanche... Fuck that ! Encore un pourcentage de passes de 58% contre l'une des pires secondaries de la Ligue. Please, you stop now, this is no method, this is provocation... What do you want ?

L'élément décisif des courtes victoires des Jets ces dernières semaines, que ce soit à Denver, à Detroit, à Cleveland ou contre les Texans ce dimanche, c'est Santonio Holmes.

On peut ne pas aimer le joueur, qui est un peu une tête de pipe, mais, et n'oublions pas qu'il joue dans une saison avec pour objectif un gros contrat avec la free agency à venir ou pas, il est le meilleur élément offensif des Jets. Mais globalement sures, capacité à se défaire de l'opposition, Holmes a été de tous les coups. Il est un numéro 1, aujourd'hui. Period. Le mec qui est là 'in the clutch', comme sur sa réception au Super Bowl contre les Cardinals qui donnait la victoire aux Steelers.

Alors, on arrête les histoires avec le poster boy de USC, on verra dans les années qui viennent ou peut-être d'ici la fin de saison ce qu'il vaut réellement, et on regarde ce qu'il se passe lors des victoires des Jets. Et on remarque qu'il y a toujours Santonio Holmes à la fin.



PLAYOFFS PICTURE

Chaque semaine, je mettrai à jour ma liste d'équipes qui iront selon moi en playoffs à la fin de la saison, par Conference, en indiquant d'abord les deux équipes dispensées de premier tour (avec une astérisque), les deux autres vainqueurs de Division, et les deux wildcards.

American Football Conference :

Division Winners : Indianapolis Colts*, New England Patriots*, Baltimore Ravens, San Diego Chargers.

Wild Cards : Pittsburgh Steelers, New York Jets.


National Football Conference :

Division Winners : Atlanta Falcons*, Green Bay Packers*, New York Giants, St Louis Rams.

Wild Cards : New Orleans Saints, Philadelphia Eagles.



THREE THINGS I LIKED

  1. Le comeback de Buffalo : J’ai senti un peu de révolte dans l’attitude des défenseurs des Bills juste avant la mi-temps, alors que les arbitres rendaient le ballon à Cincy, qui aurait appelé un temps mort à une seconde de la fin de la première mi-temps, pour botter un FG des 1 yards, alors que Buffalo venait de stuffer par deux fois Bernard Scott sur la ligne des 1. Et le comeback de folie est finalement arrivé. Fitzpatrick qui oublie ses 3 interceptions de la première mi-temps au vestiaire et revient trouver Steve Johnson pour 3TD. Certes, les Bengals sont tristes à mourir sur cette deuxième partie de match, mais le retour des Bills m’a plu. Ah, et on aura appris que les Bengals s’arrêtent de jouer en menant de 20 points aussi, et se remettent à jouer quand ils sont menés de 20 points…

  1. Jacksonville ne meurt jamais ? On dit que le cafard serait l’un des rares êtres vivants à pouvoir survivre à l’holocauste nucléaire. Faux, le Jaguar aussi peut. Je pense que notre Jerzy, qui a eu un man crush sur MoJo, nous en parlera en longueur (et Dieu sait que l’animal est spécialiste, pour ce qui est de la longueur), mais remarquons toutefois que Maurice Jones-Drew aura eu le mérite de transformer une screen pass en gain de 75 yards avant de plonger au jeu d’après dans l’endzone pour les points de la victoire, que les Browns ont du mal à tackler dans le grand champ, et que Joe Haden est un formidable corner pour les Browns. Ah, et qu’il doit exister une loi de physique qui dit que quand un ballon flotte aux alentours d’une endzone dans les derniers instants d’un match, c’est toujours un joueur des Jaguars qui récupère le ballon…

  1. Dwayne Bowe ! Voilà six matchs de suite que le receveur des Chiefs est trouvé par son QB pour TD. Deux fois ce dimanche. Bowe, qui semblait être une vraie tête de nœud lors de ses deux premières années dans la Ligue s’affirme comme un tout bon receveur cette saison, avec déjà 10 TD au compteur. Ya pas à dire, la fameuse troisième année est celle au cours de laquelle un receveur s’affirme ou disparaît.



THREE THINGS I DIDN'T LIKE

  1. La secondary de Houston : Et que je te donne le ballon aux Jaguars pour perdre le match à la dernière seconde, et que je te regarde Braylon Edwards courir tranquillement son tracé quick slant sans même essayer de le secouer un peu, idem sur un coup suivant, on le laisse courir 40 yards dans l'espace comme pour rigoler, et que je t’oublie Santonio Holmes pour un TD façon Dillon Panthers à la dernière seconde du match ou presque… Pfff… Pitres !

  1. Weird calls in that Lions at Cowboys game. Pour rendre possible la remontée des Cowboys dans un match qu’ils semblaient déterminés à perdre, rien de mieux qu’une pénalité bizarre. Ndamukong Sug venait de coller Marion Barber à terre en l’attrapant par les cheveux. Flag on the play ! What ? Les arbitres viennent reprocher à Suh un ‘horse collar tackle’, un tackle mis en retenant le joueur par le maillot à hauteur des épaules, ce qui est interdit. Mais rien dans la règle n’interdit le tackle par les cheveux… Au lieu d’une troisième et 11 pour les Boys, première et 5, TD sur le play suivant, deux TD d’avant. Ballgame.

  1. Sam Bradford, for once. Allez, juste comme ça, sans doute parce qu’il me manquait un item pour la rubrique… Sam Bradford fait une pause dans sa réécriture des livres d’histoire en interrompant sa série de 169 passes sans une interception, en lançant à quelques minutes de la fin une passe à la pelle qui finit entre les serres d’un Falcon plutôt qu’entre les cornes d’un Mouflon, scellant le sort du match.


L'HISTOIRE A LA CON

Et ça continue. Quoi ? Le Sterger Gate, bien entendu. LA raison principale pour laquelle je suis la NFL, tout le monde le sait.

Dans les épisodes précédents, Jenn avait finalement décidé d’aller rencontrer les officiels de la NFL pour leur parler des photos que Brett était censé lui avoir envoyé. Vous savez, les photos de Little Brett ? Oui, des photos du type de celles que Jenn collectionnerait, à en croire une de ses amies, ce qui remettrait sévèrement en cause les premières affirmations de la demoiselle comme quoi les photos de Little Brett l’auraient choquée (les scénaristes, en ressortant le coup de la copine qui dit que Jenn fait une collection de photos de genre, se sont d’ailleurs retrouvés nominés pour les Emys). Eh bien, maintenant, dans une tentative, pour relancer l’histoire sans doute, les scénaristes nous organisent… un bon vieux crossover avec une autre série à succès. Générique !

Horatio meets the NFL !

Les autorités de la Ligue ont mandaté un expert en investigation scientifique (qui n’est pas Horatio, hein…) pour determiner si les photos de Little Brett ont bien été envoyées à Jenn par Brett. Pour le moment, les scénaristes n’ont pas précisé si l’expert en question serait chargé de déterminer sur les photos représentent bien Little Brett… Ya pas à dire, les séries américaines, c’est autre chose que les séries françaises avec des putes mineures et des joueurs de soccer !


By the way, here’s your Mandatory Jenn Sterger Pic of the Week.

Preuve numéro 2 :
Jenn se prépare à réparer Brett à la clé de 12...

IN OTHER NFL NEWS / QUICK TAKES / JUST ASKING...


  • Et encore un weekend perfect pour la NFC West. 4 équipes, 4 matchs, 4 défaites. Ouais, je suis d’accord avec Raheem Morris : stats are for losers, non mais…


  • Drew Brees, une légende en marche. Personne n’en parle, mais Brees vient de sortir un nouveau match à plus de 300 yards, le 35° sous les couleurs des Saints, et de se rapprocher à moins de 500 yards du record des passeurs des Saints, détenu pour le moment par un certain Archie Manning (21 734 yards sous le maillot au Lys). In other unrelated news, les voitures des habitants de la Louisiane auront le droit de porter des plaques d’immatriculation célébrant le Super Bowl des Saints. Et ça, c’est de l’info, coco.

  • On rapporte que Tony Romo pourrait revenir au jeu dans environ trois semaines.

  • Les Bengals réécrivent l'histoire. C'est la première fois qu'une équipe menant d'au moins 17 points à la mi-temps perd la rencontre de plus de 18 points. Marvin Lewis, voilà une belle façon de laisser ta marque dans l'histoire...

  • Mike Shanahan, un certain Jeff Reed est disponible. Il n'est pas beaucoup plus fiable que ce monsieur Gano, mais, au moins, il atteint le niveau des barres quand il tente un field goal de 47 yards...

  • Wade Phillips a besoin d’une cure de modestie : Wade vient d’affirmer qu’il pense qu’il n’aura pas de nouveau contrat en tant que head coach dans l’immédiat, puisqu’un coach viré perd de la crédibilité, quel que soit son record. Et Wade affirme que son record est équivalent à celui de la légende du coaching texan, Tom Landry. Wade oublie simplement que c’est son record en janvier qui ne restera pas dans l’histoire… A la différence de Landry, Wade n’a jamais emmené ses Boys au Super Bowl…

  • Tampa ne fait rien comme les autres… Tampa s’est permis de pratiquer un test de dépistage de drogue sur son receveur rookie Mike Williams, qui avait été arrêté dans le courant de la semaine dernière pour conduite sous influence. Williams était volontaire pour le test afin de démontrer qu’il n’était que bourré et pas drogué. Cette démarche ‘volontaire’ devrait empêcher la NFLPA de coller un procès aux Bucs.

  • L’autre Mike Williams, l’ex-gros receveur des Seahawks, souffrirait d’une blessure au pied. Williams rapporte que le pied aurait fait « pop » sur un appui… Pete Carroll affirme que le staff médical sait exactement de quoi il s’agit, même s’il est incapable de le dire.

  • Kyle Wisenhunt a déclaré que les Cardinals n'ont pas régressé par rapport à l'an passé. Uh ?

  • Colt McCoy a joué blessé contre les Jaguars, et... Jake Delhomme est prêt pour le remplacer au prochain match. Peuple de Cleveland, il est temps de redevenir croyant, et de prier...


WHAT ABOUT YOUR TEAM ?


Chicago Bears at Miami Dolphins





















187 pauvres yards en attaque, une seule conversion de troisième tentative, et aucun point à domicile pour la seconde fois en 40 ans ou presque d'existence de la franchise de Floride du Sud. Puke.

Quelle idée de se lever sur le coup de 2h20 du matin, heure du Verchainland, pour voir ça. Sur, si on est fan de Chicago, on se dit qu'à force de gagner des matchs moisis, on finit par atteindre les playoffs. Et que si tous les QB que l'on affronte s'appellent Favre, on empilera les interceptions, et si tous les QB que l'on affronte sont du niveau de The Almighty Tyler Thigpen, jouant derrière une ligne offensive rendue à son troisième centre en deux rencontres, sans Jake Long ou presque, et sans jeu de course à contrer, on empilera les sacks.

No doubt.

6 sacks pour les Bears, qui emportent le match au titre de la moins mauvaise équipe sur le terrain. Parce que les problèmes de Chicago sont loin d'être résolus : 3 sacks concédés, avec un Cameron Wake qui en arrive maintenant à 9.5 sacks sur la saison, encore une interception à la Cutler, comme d'habitude, et un jeu de course toujours aussi médiocre. Bien sur, Matt Forte a presque atteint les 100 yards (97) en 25 tentatives, mais Chester Taylor a toujours l'air de n'être venu à Chicago que pour prendre la monnaie et attendre que ça se passe. 11 yards en 10 tentatives. Brrrrrravoooooo...

Dans le fond, il n'y a pas grand chose à dire de cette rencontre, un vrai snoozefest, que je n'ai supporté qu'à grands renforts de café et de cigarettes (et d'aucune substance détectable au contrôle antidopage).

Pour Miami, la route des playoffs est bouchée, sans doute définitivement. Pas de jeu de course ou presque contre une défense au sol qui m'a une nouvelle fois impressionné, pas de QB, Brandon Marshall qui se prend pour TO ou Randy Moss, se prenant cette fois une pénalité pour taunting quatre jours après en avoir pris une pour delay of game après avoir balancé le ballon hors du terrain... Tout cela pourrait bien partir définitivement en torche dès la semaine prochaine, avec une visite chez les Raiders, et, qui sait, une équipe qui imploserait...

Tyler Thigpen pouvait bien endosser la responsabilité de la défaite (un peu plus de clairvoyance après le match que pendant le match, c'est bien mon garçon, tu progresses), mais qui à part quelques idiots qui nous la jouaient 'mettez Henne sur le banc et laissez Thigpen mener le jeu', parce que ce pauvre garçon aurait fait de bonnes choses à Kansas City... Sorry ? Didn't copy, come again ? Des bonnes choses ? Mais ce gars est à 1-10 comme titulaire avant ce match ! De bonnes choses ? Uh ? Make that 1-11, and pray for a miraculous recovery of mister Henne.

Pour Chicago, la vie est belle, avec une première place en division, et une petite chance d'aller en playoffs, en continuant ce parcours miraculeux au cours duquel les Bears se sont vus donner quelques victoires, et en ont arraché certaines avec les dents. On aura un vrai test pour Chicago dimanche prochain, avec le Vick Circus qui déboule en ville...


Oakland Raiders :




























Hé bien, voilà, on a eu droit à notre match des années 70, du bon vieux smashmouth football, cette fois-ci au sens propre du terme. Avec baston et pains dans la tronche. On félicitera Richard Seymour d’avoir osé ce que peu de monde ose, dans le fond, mais que beaucoup de gens aimerait faire, sauf les fans de Pittsburgh, bien entendu : mettre un taquet à Roethlisberger. Seymour éjecté, donc, même si le sort du match était déjà quasiment entendu au moment de son expulsion, au milieu d’une belle hésitation du corps arbitral sur l’identité du type à sortir (le ref ayant d’abord évoqué Tommy Kelly comme joueur à sortir avant de se rendre compte que ce bon vieux Richard avait fait la justice).

Les lignes offensive de Pitt et défensive de Oakland s’étaient déjà accrochées au cours du début de rencontre, d’ailleurs. Les années 70, je vous dis. Avec le retour du Steel Curtain, en tout cas…

Enorme défense des Steelers, qui avait bien besoin de se faire pardonner sa disparition de la semaine dernière contre les Patriots. Et là, ça a envoyé du lourd, dans une rencontre vraiment à la limite de déborder par moments.

Et notre grand ami James Harrison (joueur énorme, no doubt, mais tête de con de première catégorie), ‘victime’ d’une pénalité pour avoir démoli Campbell un peu tard, s’est encore permis de faire aller sa grande bouche, sur le thème ‘Suggsien’ de ‘bouh ouh ouh, les arbitres, ils nous aiment pas’ : « Leurs défenseurs cognaient nos attaquants et il n’y avait pas de pénalités. Je crois que si ça s’était produit en sens inverse, il y aurait eu beaucoup plus de pénalités appelées, et sans doute que 5 ou 6 d’entre nous auraient été exclus ». Mais ferme-là donc, et joue au football, idiot !

Côté Raiders, puisqu’on est là pour parler des Raiders, pas grande chose n’a fonctionné en attaque ou en défense. En regardant les stats, les Raiders ne sont finalement devant les Steelers que dans une seule catégorie : la longueur moyenne des punts bottés. Je plaisante un peu, les Raiders ayant été moins pénalisés, ce qui a sans doute causé le nouveau débordement de l’ami Harrison, mais les stats sont aussi cruelles que l’impression générale : les Raiders ne sont pas encore au niveau d’une équipe de playoffs (tout au moins, d’une qui peut espérer passer le premier tour…).

En attaque, Campbell n’a pas été efficace, et a fini le match sur le banc, remplacé par Gradkowski, le favori de Cable. On ne sait pas si cela est un signe d’un nouveau changement de QB pour les Raiders de manière définitive, mais on suivra cela d’un œil attentif ou presque. Brucie n’a pas fait grand-chose pour montrer qu’il pourrait apporter une alternative crédible à Campbell non plus.

Darren McFadden a été très bien contrôlé par les Steelers, qui ont resserré le rang par rapport à la semaine dernière : 14 yards en 10 portés. Yikes.

Trois turnovers forcés par les Steelers, dont deux qui amènent des TD, difficile de repasser devant dans de telles circonstances. Ah, et Oakland a enregistré 17 first downs… Dont 5 sur des pénalités…

La défense a aussi pêché contre la course (15 yard TD de Mendenhall, pour 162 yards concédés au total) et la passe (3TD pour Big Ben, et 116 yards pour Mike Wallace). Et sur l’action du TD à la course de Big Ben, on a eu droit à une belle duperie de la défense des Raiders : tous les receveurs situés à gauche de la ligne partent sur un tracé antérieur en slant, et Ben s’engouffre dans l’espace libéré. Seul le safety réagit, mais se fait manger sur une petite feinte vers l’intérieur de Ben qui peut alors plonger vers la ligne adverse.

Les Raiders ne sont donc plus en tête de l’AFC West, mais conservent leur destin entre leurs mains ou presque, devant aller à KC et à San Diego. On espère juste du côté de la Baie que ce n’est qu’un coup d’arrêt et que Tyler Thigpen sera encore le QB des Dolphins pour le match de dimanche prochain…


Baltimore Ravens :








































Bon… Vu de l’extérieur, on a l’impression d’une domination totale des Ravens sur la rencontre. Partiellement vrai. Heck, les Panthers de Brian StPierre sont revenus à l’entame du dernier quart à 7 points de Ravens qui ont donc du mal en seconde période contre les équipes qui occupent la dernière place des Power Rankings de Verchain.

Seule la victoire est belle, après tout, comme on dit à Chicago. Et c’est une victoire de plus pour Baltimore, qui devra affronter les Buccaneers dans le Maryland dimanche prochain.

Jouer une équipe de bas de tableau, c’est l’occasion de marquer quelques points, et de récolter des records personnels, ou pas. On a ainsi vu Joe Flacco lancer son 51ème TD en carrière pour les Ravens, ce qui en fait le meilleur réalisateur en la matière pour Baltimore, à égalité avec… Vinny Testaverde !!! Le tout sur une réception de Housh qui constitue la 600ème réception de sa carrière. Ah, et puisqu’on était là pour s’amuser, j’ai eu l’impression que Flacco forçait en première période pas mal de passes vers Derrick Mason. La raison ? Offrir au meilleur ami de Channing Crowder la 900ème réception de sa carrière, ce qui fut fait au 3° quart-temps.

Les deux interceptions des vieux grognards de la défense pour sceller le score de la rencontre auront été une rare période de performance pour la défense. L’interception d’Ed Reed finalement envoyant au TD Landry suite à une passe latérale que je suis prêt à jurer l’avoir vu prêt à la lancer lors du match contre Miami et celle de Ray Lewis ne doivent pas nous faire oublier que Baltimore s’est un peu endormi en seconde période, et a montré quelques limites.

Who-dat running back Mike Goodson : 120 yards au sol. Uh ?

Une reception de TD très longue distance par St Pierre vers Gettis pour plus de 80 yards absolument affreusement jouée par Baltimore : le corner dépassé largement, et pas de couverture de safety supplémentaire sur l’action, pour ramener les tristes Panthers à portée, avant les interceptions.

La ligne offensive… n’est pas encore au point, peut-être perturbée par le remplacement de Chris Chester par Tony Moll (who the hell, etc…). 3 sacks concédés à la terrible défense de Charlotte.

Ah, et on rapporte aussi que Flacco et Mason auraient du être séparés, après que Mason, plus tôt dans le match, s'en soit pris à Cam Cameron. Finalement, Crowder...

Bon, qui croit encore à une deuxième place dans les Power Rankings, là ?



New England Patriots :





































And at the end of the day… Tom Brady avait battu Peyton Manning, pour une fois.

Un Brady une nouvelle fois tout à fait dans son rôle de passeur efficace qui manque souvent d’une cible longue distance pour abattre définitivement une secondary des Colts qu’on a connu plus efficace. 19/25 pour 186 petits yards et 2TD. Peyton, de son côté, nous a encore servi, comme à chaque match contre les Pats, un paquet de yards (396 en 38 complétions et 52 tentatives) et 4TD… Mais pour 3 interceptions qui font finalement la différence. Notamment la dernière, qui tue une tentative de comeback, sur laquelle le grand Manning endosse toute la responsabilité, sans chercher à se défausser. Une belle attitude, je trouve.

Comme celle de Brady, dans le fond, qu’on a encore vu montrer sa détermination, ce qui n’est pas nécessairement le cas à chaque fois, notamment les jours où Terrell Suggs le met sur les fesses. Après le match, ses regrets de ne pas avoir réussi à mettre les Colts à 3 TD au moins d’écart au score semblaient sincères, pas de la vantardise mais une vraie envie de gagner sans discussion possible.

Trois éléments soutiennent la victoire des Patriots :

Des coureurs qui répondent présents, notamment le minuscule Danny Woodhead (farewell, Kevin Faulk), auteur d’un TD de 36 yards où il a semblé impossible à attraper pour quiconque. BenJarvus Green-Ellis y va de son presque 100 yards (96) et 1TD également. En face, les Colts, une nouvelle fois, sont incapables de courir (71 yards), ce qui force Peyton à porter tout le match sur ses épaules. Normal en jouant de derrière au score sur toute la partie, me direz-vous…

Une ligne offensive une nouvelle fois impressionnante. Un sack concédé à Freeney, certes, mais à part ça ? Ouverture constante de brèches dans la défense au sol des Colts, et protection optimale pour Brady, qui a pu faire ce qu’il fait le mieux : gérer. Et exploiter les mismatches lorsqu’ils apparaissent, servant Welker au bon endroit au bon moment pour un TD par exemple pour l’ouverture du score.

Les trois interceptions, bien entendu, dont celle de Merriweather. Deux au moins sont pour Peyton. Celle du safety de Floride, et celle de ce monsieur Sanders, là… Remarquez, Peyton a bien lancé un TD à un gars qui s’appelle Gijon Robinson… Ils recrutent dans le public avant le match, les Colts ?


Comme chanque semaine, on a eu droit à l’alternance des TE, avec cette semaine Aaron Hernandez ‘featured’, qui trouve une nouvelle fois l’endzone. Tranquille.

Brady égale donc le record de 25 victoires de suite à domicile tenu par Brett Favre, vous savez, du temps où il n’était pas encore exhibitionniste ?

Malgré le retour du Blair White Project, auteur de 2TD, Bill Bellichick est maintenant le 11ème coach le plus victorieux de l’histoire en NFL (mais très loin derrière Don Shula, il faut bien qu’il reste quelque chose à Miami, tout de même).

Formalité en perspective pour Thanksgiving à Detroit (y a-t-il pire endroit sur terre pour bouffer de la dinde ?). Et dans deux semaines, l’opportunité de tuer Big Talk.


New York Giants :




































Gros match, un peu n’importe quoi par moments, mais gros match, no doubt.

La défense de New York n’a pas réussi son défi de tuer Mike Vick, mais l’a forcé à commettre son premier turnover de la saison (fumble). Vick, d’ailleurs, est apparu beaucoup plus mortel que contre les Redskins, sans que la performance de la défense des Giants soit toutefois exceptionnelle, pour la seconde semaine de suite. 3 sacks de Tuck (ce devait être son tour, cette semaine), mais un paquet de yards encaissés. Quelques bons stops qui ont limité un temps les Eagles (limitant trois séries des Eagles à des FG, après avoir concédé un TD à Vick).

Quelques plays improbables dans ce match comme un échange de turnovers (interception lancée par Eli sur Samuel, qui commet un fumble sur sa tentative de retour, recouvert par les Giants), ou ce play à la course de 50 yards qui semblait parti pour être un désastre (snap foiré qui finit en pitch de Vick pour McCoy) et qui a en fait constitué le TD pour passer devant des Eagles, alors que les Giants étaient parvenus à revenir au score par des TD de Beckum et Hagan (sans doute qu’Eli voulait faire comme son grand frère, et passer seulement le ballon à des joueurs que la majorité d’entre nous ne connaît pas… ah là là, ces petits frères…).

Les Eagles sont parvenus à freiner le jeu de course des Giants (nouvelle disparition inquiétante de Brandon Jacobs, mais que fait la police ?), et je crois qu’une nouvelle fois Smith a salement manqué à Eli, avec l’ami Nicks qui a du se sentir un peu couvert sur un paquet d’actions (et perdu un ballon, aussi).

Les Giants auront l’occasion de se refaire dans trois semaines à New York pour le match retour, en espérant avoir récupéré les blessés. En attendant, on peut se demander si les Giants n’ont pas atteint leur pic de performance un peu trop tôt. Et il reste quelques matchs compliqués à jouer (les Packers, et les Jaguars la semaine prochaine à NY, et les Redskins sont capables de n’importe quoi).

C’était la cinquième victoire d’affilée de Philadelphie contre les Giants, un peu aidée par un Eli qui s'est amusé à imiter Mike Vick, plongeant la tête la première au lieu de faire un bon vieux slide les pieds en avant, et perdant un fumble dans l'opération.

Le match a été interrompu pendant une dizaine de minutes (c’est bon, je ne m’étais donc pas endormi) suite à la blessure de Ellis Hobbs sur le kickoff de début de seconde période, le corner ayant pris un coup à la tête, et il est finalement out pour la saison.

Hakeem Nicks est blessé pour une durée indéterminée. Les Giants veulent signer Michael Clayton, ancien first rounder de Tampa, réfugié en UFL.




San Francisco 49ers :



















Et personne n’aime les Buccaneers, à part ça. Zéro respect. Zéro. Comme le pauvre nombre de points inscrits par les Niners qui retombent dans leurs travers de début de saison, incapables de bouger le ballon, ou même d’aller se rapprocher suffisamment de l’endzone adverse pour espérer marquer quelques points, comme ça, parfois.

Ugly as they wanna be. Et retour ou presque de la controverse pour le poste de QB à San Francisco, avec l’ami Singletary qui annonce une nouvelle fois qu’il choisira son quarterback chaque semaine, donc ne considère plus Troy Smith comme son unique titulaire.

Contre les Niners, il n’est nul besoin de trop forcer son talent ou de tenter des trucs hors normes pour espérer s’imposer. Un bon vieux match sérieux sans être flashy ni déborder de big plays, avec juste quelques transformations de troisièmes tentatives de temps à autre, suffit pour emporter la décision, souvent, trop souvent.

Un match solide des Bucs, et somme toute peu spectaculaire. Josh Freeman n’a pas eu besoin de sortir les big plays sur ce coup, se contentant de prendre quelques yards avec ses jambes parfois pour soutenir un drive ou deux.

LeGarrette Blount aurait pu jouer pour les Niners, cette saison, avant de choisir de rejoindre Tennessee au sortir de la fac non drafté. Il a fait le bon choix, finalement, réalisant une nouvelle fois une performance solide. Pas de quoi être rookie of the year, il y a son coéquipier Mike Williams, pour ça. Mais suffisant pour consommer du temps, et faire avancer le ballon.

La défense des Bucs a été efficace, pour une fois. Ou alors, c’est l’attaque des Niners qui a été anémique et la ligne offensive assez ridicule (6 sacks concédés, on voit que les blessures sur la ligne offensive se font durement sentir). En attendant, Ronde Barber a enregistré sa 40ème interception en carrière. Il est maintenant le seul joueur de l’histoire à 40 INT et 25 sacks en carrière.

C’est la première fois depuis 1977 que les Niners n’inscrivent pas le moindre petit point à la maison. Et j’ai comme l’impression qu’ils n’ont même pas essayé. Deux punts des 33 et 38 yards adverses ? Hello ? Tu perds, et tu ne cherches pas à gagner ? Voilà peut-être un truc qui pèsera lourd quand viendra le temps d’évaluer Singletary. D'ailleurs, le coach a encore été ridicule en conférence de presse, ne parvenant pas à expliquer son raisonnement quant à la décision d'envoyer le punter sur les deux actions mentionnées ci-dessus.

Une belle opportunité manquée pour San Francisco de recoller au classement, avec ses trois comparses de la pire division de la Ligue battus ce dimanche. Enfin, pour recoller, il faut essayer, au moins… Nouvelle opération contre les Cardinals la semaine prochaine…


San Diego Chargers :































Philip Rivers fait un nouveau pas vers un titre éventuel de MVP. Un de plus, et cette année, les miracles de Rivers sont faits sans Vincent Jackson, pour le moment, et parfois sans le meilleur TE de l’histoire, Antonio Gates.

Gates a encore manqué la rencontre contre les Broncos ce lundi, mais cela n’a pas arrêté la magie de Rivers. Quatre nouveaux TD, un Patrick Crayton qui amasse plus de 100 yards et 1 TD avant de sortir sur blessure (poignet). Encore un receveur down pour les Chargers.

Bah, Malcolm Floyd est revenu, et y est allé de sa petite contribution, attrapant une passe de Rivers pour égaliser.

Au sol, l’absence de Ryan Matthews (qui n’est pas loin de recevoir le titre de Bust of the Year) ne s’est pas faite sentir avec un gros Mike Tolbert (111 yards en 24 portés), qui a en plus apporté dans le jeu de passe (42 yards), dont une réception qui est un ‘can’t miss play’, à n’en point douter.

En voyant l’action, j’ai cru qu’on allait encore assister à un écroulement mode équipes spéciales des Chargers. Menés après le premier drive des Broncos, Mike Scifres et compagnie nous sortent… Un fake punt ! Oui. Moi aussi, ça m’a fait peur… Passe de Scifres à Tolbert, tiens, et gain de 28 yards, pour prolonger un drive qui se termine par le TD de Floyd.

Darren Sproles a fait ce qu’il fait le mieux, recevoir le ballon depuis le backfield, avec un TD emmené sur plus de 55 yards après réception.

La défense s’est montrée solide, limitant Kyle Orton dans son jeu de passe, l’interceptant une fois, limitant ses yards à 212 et un TD pour Brandon Lloyd, mais surtout infligeant 5 sacks, dont deux pour Shaun Phillips qui se montre assez leader dans son comportement. La défense, d’ailleurs, a l’air plus ‘mordante’ que la saison passée, avec un paquet de sacks, et un Jammer au sommet de son jeu (who needs Cromartie ?).

Alors, c’est reparti, comme tous les ans, après le 15 novembre ? S’il y a un bel obstacle qui se présente la semaine prochaine avec Indianapolis, on dirait bien que les Chargers sont repartis, en effet, comme d’habitude, pour une série qui les ramènera en playoffs, normalement…

Bonnes nouvelles : Gates devrait être capable de jouer dimanche, et Vincent Jackson a fini de purger sa suspension. Il devrait être là à Indianapolis.

Things are looking up…



VERCHAIN'S PICKS FINAL

Comme chaque semaine, retour sur les résultats de mes pronos de la fin de semaine passée, avec les erreurs entre parenthèses...

Game of the Week : 3/3 (mmmh, perfect !)

Locks of the Week : 3/3 (Mmmh, perfect...)

Upsets of the Week : 1/2 (si j'avais consulté Vegas, les books m'auraient prévenu du statut de favori de San Francisco)

Monday Nighters : 1/1 ()

Thursday Nighter : 0/1 (Miami... Miami... Miami... Ever thought of showing up for that game ?)

Other Games : 4/6 (Titans et Browns se sont manqués...)

Total : soit 12 bons pronos sur 16 ou 75% de bons pronos (wouhouh).

Au cumul, 98/160 au bout de onze semaines ou 61.25% : Une exactitude dans le prono au niveau de la secondary des Texans...


NEXT WEEK ( ON TV) :

Ce jeudi, c’est Thanksgiving !!! On fourre la dinde, on sort la glacière avec douze Bud Light dedans, on met des chips, une bonne paire de pantoufles, et on s’affale devant la télé pour regarder jouer les Lions et les Cowboys comme le veut la tradition. Les Lions affronteront les Patriots et les Cowboys les Saints. Et en plus, pour ajouter un peu de piment sur le croupion de l’animal à fourrer (no Jenn Sterger pun intended), on aura droit à un Bengals at Jets. Ouais. Big Talk contre Batman et Robin, super, on dirait un film de série Z. Moi, à cette heure là, je regarderai certainement autre chose, à cette heure là, comme mon oreiller par exemple.

Le dimanche, vous pourrez contempler, qui sait, la formidable rencontre entre The Almighty Tyler Thigpitre et The Survivor Bruce Gradkowski. Ouais. Ya des dingues…

Mais il y aura aussi du football, comme par exemple à l’occasion du SNF : Chargers at Colts.

Et Buccaneers at Ravens, avec un possible upset, qui sait…

Le match des Fake Record Teams vs Legit Record Teams : Eagles at Bears, et Jaguars at Giants…

Ah, et pour les plus fous d’entre nous (Jerzy, voilà ta mission) : le Monday Night Game verra s’opposer les Cardinals et les Forty Niners…


CHEERLEADERS OF THE WEEK















'TIL NEXT TIME, TAKE CARE OF YOURSELF... AND EACH OTHER...

Pour les photos de cheerleaders, rendez-vous sur le site, la place et l'encre que consommeraient les photos de ces donzelles (sans compter le risque de passer pour un vieux libidineux pervers en manque auprès de vos femmes ou de vos petites amies) ne justifiant pas leur présence dans la version téléchargeable.

Bon, maintenant, vous pouvez balancer les questions pour le Mailbag, qui sortira vendredi soir si tout va bien. D'ici là, sortez couverts, n'ouvrez à personne, et prenez bien soin du rock n' roll.

Envoyez vos questions sur le forum de FM.net, de NFLFrance. Com, ou à verchaininc@gmail.com


'Til next time, take care of yourself, and each other...




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