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samedi 27 novembre 2010

Jerzy's NFL Overtime - Week 11
































Jeudi c’était Thanksgiving. Ici ça ne représente rien, je n’ai donc pas fourré de dinde, je e suis contenté de football avec quelques bières (bues avec modération naturellement). La tradition opposait cette année des équipes du Bottom Five (Detroit, Dallas en redressement et Cincinatti) à des équipes du Top Five (respectivement New England, New Orleans, New York (ça donne un indice de ce qu’il faut faire pour jouer à Thanksgiving cette année tiens). Bref, avant la soirée je me suis demandé si je pourrais tenir jusque 5h du mat’ pour enchaîner ces matches, et je l’ai fait. Ladies and Gentleman, here’s the Thanksgiving OT (à lire en bouffant une bonne dinde bien grasse). 

Allez on commence par le début : New England @ Lions. 

Pas tellement de suspens sur ce match. Tout est écrit d’avance, les Lions vont exploser face à des Pats en grande forme (voir la preview du match par Laulau). Alors certes l’attaque de Tom «Justin Bieber» Brady tourne bien, faisant exploser la très réputée défense de Pittsburgh et celle (un peu moins réputée d’un coup) de la bande à Manning lors du MVP Bowl. Mais à côté de ça la défense a été malgré tout très permissive. 


Alors si clé du match il y a, elle se situe au niveau de la Dline des Lions. Leur tâche était de bloquer le duo de coureurs Ben-Jarvus Green-Ellis & Danny Woodhead qui, comme Laurent l’a mentionné dans sa preview, n’ont pas concédé de perte de terrain depuis plus de deux matches. Les Lions ont réussi à faire ça ... une seule fois dans le match, en première période. 



En fait les Lions sont bien entrés sur le terrain, très agressifs en défense, beaucoup de pression sur Brady qui encaisse rapidement un sack puis deux Big Hits impressionants, par derrière. Les Lions contiennent bien l’attaque des Pats et derrière Shaun Hill s’appuie sur un trio que je trouve assez impressionnant (Megatron- Pettigrew, Burleson) pour mener deux drives au but. Ne laissant qu’un FG aux Pats, les Lions se retrouvent en tête 14-3 avant la dernière entrée de l’attaque des Pats. Bellichick appelle pas mal de jeu au sol sur ce drive et ça a plutôt bien fonctionné. Le tout entrecoupé de passes courtes (belle réception de Hernandez sur 3e tentative) et Green-Ellis se retrouve dans la End-Zone après une course «tout droit» pour 15 yards. Les Lions parviennent en 45 secondes à se retrouver en position de FG et pour la première fois depuis 1991, Hansen n’est pas le kicker des Lions un jour de Thanksgiving. Rayner transforme la tentative pour 44 yards et les Lions rejoignent le vestiaire avec 7 points d’avance. 



A la mi-temps, concert de Kid Rock. J’en ai profité pour pisser et fumer parce que bon, Kid Rock quoi ... 



En seconde mi-temps ça part sur les mêmes bases, drive des Pats, de la pression et un punt. A ce moment là je me dis «y’a de l’upset dans l’air». Malheureusement sur le drive qui suit Hill se fait intercepter. L’attaque des Pats revient avec une excellente position sur le terrain et les équipes vont un peu se rendre coup pour coup l’espace de 3 drives. Brady envoie d’abord Welker dans la End-Zone sur l’extérieur, les Lions répondent sur un gros drive qui permet à Morris d’entrer dans la End-Zone à la course et enfin Brady qui complète pour Branch sur un TD de 79 yards suite à une erreur de communication entre le Corner (qui s’attendait à une Cover-2 sur Branch) et le Safety (qui a laissé son Corner se demmerder tout seul) 



L’impression qu’a donné ce match finalement c’est que NE se soit dit «bon c’est Thanksgiving, on laisse les Lions y croire et on tue le match proprement au 3eme quart temps». A partir de ce TD de Branch, les Lions ne sont plus parvenu à faire grand chose offensivement alors que NE déroulait tranquillement en attaque. Brady termine ce match avec 4 passes de TD, 341 yards, 21/27 et un rating de 158,3 ... What Else ? 



Un peu d’énervement de la part des Lions sur la fin, probablement frustrés d’avoir vu ce match leur échapper alors qu’ils ont tout bien fait pendant un peu plus de deux quart-temps. Les Lions en sont à 2-9 et vont encore une fois drafter assez tôt cette année. NE quant à lui a tranquillement préparé son Big Match contre les Jets la semaine prochaine. 



Saints @ Cowboys : 



Ca commence par l’hymne américain, chanté par trois djeunz avec des coupes à la Justin Bieber pour une version hyper folk de l’hymne américain. J’ai failli vomir ... 



Bref, les Cowboys sont en léger redressement alors que les Saints redeviennent petit à petit le broyeur qu’ils étaient l’an passé. 



Le début de match a du apprendre aux Cowboys que la dinde de Thanksgiving, il faut la manger APRES et non AVANT le match. Une équipe pataude qui a permis à Brees de lancer ou il le voulait pour qui il le voulait, une équipe qui a permis aux Saints d’intercepter un ballon (chose assez rare cette année) et on se retrouve après un quart-temps à 17-0. A ce moment là j’ai failli prendre une pause, squeezer le match pour reprendre mes esprits avant les Jets. Mais je suis resté devant mon écran et j’ai plutôt bien fait. 



NO est une équipe skyzophrène. Une équipe qui bat Pittsburgh sans sourciller, qui écrase offensivement une équipe de Seattle mais qui se fait battre par les Browns et par les Cardinals du duo magique Max Hall-Derek Anderson. On a vu les deux visages de cette équipes contre Dallas. Celui qui écrase l’adversaire au premier quart, celui qui le laisse reprendre espoir et même passer devant et enfin celui qui réagit et retrouve un gros niveau de jeu pour gagner le match. Mais ça s’est joué à pas grand chose. 



NO a concédé quelques Big Plays (dont un pour un TD à la course de 60 yards par Miles Austin sur jeu renversé (avec un gros hold non signalé au passage)) et finalement n’a pas su tuer un match alors qu’il avait tout pour passer un match de Thanksgiving tranquille, sans forcer pour déglinguer une grosse dinde après le match. 



Au final Dallas ne gère pas très bien son drive de la dernière chance, forcant Buehler à tenter un FG pour 59 yards et accrocher la prolongation. Las, ça passe à gauche des perches. No s’impose sur le fil en gérant très bizarrement son match, mais ils sont maintenant à 8-3 et mieux placés que jamais pour accrocher les Playoffs cette année. 



Bengals @ Jets : 



Les Jets ont gagné. Les Jets en sont à 9-2. Les Jets vont gagner le SuperBowl. Mark Sanchez est un grand QB. Mark Sanchez a complété 57% de ses passes. Mark Sanchez a complété pour 166 yards à la passe. Mark Sanchez va être MVP cette saison. Mark Sanchez est l’homme avec qui Verchain va faire son deuil de Dan Marino. 



Un match assez chiant qui montre bien pourquoi les Bengals en sont à 2-9 aujourd’hui mais qui n’explique absolument pas pourquoi les Jets en sont à 9-2. 



Les Jets ont gagné grâce à leurs special teams. Un punt recouvert (pour une touche de balle suspecte et non-challengée), un retour de kickoff pour un TD et un homme On-Fire : Brad Smith. Une course de plus de 50 yards sur un jeu renversé, le retour de KickOff (avec une seule chaussure s’ils vous plaît) et voilà 14 points dans la musette pour les Jets. On ajoute à ça un FG, un TD (qui suit le punt recouvert) et un safety et voilà, le compte est bon. 



La première mi-temps a été de très faible niveau, les punts des Jets se succédant aux interceptions lancées par Palmer. Néammoins, les Bengals tournent en tête grâce à une belle réception de Shipley (qui suit un vrai-faux TD sur une réception assez énorme (et qui était valable pour moi) de Chad 85). En dehors de ça Cincinnati n’a toujours pas de Kicker. A Cincinnati on préfère tenter une 4th&3 plutôt que d’envoyer son kicker tenter un FG de 45 yards. A Cincinnati le kicker manque des FG de moins de 30 yards. Bref, une équipe très très loin du niveau qu’elle pouvait avoir l’an passé et qui souffre de nombreuses lacunes dans quasiment tous les domaines de jeu.



Batman a été bien contenu par son Corner, la défense des Jets a été efficace sans que je ne sache si ça montre une réelle force ou si on peut juste considérer qu’il n’y avait qu’un Carson Palmer méconnaissable en face. ark Sanchez quant à lui souffre quand même un peu de la comparaison avec Ryan Fitzpatrick contre ces mêmes Bengals. Mark Sanchez a sa gueule en tête de pont de pas mal de sites spécialisés. Wanna Puke. 



Gros test pour les Jets la semaine prochaine pour savoir si effectivement ils vont gagner le SB ou si ce n’est finalement qu’une équipe de grandes gueules.






La version téléchargeable est disponible ici

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