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jeudi 7 octobre 2010

Week Three Takes



WHAT YOU SHOULD KNOW

The Saints are coming... back to reality...

Best game of the week. Défintivement. Un match qui peut basculer d'un côté ou de l'autre. Tout ça grâce à celui que le LB Scott Fujita, aujourd'hui chez les Browns, avait surnommé "the Fat Punk Kicker", Garrett Hartley, qui pourrait bientôt se retrouver comme Raymond Domenech à pointer à Pôle Emploi (bah quoi, la Louisiane, c'est un peu la France...). Et ce, même si Hartley avait égalisé de 32 yards à la fin du temps réglementaire pour forcer une prolongation.

Les Falcons viennent de donner un bon coup de pied dans la fourmilière de la NFC South. Et les deux équipes ayant disputé le Superbowl la saison passée sont maintenant à la tête d'un record identique de 2-1.

Atlanta semble avoir suivi la recette employée la semaine passée par les Niners, en évitant cette fois de commettre les mêmes erreurs que San Francisco, à qui les pertes de balle avaient coûté très, très cher lundi dernier. Et dans des proportions encore pires pour ce qui est du jeu de course. 50 tentatives au total, pour 202 yards, avec un Michael Turner qui fait merveille dans ce rôle de bruising back, one cut, ce qu'un Terrell Davis faisait merveilleusement avec Denver à la fin des années 90.

Et la fin du match valait son pesant de cacahuètes. Le dernier FG, celui de la victoire des Dirty Birds, valait son quota d'intensité. Un timeout Icing the Kicker de Sean Payton, un faux départ de la ligne offensive qui fait reculer le kicker pour une tentative finalement de 46 yards, et la parfaite trajectoire du coup de pied dans un Dome soudain devenu muet. Intensité maximum. C'est aussi pour ce genre de finish que l'on aime le football.

Peut-on pour autant tirer des conclusions définitives de ce match ? Je ne crois pas. Même si la perméabilité de la défense des Saints contre la course semble devenir quelque chose qui tient de la tendance. Juste deux ou trois choses à remarquer :

- Matty Ice (Matt Ryan) était clairement le QB le plus calme sur le terrain. Aucune interception contre deux pour Brees, qu'on a par ailleurs vu sur le côté du terrain se faire examiner le genou... Madden Curse !
- La secondary des Falcons, c'est pas l'Agence Tous Risques non plus. Certes, les Falcons ont plutôt bien contenu Colston et Henderson, mais Lance Moore les a battus dans la profondeur pour marquer. Les safeties à nouveau défaillants, pas une surprise.
- La défense de New Orleans, basée sur beaucoup de prise de risque, a du mal face à un jeu conventionnel, à base de power rush. Quand les défenseurs ne sont pas en position de prendre le risque pour faire le big play, ils semblent manquer d'intensité, de passion. C'est le vrai truc inquiétant.

Est-ce que cela remet en question le statut de favoris des Saints ? Pas vraiment. Mais Atlanta, qui entame un marathon de matchs en dehors de la division, a sans doute pris un petit avantage psychologique, qui sera peut-être gommé lorsque les deux équipes se retrouveront au Georgia Dome quelques jours après Noel.



AFC East : Pick your poison


Eh bien voilà. L'AFC East devrait être une division très disputée cette saison, une nouvelle fois.

Avec la victoire des Jets, les New Yorkais qu'on donnait perdus après la défaite contre les Ravens, se trouvent en bonne position pour prendre la tête de la division dimanche prochain, à l'issue du match contre Buffalo, les Jets se retrouveraient seuls en tête de la division, avec trois victoires contre des adversaires directs, contre deux victoires au mieux pour les Patriots ou les Dolphins, en fonction du résultat du match de lundi prochain.

Nous allons sans doute encore entendre les grandes bouches des Jets nous raconter à quel point ils sont formidables, et comment ils vont aller au Superbowl... Alors qu'ils sont loin d'être inarrêtables. Ils ne sont qu'à quelques centimètres d'être à 0-3 au lieu de 2-1, avec un remerciement au passage pour Devin McCourty et Jason Allen qui auront permis des points faciles pour les Jets.

New England, de son côté, empile les yards en attaque, mais a une défense qui souffre énormément (tu m'étonnes, quand tu as un titulaire qui s'appelle Gerard Warren...).

Miami a du mal à bouger le ballon, mais a montré de belles dispositions en défense avant de concéder un paquet de points aux Jets.

Bref, la division semble très indécise. Et méritera d'être suivie cette saison, sans doute comme l'AFC North...


They call it “Decertification” :

On quitte le terrain quelques instants pour évoquer la possibilité de ne pas avoir (ou d'avoir quand même) du football en 2011. On sait que la Ligue et le syndicat des joueurs (NFLPA) se livrent à une guerre de Public Relations et de mots dans tous les sens au sujet de la conclusion d'un nouvel accord salarial global (Collective Bargaining Agreement) qui fixera les limites salariales des années à venir, ou pas.

Dans ce cadre, la NFLPA a sans doute trouvé un truc pour mettre les fans de son côté. C'était pas gagné après les "manifestations" du type "tout le monde le doigt en l'air" de la première journée. La NFLPA propose aux joueurs, équipe par équipe, de voter la "decertification" de la NFLPA. Cela ferait que les joueurs n'ayant plus de représentants "légaux", la Ligue devra imposer à ses équipes des règles salariales qui ne sont pas de la forme CBA. Ceci permettrait à la NFLPA de coller un procès au cul de la NFL sous le régime des lois antitrust, puisque la NFL proclame que ses équipes sont 32 unités économiques indépendantes. Donc, si elles sont indépendantes, elles ne peuvent pas s'entendre pour proposer des conditions salariales identiques... Héhé...

Les proprios, de leur côté, ne pourront pas imposer le lockout s'il n'y a pas de syndicat de joueurs, et leur offre collective de "voilà ce qu'on vous propose, c'est la limite ultime de ce qu'on peut accepter économiquement parlant" tomberait aussi à l'eau.

Pendant que les avocats des deux parties se battront, il y aura sans doute du football quand même en 2011, et c'est la meilleure nouvelle pour nous, les fans.

La Cour Suprême a autorisé la NFLPA dans une autre affaire à attaquer la NFL sous le régime des lois antitrust, donc la tactique est possible, même si un jugement en la faveur de la NFL dans ce cas là n'est pas à exclure. Stay tuned...




THREE THINGS I LIKED

1) Indianapolis at Denver. Quite a game. Orton qui se prend pour John Elway et démonte la défense des Colts à la passe pour 476 yards ? Et Peyton being Peyton de l'autre côté ? Slugfest. Loved it.

2) La défense de Kansas City. On s'en est moqué toute l'année dernière, mais le mélange de pression et de couvertures apporté par Romeo Crennel (qui démontre là ce qu'il vaut comme coordinateur et n'arrive pas à apporter comme head coach) a ridiculisé les Niners (more on that later)

3) Aaron Rodgers. Dans une équipe au jeu de course totalement défaillant, et contre une défense pour le moins féroce, le quarterback des Packers a démontré ce qu’il valait, lançant pour un TD et courant pour un autre, sur une merveille d’ajustement au jeu. Welcome to the Top Five, Aaron.


THREE THINGS I DIDN'T LIKE

1) New England's Defense. Se prendre trente points contre une équipe des Bills incapable d'atteindre les 20 dans ses deux premières rencontres. A moins qu'on arrive à me convaincre que c'est l'effet du fantastique QB qu'est Ryan Fitzpatrick, les 8 petits points d'écart au score sont dus à la défense des Patriots. Manquerait plus qu'ils se réveillent la semaine prochaine...

2) La défense contre la passe des Texans. Ladéfense aérienne des Texans accorde des matchs à 400 yards ou plus sur les deux premières rencontres, et 284 yards à Tony Romo. Pas de playoffs si ce trend continue. Bien entendu, leur attaque est toujours spectaculaire au possible, mais si les Texans doivent marquer trente points à tous les matchs pour l'emporter...

3) Minnesota "sauve sa saison". A lire la presse, on croirait presque que c'est un exploit de battre les Lions à domicile. On passe trop de choses à Favre, qui lance encore deux interceptions contre une des secondaries les plus moisies de la Ligue. Puke.



L'HISTOIRE A LA CON

Ah, on a trouvé le secret de la réussite des Chiefs en ce début de saison. Le defensive end Shaun Smith semble avoir pris l’habitude d’essayer d’aller attraper les testiboules de son adversaire direct une fois le snap donné. Alex Mack, le centre des Browns, s’en est plaint, tout comme Anthony Davis des Niners. Les deux joueurs ne se sont pas laissé faire, et on été « punis » de pénalités de 15 yards à chaque fois, pour comportement antisportif. Tu m’étonnes…


IN OTHER NFL NEWS / QUICK TAKES / JUST ASKING...

- Farewell, Trent Edwards. Les Bills viennent de virer leur QB titulaire lors des deux premières journées. Ya de la place, à Las Vegas, en UFL ? A moins que les Jaguars ne se rendent finalement compte que Garrard est une catastrophe qui marche, et qui ne vaut pas les 60 millions de son contrat...

- Les Patriots on peut-être trouvé le remplaçant de Kevin Faulk. Pour son premier match sous ses nouvelles couleurs, Danny Woodhead, piqué aux Jets, qui sort une très jolie course de 22 yards pour un TD, que vous ne manquerez pas de regarder dans les highlights.

- On va sans doute oublier qu'Andy Reid a "manqué à sa parole" (comme si cela valait quelque chose) en donnant la place de titulaire en QB à Michael Vick. Une victoire et 4 TDs plus tard, la presse va sans doute louer la décision prise par Reid, et les fans de Philly faire de Vick le sauveur de la nation verte. J'ai encore du mal à croire que Vick serait soudainement héritier de la lumière divine. Après tout, qu'a-t-il fait ? Limiter la casse contre une bonne équipe, puis battre deux équipes médiocres, dont les Lions de quelques points seulement. I don't jump on the Vick bandwagon yet.

- Les Rams sont intéressés pour Larry Johnson pour remplacer Steven Jackson, victime d'une blessure contre Washington et qui pourrait sans doute manquer un peu de temps.

- Vingt deuxième défaite d'affilée pour les Lions à l'extérieur, la pire série de la Ligue.

- On va oublier un moment la panique qui a frappé l'univers autour des Cowboys. Enfin. On trouvera bien quelque chose d'autre à se mettre sous la dent. Juste un mot sur ce match, pour noter que plus que Romo qui commence à retrouver ses receveurs, c'est la défense qui a porté les Cowboys, comme l'an passé. Wade Phillips a sans doute repris la main dans le domaine, celui où il excelle. Et une ligne offensive qui s'arrange un peu vient bien aider aussi.

- Oh oh... Tim Tebow n'était officiellement que le troisième quarterback sur le depth chart des Broncos pour le match contre les Colts...

- Adrian Peterson a officiellement battu son record de plus longue course, avec un TD de 80 yards.

- CJ Spiller, le nouveau Reggie Bush ? Après deux premières rencontres assez médiocres, Spiller nous a fait une Reggie contre les Pats, avec un retour de kickoff de 95 yards, et un TD en réception de passe. Spiller semble mal à l'aise comme coureur, et son rang de draft relativement haut me fait penser à cette comparaison, qui vaut ce qu'elle vaut...

- Bill Polian, le Président des Colts, personnage influent à la Ligue, a affirmé que la saison à 18 matchs était quasiment une affaire entendue, évoquant, en français dans le texte, un "fait accompli".


TOP THREE

1) Pittsburgh Steelers (3-0). Après le retour de Roethlisberger, ils pourraient bien finir invaincus, à ce rythme là... Gros test à venir dimanche.

2) Kansas City Chiefs (3-0). Deux victoires bizarres, puis une bonne correction des Niners.

3) Indianapolis Colts (2-1). Oui, un snobage de Chicago. La défaite à Houston n'est qu'un accident de parcours. Peyton et ses boys sont de retour.



BOTTOM THREE

32) Carolina Panthers (0-3). Get ready to play, Tony Pike. A voir Clausen sortir du terrain en se tenant les côtes à la fin du match, je me suis dit qu'on verra peut-être bientôt l'ancien des Bearcats sur le terrain...

31) Buffalo Bills (0-3). Une victoire contre les Jets, please...

30) San Francisco 49ers (0-3). Blown out par deux équipes très moyennes. Et tiennent la comparaison avec le champion en titre. Full panic mode. (more on that later).



WHAT ABOUT YOUR TEAM ?


Baltimore Ravens

Mwouais. Heureusement que Flacco-Boldin fonctionne, quand il y a un certain Eric Wright dans l’équipe d’en face pour se faire bouffer à chaque fois que le nouveau receveur numéro 1 des Ravens reçoit le ballon...

Parce que bon, quand on est censé composer une équipe à la défense de furieux et qu’on se fait manger pour 144 yards par un certain Peyton Hillis à la course (tiens, Terrell Suggs a d’ailleurs déclaré en interview d’après match qu’il n’avait jamais entendu parler de ce joueur…), il n’y a pas de quoi plastronner et se frapper le torse, comme j’ai vu trop souvent dans les « vignettes » publicitaires de ESPN America Ray Lewis le faire, lui qui nous la jouait « va y avoir des morts ». Il est un peu blessé, à ce qu'on dit, le Ray.

Je n’ai pas vu le match dans son intégralité. Mais à lire les compte rendus (pour juger un match sur les highlights, c’est un peu compliqué, on n’y voit pas suffisamment que ce match aurait pu basculer, peut-être, si les Browns avaient des receveurs), et à étudier les stats, je me dis que la défense de Baltimore, en ce moment a un problème. La défense des Ravens est une défense qui attaque l’opposition (inspirée en cela de ce qui se passait du temps de Rex Ryan, tout au moins, c’est comme ça que je la vois, et je laisse Laurent me démentir s’il en a l’envie entre deux résultats du championnat moldave), et contre les Browns, les Ravens n’ont pas forcé un seul turnover. Même s’ils ont contraint les Browns à 6 punts, je pensais pouvoir attendre quelque chose de mieux.

Le petit Ray Rice doit monter de niveau aussi, même s’il a été limité dimanche par une blessure (qui ne serait pas finalement pas une blessure ligamentaire). Un nouveau match (enfin, un bout de match cette fois) sans atteindre les 100 yards, c’est moins bien que ce qu’on attendait de la part du coureur vedette de l’AFC North.


Bref, je ne pense pas pour le moment que les Ravens ont montré suffisamment de choses dans les deux dernières rencontres avant d’affronter les Steelers, l’équipe « hot » du moment cette semaine. Mais c’est l’occasion de montrer que les doutes que j’ai depuis deux dimanches sont infondés. Et que la ligne offensive, qui n’a pas laissé passé les pass rushers dimanche, peut tenir le coup face à l’attelage Woodley-Harrison de Blitzburgh…


Chicago Bears

19 pénalités. Un record pour les Packers, le pire nombre de pénalités depuis 1987 (16 il me semble à l’époque). Et au final, ça coûte beaucoup. A Chicago, il n’y a pas South Beach ou les boîtes de strip d’Atlanta, et pourtant les arbitres continuent de siffler pour les locaux. A croire que le public assez chaud de la Windy City est une menace pour le corps arbitral… Bizarre, comme l’interférence de passe amenée sur le dernier drive, celui qui amène les trois derniers points des Bears, sur un FG que même Garrett Hartley aurait réussi. Earl Bennett, il me semble, tient bien son corner, contre qui on appelle la pénalité, alors que de toute façon Bennett n’aurait pas pu capter le ballon, lancé trop court par Cutler.

En attendant, cette équipe de Chicago qui pourrait facilement avoir aujourd’hui un record de 1-2 (sa victoire à Dallas n’offrant pas lieu à contestation), est la seule équipe invaincue de la NFC. Et même si elle ne fait pas son entrée dans le top three de Verchain, elle n’en est pas loin, même si elle ne m’a pas convaincue.

Hormis, bien entendu, le formidable duo Briggs-Urlacher, qui sont impressionnants en couverture comme en run stuff. Le fumble que Starsky et Hutch forcent alors que les Packers semblaient partis pour un drive long (fumble commis par le receveur Jones) est impressionnant à voir. La vitesse avec laquelle les deux joueurs reviennent sur le receveur le long de la ligne… Mamma mia ! Doit avoir eu peur en les voyant arriver, le gars…

Ah, et Julius Peppers a du sentir les projos d’ESPN braqués sur lui, parce qu’il s’est plus remué sur ce match que sur l’ensemble de la saison dernière. Le FG bloqué, finalement, permet à son équipe de l’emporter.

Le running game des Bears est toujours aussi anémique, et le meilleur coureur de l’équipe sur ce match était… Jay Cutler. Il n’y a que chez les universitaires qu’on voit ça, un QB leading rusher de son équipe. Héhé… Matt Forte, toujours aussi tranchant.

Et Jay Cutler, puisqu’on en parle, a eu un peu de la chance du gagnant, ne lançant qu’une interception alors qu’il aurait pu en lancer 5. Deux interceptions dropées par les receveurs, et deux annulées pour des pénalités. A part ça, il continue à balancer un peu trop souvent le ballon sans être bien campé sur ses pieds, forçant un peu ses passes, faisant sans doute trop confiance à la qualité de son bras. Bref, Cutler n’est pas encore le Kurt Warner sauce Martz des Bears…

Et signalons par ailleurs que Devin Hester a choisi le match de ce lundi pour se rappeler au bon souvenir des gens, en inscrivant un TD sur retour de punt, chose qui n’était plus arrivé depuis deux saisons et deux matchs (décembre 2007, je crois).

Au passage, je remarque l'absence de Tommy Harris pour ce match. Héhé... Le gros DT n'est pas dans les petits papiers de Lovie pour le moment. Smith semble avoir pris cette politique de foutre les joueurs sur le banc ou de ne pas les retenir pour un match, dès lors qu'ils manquent de performance. Aroshamadu (à tes souhaits) s'était plaint de jouer dans le slot, a laissé tomber des ballons contre les Lions, et on ne le voit plus, alors qu'il n'est pas blessé. Pour le moment, ça marche. M'étonnerait qu'il fasse de même avec Forte, tiens... (rire maléfique).

En attendant, les Bears sont bien partis pour un départ à 6-2 ou 7-1, et risquent de se retrouver en bonne position dans la course aux playoffs, si tout continue de tourner dans le bon sens comme en ce moment…




San Diego Chargers

La pire performance d'équipes spéciales de la Ligue au bout de trois matchs. Voilà où se trouve le plus gros point noir de San Diego en ce moment. Deux TDs concédés à Leon Washington sur des retours de kickoff, et un troisième qui semblait se décider avant une malencontreuse glissade.

Avec une défense qui n'est pas en mesure d'arrêter n'importe qui n'importe quand, des performances courant d'air des équipes de couverture sont une bonne recette pour un fiasco.

On oubliera de ce match sans doute la journée record de Rivers, avec ses 455 yards, record personnel et de la franchise, effaçant le grand Dan Fouts (le QB de Coryell) du livre des records de San Diego. Deux TDs, mais aussi deux interceptions dont une attrapée par Earl Thomas, un des joueurs dont je suis régulièrement les performances.

Un total de cinq pertes de balle, qui coutent cher une nouvelle fois à l'arrivée, avec en plus les blessures de Merriman et du garde Vazquez, ce qui n'arrangera pas les affaires d'une ligne offensive qui laisse trop passer le pass rush adverse (et celui de Seattle est loin d'être dominant), et qui n'arrive pas à ouvrir des brêches pour le jeu de course. Nebuno l'a très justement signalé sur le forum, d'ailleurs... Ah, et les pénalités pour faux départ de la ligne offensive ont un peu massacré le drive sur lequel San Diego espérait (et pouvait, tellement Rivers faisait progresser facilement son équipe) revenir une nouvelle fois au score.


Quand ton meilleur coureur est un fullback, qui perd un fumble, et que ton supposé coureur de vitesse ne gagne pas de yards et perd aussi le ballon, tu ne peux pas espérer l'emporter. Rivers a raison d'être énervé souvent, et il va falloir plus que ses performances personnelles pour que San Diego sorte du trou dans lequel l'équipe semble enfoncée en ce moment.

Seattle a tout fait pour ne pas gagner ce match, mais les Chargers l'ont offert à l'équipe de Pete Carroll. Et c'est bien triste à voir.


Miami Dolphins

Une défaite qui fait mal, comme beaucoup de défaites. Un match intéressant, qui pouvait basculer jusqu'au bout, mais trop de défaillances dans la défense des Dolphins pour permettre l'espoir de s'imposer.

Miami a perdu ce match sur deux points :

- Ne pas parvenir à limiter suffisamment le jeu de course des Jets (Tomlinson qui semble avoir dix ans de moins, et Shonne Greene qui se relance)
- Des erreurs trop importantes en défense, notamment de Jason Allen. Pourquoi Nolan et Sparano font encore confiance à ce joueur ? Certes, il a fait un bon match à Minneapolis, mais c'est à peu près tout ce que ce castoff de l'époque Saban (avec la fameuse bulle du terrain d'entraînement...) a fait de bien dans sa carrière. Et en ce dimanche soir, nouvelle illustration de l'ineptie de ce joueur. Fautif sur le TD de Braylon Edwards, où il se fait enrhumer. Coupable sur le TD de Tomlinson, qu'il permet du fait d'une interférence de passe dans l'endzone face à ce même Braylon Edwards.

En attaque, la combinaison Henne-Marshall semble à chaque match prendre un peu plus de consistance. Et Brandon Marshall a inscrit son premier TD de la saison sur une passe du QB des Dolphins, en plus de 166 yards en réception.

Le jeu de course, par contre, n'a pas semblé au niveau, et les quelques plays en Wildcat ont été proches du ridicule. Pas de gain, ou carrément perte de yards, comme sur la double feinte de reverse entre Ronnie, Ricky et Patrick Cobbs, avec les défenseurs des Jets qui se trouvaient déjà dans le backfield de Miami avant que le ballon ne parvienne à Cobbs qui semblait planté dans le sol sur ses appuis.

On n'a pas fini d'entendre chanter les louanges de Sanchez et blablabla, mais sur ses trois TDs, deux sont des purs cadeaux des Dolphins. En tombant derrière avec 14 points de retard, dur pour Miami de s'installer dans la rencontre en courant, et les Dolphins ont du se tourner vers Henne, qui a assuré le coup, sauf dans la zone rouge, laissant finalement Dave Carpenter, le kicker, marquer des points.

Miami perd peut-être le match sur l'interception manquée par Langford sur un play absolument foiré par Sanchez (so much for the talk about the great QB...). Toute la ligne des Dolphins se retrouve devant Sanchez qui essaie de lancer quand même, le pitre, le ballon passe entre les mains de Langford qui se tenait seul face à Sanchez, avant de toucher la grille du casque et de tomber au sol. S'il y a cette interception, pas de drive aboutissant au TD de Tomlinson, et Miami serait peut-être encore en train de célébrer la victoire, et la prise de position au sommet de l'AFC East. Fait chier...

Ah, et les difficultés des Dolphins à contenir les TEs adverses commence à me courir. Keller, une semaine après Shiancoe, a dominé le show. Les Patriots pourraient se régaler lundi... Vivement que Crowder revienne prêter main forte à Dansby...


New York Giants

Mais où cela s'arrêtera-t-il ? J'ai eu l'occasion de discuter un peu avec Jérémie ici même de la potentielle menace sur la sécurité de l'emploi de Tom Coughlin. Et on raconte maintenant que Bill Cowher serait intéressé par les Giants. Jerome Bettis, ancien joueur de Cowher à Pittsburgh qui bosse maintenant pour SI, confirme la rumeur.

Le vieux coach reste égal à lui-même, prenant pour lui cette nouvelle défaite de son équipe. Coughlin, connu comme un coach très axé sur la discipline quasiment militaire, semble incapable de contrôler son équipe, qui multiplie les erreurs fatales.

L'illustration ultime de cet état de fait tient dans l'une des interceptions lancées par Eli Manning, qui a un rythme d'interceptions lancées dignes du Jay Cutler de l'an passé. Sous pression, Manning s'échappe de sa poche, avec le champ qui s'ouvre devant lui. Au lieu de courir deux ou trois yards et de glisser pour éviter de se faire frapper, Eli tente une passe lobée... de la main gauche !!! OMG. Ballgame, right ?

Et pourtant, les Giants ont gagné un paquet de yards, mais il y avait toujours une perte de balle, une pénalité, un FG raté pour les renvoyer à leurs chères études, face à des Titans qui ont joué conservateur au possible, se reposant sur Chris Johnson, avec un TD lancé par Vince Young à Kenny Britt (qui n'est donc pas coincé dans une secte quelque part dans le désert du Nouveau Mexique, ou en prison pour conduite en état d'ivresse).

Brandon Jacobs a une nouvelle fois pété un plomb, déclenchant un début de bagarre.

On aura eu droit à tout, même à un TD annulé pour un chop block du coureur Ahmad Bradshaw dans l'endzone qui a coûté un safety aux Giants.

Les Giants continuent de souffrir fortement contre la course, donnant 125 yards à un Chris Johnson qui avait été parfaitement maîtrisé par Pittsburgh la semaine précédente.

Heureusement pour les Giants, les équipes de la NFC East se neutralisent souvent en saison, et pour le moment, les Cowboys et Redskins ne sont pas mieux lotis niveau classement que Big Blue. C'est peut-être le seul point positif pour les Giants, de savoir que tout espoir n'est pas mort...



San Francisco 49ers

Eh bien, nous avons là tout le scénario d'une saison qui part en torche totalement. Après le traditionnel "maintien absolu de la confiance" envers le coordinateur offensif Jimmy Raye, les Niners ont annoncé dans la journée que Raye était viré. Et remplacé par Mike Johnson.

Au milieu de tout ça, que voyons nous ? Une attaque pathétique, avec Smith et Crabtree qui semblent avoir du mal à se retrouver dans le même timing sur le terrain, un Vernon Davis qui semble convaincu que cette équipe a toutes les qualités requises pour remporter la division... Sauf qu'on ne voit rien de tout ça sur le terrain, dans le fond.

La ligne offensive m'a particulièrement inquiété sur ce que j'ai vu de cette rencontre. 5 sacks concédés, dont trois au redoutable (ironie inside) Tamba Hali, DE converti en OLB qui n'a pas le physique d'un Orakpo ou d'un Ware. Le bon gros bonhomme qui s'en vient tranquillement renverser ce pauvre Alex Smith qui avait l'air complètement perdu.

Et je ne parle pas d'un pass rush porté disparu ou d'une secondary qui étale sa médiocrité à longueur de rencontre. Même les trick plays dignes du football de lycée semblaient passer contre les Niners, avec notamment le TD de Bowe sur un play en wildcat évoluant vers un flea flicker.

Quand ton meilleur receveur est ton running back qui reçoit des ballons aériens parce qu'il n'arrive pas à gagner du terrain au sol, tu as vraiment des problèmes. Mention spéciale à Anthony Davis, qui laisse passer deux sacks. Et contre la course, ce n'était pas beaucoup mieux, avec les deux coureurs des Chiefs qui finissent juste à quelques yards chacun d'atteindre les 100 yards.

Du côté des Chiefs, il me semble me rappeler une réponse à une question dans le premier mailbag de la saison quant à la contribution des rookies de KC dans la saison de l'équipe. Dimanche, McCluster a joué tous les tours du receveur ouvre-boîte auquel son gabarit le destine, Moeaki s'est une nouvelle fois retrouvé dans l'endzone, et Javier Arenas n'a pas laissé passer grand chose dans les airs. Eric Berry est un sacrément bon safety, qu'on ne mentionne que trop rarement.

On murmure déjà que les Niners pourraient se tourner vers David Carr, c'est dire à quel niveau on se trouve du côté de la Baie...




VERCHAIN'S PICKS FINAL

Comme chaque semaine, retour sur les résultats de mes pronos de la fin de semaine passée, avec les erreurs entre parenthèses...

Game of the Week : 1/2 (Jets, again)

Locks of the Week : 1/2 (Saint Louis... Un candidat de moins pour la saison à zéro victoires...)

Upset of the Week : 1/1. Voilà, ça fait du bien de ne pas avoir l'air trop con...

Monday Nighters : 0/1 (voilà trois semaines que je parie contre Chicago pour finir par me planter à chaque fois, dimanche, ça change...)

Other Games : 8/10 (Seattle et Kansas City)

Total : soit 11 bons pronos sur 16 ou 69% de bons pronos. Not bad.

Au cumul, 29/48 au bout de deux semaines : 60% de bons pronos. Ya du mieux.


NEXT WEEK ( ON TV) :

Le lineup de ESPN America : Baltimore at Pittsburgh, Washington at Philadelphia et Chicago at New York Giants. Monday Nighter : New England at Miami. Bordel, vais encore me lever très tôt...

Pour les autres matchs qui peuvent valoir le coup d'oeil : euh... ya... euh... San Francisco à Atlanta ?



'TIL NEXT TIME, TAKE CARE OF YOURSELF... AND EACH OTHER...


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